Eglises d'Asie

L’Asie de l’est célèbre le Nouvel an lunaire malgré les quarantaines annoncées

Publié le 25/01/2020




Ce samedi 25 janvier, depuis hier soir, la Chine et l’Asie de l’est célèbrent les festivités du Nouvel an lunaire, malgré les annonces de quarantaine et les nouveaux cas d’infection au coronavirus. Bien qu’une majorité de cas aient été enregistrés en Chine et dans la province de Hubei, où la ville de Wuhan a été placée en quarantaine, des infections ont été confirmées au Vietnam, à Singapour, en Corée du Sud, au Japon et à Taïwan, ainsi qu’aux États-Unis. L’OMS n’a pas encore déclaré la situation comme « urgence internationale », mais le gouvernement chinois a annoncé l’annulation des célébrations publiques du Nouvel an lunaire et la fermeture de la Cité interdite à compter d’aujourd’hui.

L’Asie de l’est célèbre le Nouvel an lunaire, ce samedi 25 janvier et depuis hier soir, malgré les mises en quarantaine et les nouveaux cas d’infection liés au coronavirus chinois. Bien que la majorité des cas aient été enregistrés en Chine, des cas ont été signalés au Vietnam, à Singapour, en Corée du Sud, au Japon, à Taïwan et aux États-Unis. L’Organisation mondiale du commerce (OMS) n’a pas encore déclaré la situation comme une « urgence internationale », considérant surtout le nombre limité de cas d’infection confirmés, mais son directeur général, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a confié qu’une décision serait prise rapidement. La crise sanitaire n’est pas la seule question qui vient troubler les célébrations du Nouvel an. Ainsi, en Corée du Sud, une enquête nationale publiée hier par la presse locale a fait sensation, en indiquant que 59 % de la population sud-coréenne confie craindre le stress lié aux festivités. L’idée de devoir participer aux rencontres familiales, qui font partie des célébrations du Nouvel an lunaire, effraierait beaucoup de travailleurs sud-coréens, 34,1 % d’entre eux affirmant qu’ils préféreraient fêter le Nouvel an de leur côté. Le Japon a confirmé que les célébrations publiques du Nouvel an seront maintenues, mais que les contrôles seront renforcés dans les aéroports et dans les gares. Plusieurs municipalités japonaises ont également appelé les habitants constatant de la fièvre ou divers symptômes à rester chez eux et appeler un médecin ou à se rendre à l’hôpital. À l’heure actuelle, aucune restriction spéciale n’a été annoncée dans les autres pays asiatiques ayant enregistré des cas d’infection. En Asie, alors que le Nouvel an lunaire annonce le début de « l’année du rat », ce dernier est traditionnellement un symbole d’abondance, de fertilité, d’espoir et d’opportunité. Durant des siècles, le rongeur a été considéré et décrit comme un travailleur acharné, accumulant la nourriture pour les temps difficiles, et s’efforçant de se sortir des situations les plus pénibles avec ténacité et obstination.

(Avec Asianews)

Crédit : yamkasikorn /Pixabay