« L’Asie, terrain par excellence du dialogue entre les religions »

Le cardinal a préconisé des réunions de prière en commun, des groupes d’étude et de discussion, en particulier dans les écoles. « Le dialogue, a-t-il souligné, ne doit pas être conçu comme un moyen détourné de convertir les autres au christianisme. Il n’existe pas une paix bouddhiste, une paix juive, une paix hindoue, une paix musulmane non plus qu’une paix chrétienne ». Pour promouvoir la paix du monde, il incombe aux chefs des religions de se rencontrer et de lutter ensemble contre la pauvreté et la violence, pour combler l’écart entre riches et pauvres.

« L’Eglise catholique,a dit le cardinal Arinze, « a pour rôle de prier, de persuader, d’amener à la conversion des coeurs alors que monte autour d’elle le fondamentalisme religieux. Elle n’a ni armée ni police ni prisons. Elle rejette l’idée même d’une guerre religieuse, d’une croisade. Nous travaillons à répandre l’idée de la dignité de l’homme ».