Intensification de la répression policière contre certains groupes chrétiens

Il y est fait mention spéciale de la secte des « hurleurs » dont on dit qu’elle ne saurait être tolérée. Cette secte qui, lors du culte, invite ses adeptes à pousser des hurlements en public, avait été qualifiée de groupe contre-révolutionnaire dès 1982. Cependant, selon des observateurs compétents, la secte connaîtrait un développement étonnant et aurait des milliers d’adeptes à travers toute la Chine.

Il existe des douzaines de sectes de ce type en Chine, comme par exemple, la secte du « désert » dont les cérémonies ont lieu dans les champs. Le document parle aussi de l’arrestation de plus de 40 membres d’une autre groupe chrétien, suivi et observé par la police depuis plus de trois ans. Ce groupe compterait 76 membres dispersés dans diverses provinces de Chine y compris à Pékin. Il aurait organisé une campagne de propagande par correspondance dans laquelle il annonçait le jour du jugement dernier pour l’an 2 000. La dirigeante du groupe qui se prétendrait « La mère de Dieu » serait une institutrice entretenant des relations sexuelles avec les adeptes de la secte. Selon la circulaire policière, elle affirmerait que le sexe est la seule voie de salut.

Cependant les observateurs de la Chine religieuse font remarquer qu’il n’est pas rare que les rapports de police attribuent des motivations secrètes au secte chrétienne et il est difficile de vérifier la véracité des faits rapportés. Cependant il est bien connu que les villageois chinois surveillent de près les uns et les autres et il n’est pas facile à une secte de se livrer à des excès licencieux parmi eux sans provoquer de troubles.