Eglises d'Asie

Hô-Chi-Minh-Ville : des volontaires catholiques vietnamiens auprès des plus démunis face à la crise

Publié le 16/06/2021




De nombreuses communautés chrétiennes d’Hô-Chi-Minh-Ville (Saïgon), dans le sud du Vietnam, continuent d’organiser diverses actions auprès des plus démunis, particulièrement affectés par la crise sanitaire dans le pays. Pour le père Joseph Le Quang Uy, missionnaire rédemptoriste, ceux qui souffrent le plus des circonstances actuelles sont « les pauvres, les personnes âgées isolées, les handicapés, les travailleurs, les vendeurs de rue et les sans-abri ». Pourtant, le prêtre ajoute que « des activités caritatives ont été menées avec succès grâce au soutien des volontaires ».

Pour le père Joseph Le Quang Uy, ceux qui souffrent le plus des circonstances actuelles sont « les pauvres, les plus âgés, les handicapés, les travailleurs et les vendeurs de rue ».

Au Vietnam, la crise sanitaire a affecté les pauvres et les sans-abri de manière disproportionnée. Pourtant, les vendeurs de rue, les balayeurs et les petits commerçants sont parvenus à dépasser les difficultés liées à cette période grâce à l’aide de plusieurs associations catholiques locales. Anna Huyen Trang, une journaliste vietnamienne, décrit l’aide humanitaire apportée par les catholiques à Hô-Chi-Minh-Ville, dans le sud du Vietnam, en soulignant que le père Joseph Le Quang Uy, rédemptoriste, prépare des repas pour les pauvres de son quartier trois jours par semaine, avec plusieurs volontaires de sa paroisse. Des initiatives similaires se retrouvent dans d’autres quartiers de la ville, également avec l’aide d’autres volontaires. Ainsi, Mme No et son groupe cuisent du riz régulièrement pour plus de 300 personnes vivant près du Canal Nhieu Loc, où un foyer accueille les personnes handicapées, les personnes âgées et les plus démunis.

« Ces gens sont ceux qui sont les plus affectés par la crise »

« Pendant des années, nous avons aidé et soutenu des gens traversant des difficultés très lourdes. Nous avons fourni des repas et des soins gratuits », confie un volontaire, tout en soulignant qu’« au cours des deux dernières semaines, la pandémie s’est à nouveau répandue rapidement, ce qui a suscité beaucoup d’inquiétude et de pression sur les habitants ». Les soupes populaires ainsi organisées respectent les directives du ministère vietnamien de la Santé, chaque table étant limitée à trois ou cinq convives au maximum. Sur les réseaux sociaux, le père Joseph Le Quang Uy explique qu’en raison de la pandémie, il n’a pas pu rejoindre ses frères et sœurs de Saïgon, tout en soulignant que ceux qui souffrent le plus des circonstances actuelles sont « les pauvres, les personnes âgées isolées, les handicapés, les travailleurs, les vendeurs de rue et les sans-abri ». « Ces gens sont ceux qui sont les plus affectés par la pandémie », poursuit-il. Néanmoins, reconnaît-il, « des activités caritatives ont été menées avec succès grâce à la participation et au soutien des volontaires ».

Le prêtre ajoute que « certaines personnes nous aident aussi financièrement ». « Certains nous ont donné de la nourriture et de l’eau potable. Dans certains districts, nous parvenons à servir entre 200 et 300 personnes », se réjouit-il. « Que Dieu vous bénisse tous et qu’il bénisse nos humbles efforts », demande également le missionnaire. « Qu’il bénisse nos frères et sœurs, qu’ils soient proches ou éloignés, ainsi que tous les bienfaiteurs qui nous ont aidé. Par-dessus tout, prions pour les victimes de la pandémie. » Le 14 juin, alors que 293 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés dans le pays (sur un total de 10 630 depuis le début de la crise), les autorités de Hô-Chi-Minh-Ville ont prolongé les restrictions sanitaires en vigueur pour deux semaines supplémentaires. Ainsi, les services et commerces « non essentiels » demeurent fermés, et les rassemblements en public à l’extérieur sont limités à cinq personnes.

(Avec Asianews)


CRÉDITS

Asianews