Eglises d'Asie

Un séminaire sri-lankais organise une exposition sur « le visage de la Vierge en Asie »

Publié le 28/03/2023




Du 26 février au 26 mars, à l’occasion du Carême 2023, le séminaire de Daham Sevana (à 50 km au sud de Colombo) a organisé une exposition catéchétique sur « le visage asiatique de Marie ». L’initiative spéciale a attiré de nombreux visiteurs de tout le pays. « Notre objectif est d’aider les gens à comprendre la maternité de Marie, sa virginité et son rôle dans l’histoire du Salut », confie le père Cecil Joy Perera, recteur du séminaire et organisateur de l’exposition, qui a pris fin ce dimanche.

Le séminaire sri-lankais de Daham Sevana a organisé une exposition sur « le visage asiatique de Marie » du 26 février au 26 mars.

Le séminaire de Daham Sevana, au Sri Lanka, a organisé une exposition catéchétique à l’occasion du Carême 2023, intitulée « le visage asiatique de Marie ». L’initiative spéciale a suscité beaucoup d’intérêt, attirant des fidèles de tout le pays pour découvrir l’exposition au séminaire, situé à Palathota (Kalutara Sud, à environ 50 km de Colombo).

Inauguré le 26 février en présence du nonce apostolique, Mgr Brian Udaigwe, l’événement a pris fin ce dimanche 26 mars, le lendemain de la solennité de l’Annonciation, lors d’une célébration présidée par Mgr Raymond Wickremasinghe, évêque de Galle.

L’exposition montre différentes images de la Vierge telle qu’elle est vue par les peuples d’Asie : des statues et images uniques comme Notre-Dame de La Vang au Vietnam, Notre-Dame de Dong Lu et de Sheshan en Chine, ou encore la Vierge de Vallarpadam en Inde. Un stand était également destiné à dissiper certaines idées fausses de la société locale sur la Vierge Marie ; un autre stand présentait aussi différents objets, hymnes et prières ; et enfin, un troisième proposait la médaille miraculeuse (apparitions de la rue du Bac à Paris).

Le père Cecil Joy Perera, recteur du séminaire et organisateur de l’exposition, explique que « nous aimons beaucoup la Vierge marie ». « Il y a beaucoup de piété mariale au Sri Lanka et dans toute l’Asie. Mais parce que nos connaissances sur la Vierge sont très limitées, les pratiques se limitent souvent à des actes de dévotion », explique-t-il.

« La Vierge est celle qui a pleinement participé au Chemin de Croix avec son fils »

Avec l’exposition, ajoute-t-il, « notre objectif est d’aider les gens à grandir sur le plan théologique, doctrinal et historique, afin de comprendre la maternité de Marie, sa virginité et son rôle dans l’histoire du Salut ». Vraiment, poursuit-il, « nous sommes heureux quand nous lisons les commentaires laissés par nos évêques, prêtres, religieuses, laïcs et enfants ». L’initiative a également permis « aux jeunes de notre séminaire de se former d’une autre manière », assure-t-il.

Près de 38 séminaristes ont été amenés à expliquer et présenter l’exposition aux visiteurs, en langue cingalaise, en tamoul et en anglais. « Nous avons choisi la ‘Via Matris’ [le chemin de Croix de Marie], basée sur des méditations écrites au XIIIe siècle par les Servantes de Marie à Florence, en Italie, où elles avaient aussi un rosaire des Sept Douleurs de la Vierge », précise le père Cecil.

Le prêtre ajoute que l’exposition a été organisée durant le Carême parce que « la Vierge est celle qui a véritablement et pleinement participé au Chemin de Croix avec son fils, donc c’est la Mère qui nous guide vers Pâques ».

Avec cette exposition, « nous pouvons connaître plus en profondeur les histoires derrière les statues et les tableaux qui représentent la Vierge, et les sens profonds et le contexte expliquant pourquoi ces œuvres ont été créées de cette manière », souligne Cyril Gamini Fernando, rédacteur en chef de l’hebdomadaire catholique local Gnanartha Pradeepaya.

« Grâce à cette initiative, les catholiques sri-lankais ont eu l’occasion de mieux comprendre et connaître la Vierge Marie », confie Priyashantha Warnakula, une enseignante de l’École du dimanche, qui est satisfaite d’avoir de nouveaux contenus à utiliser pour ses élèves. « Nous sommes heureux d’avoir l’opportunité de corriger nos erreurs et d’approfondir ce que nous savions », ajoute Celine Fernando, un visiteur de la ville de Galle, sur la côte sud sri-lankaise.

(Avec Asianews)


CRÉDITS

Melani Manel Perera / Asianews