Les évêques indiens rassemblés à Bangalore pour leur assemblée générale

La 35e assemblée générale de la Conférence épiscopale indienne (CBCI) a lieu à Bengalore jusqu’au 11 novembre, en présence de plus de 200 évêques du pays.

La Conférence épiscopale indienne (CBCI) a organisé sa 35^e assemblée générale à l’Académie nationale Saint-Jean des Sciences sociales, à Bengalore dans l’État du Karnataka, dans le sud de l’Inde. Plus de 200 évêques du pays sont rassemblés jusqu’au 11 novembre sur le thème de la synodalité : « L’appel à être une Église synodale ».

Pour cette même raison, le cardinal Mario Grech, secrétaire générale du Synode des évêques, participé à l’assemblée de la CBCI. Chaque diocèse catholique indien a pris part au chemin synodal demandé par le pape François pour les Églises du monde entier. À la suite de la publication du document pour l’étape continentale, il y a quelques jours , une nouvelle phase débute après l’étape diocésaine – alors que le processus synodal a été prolongé d’un an par le pape le mois dernier.

Les diocèses indiens ont échangé sur de nouvelles façons d’impliquer tout le peuple de Dieu dans la mission de l’Église. Dans ce but, Mgr Felix Machado, secrétaire général de la CBCI et archevêque de Vasai, a présenté quelques chiffres significatifs. Ainsi, les catholiques indiens sont estimés à près de 22 millions de fidèles. En Inde, l’Église catholique dirige environ 54 000 institutions éducatives ouvertes à tous les Indiens et accueillant près de 60 millions d’élèves, ainsi que plus de 20 000 hôpitaux, cliniques et dispensaires.

« Le dialogue n’est pas une option, mais une nécessité pour l’Église en Inde »

Vu le contexte indien, Mgr Machado a confié que « le dialogue n’est pas une option, mais une nécessité pour l’Église en Inde ». Durant une conférence de presse organisée le dimanche 6 novembre au soir, il a souligné que « l’Église en Inde cherche à construire la paix et à unir les gens ». Il a ajouté que l’Église veut vraiment se montrer « proche des migrants, des minorités et des marginalisés, des gens qui ont quitté l’Église, des jeunes, des femmes, et dans ce contexte, chaque membre de l’Église est appelé à jouer un rôle actif ».

Lundi matin, Mgr Leopoldo Girelli, nonce apostolique, a présidé une célébration eucharistique avec l’ensemble des évêques indiens afin d’ouvrir l’assemblée générale. Dans son homélie, il a invité les évêques à se joindre aux intentions de prières suggérées par le pape François pour le mois de novembre, qui sont adressées à Dieu pour les enfants qui souffrent, en particulier ceux qui sont sans-abri, orphelins et victimes de la guerre.

De plus, en citant un passage de la lettre de saint Paul à Tite, il a souligné quelques qualités qui doivent être présentes parmi les évêques : « Il faut […] que le responsable de communauté soit sans reproche […] il doit être accueillant, ami du bien, raisonnable, juste, saint, maître de lui. » (Tt 1, 7-8) Selon Mgr Girelli, les évêques doivent donc être « fidèles, dignes de confiance et au-dessus de tout reproche en tant qu’intendants de Dieu ». En citant saint Paul VI, le nonce a également ajouté que les évêques indiens doivent « annoncer l’Evangile aux hommes de notre temps », un effort qui est « sans nul doute un service rendu à la communauté des chrétiens, mais aussi à toute l’humanité » (Exhortation apostolique Evangelii nuntiandi, 1).

(Avec Asianews)