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Organisé pendant le mois de la Bible, un colloque a abordé la question de la diffusion des écrits apocryphes en indonésien

18 mars 2010
Chaque année, pendant le mois de septembre, l’Eglise catholique en Indonésie propose différentes activités bibliques. Le 8 septembre dernier, l’université catholique d’Atma Jaya, à Yogyakarta, a organisé un colloque abordant la question de la diffusion en indonésien des écrits apocryphes (1), sujet qui inquiète et heurte la foi des catholiques en Indonésie, surtout après la publication de best-sellers tels La Vérité sur Jésus ou le Da Vinci Code qui se basent en partie sur ces documents et sur la théorie du complot pour remettre en cause les fondements de la foi chrétienne.


Le Forum de la société catholique indonésienne (FMKI) invite ses membres à agir contre le fondamentalisme et le matérialisme


Créé en 1998 par des catholiques engagés en politique et dans la vie sociale, le Forum de la société catholique indonésienne (FMKI) a tenu son assemblée nationale, la sixième du genre, à Surabaya, capitale de Java-Est, du 27 au 29 septembre dernier. Les 130 représentants de ses 25 branches, présentes dans toutes les provinces du pays à l’exception d’Aceh, ont adopté une motion appelant les catholiques du pays à combattre le fondamentalisme religieux aussi bien que le matérialisme économique, sources d’une déshumanisation de la vie sociale. Les catholiques indonésiens représentent environ 4 % des 235 millions d’habitants de la République unitaire d’Indonésie.


L’évêque de Sibolga, dont le territoire comprend l’île de Nias, déplore l’inadéquation de l’aide apportée par les ONG et le gouvernement indonésien aux besoins réels de la population


Selon Mgr Ludovikus Simanullang, évêque du diocèse catholique de Sibolga, l’aide apportée et les projets soutenus par le gouvernement indonésien ainsi que par les ONG ont des effets négatifs sur la population de l’île de Nias. Peuplée de 720 000 habitants, cette île, située au large de la côte occidentale de Sumatra, a été frappée par le tsunami du 26 décembre 2004, les vagues géantes y faisant 150 morts, puis par un puissant tremblement de terre, le 28 mars 2005, qui a tué plus de 500 personnes (1).


A l’occasion du 62ème anniversaire de l’indépendance, les responsables religieux appellent à la sauvegarde du pluralisme


Dix-huit responsables religieux représentant le bouddhisme, le catholicisme, le confucianisme, l’islam et le protestantisme ont publié un message commun à l’occasion du 62ème anniversaire de l’indépendance de l’Indonésie. Diffusée le 18 août dernier, la déclaration appelle à la sauvegarde du pluralisme dans la République unitaire d’Indonésie, nom officiel de l’Indonésie.


Dans différentes municipalités où des principes de la charia sont appliqués, des non-musulmans témoignent des pressions exercées contre eux


Depuis 2002, une vingtaine de municipalités et districts à travers le pays ont pris des décrets et ordonnances inspirés de la charia. Passés à la faveur de la décentralisation, ces textes criminalisent des conduites prohibées par la loi islamique, telle que l’adultère, la consommation d’alcool ou encore la prostitution ; d’autres textes imposent le port du voile islamique à toute personne de sexe féminin. Censés être applicables aux seuls musulmans, ces derniers textes s’imposent en fait à tous et provoquent un certain malaise au sein des communautés non musulmanes.


MISSIONNAIRE EN INDONÉSIE :EXPÉRIENCES, RÉFLEXIONS ET PERSPECTIVES


Introduction<br />En f&eacute;vrier 2005, Andian Husseini, un jeune militant du Comit&eacute; indon&eacute;sien pour la solidarit&eacute; islamique (KISDI), organisation islamiste consid&eacute;r&eacute;e comme extr&eacute;miste, m&rsquo;a rendu visite. Je ne connaissais Andian Husseini que par ses articles, toujours tr&egrave;s durs mais objectifs, publi&eacute;s dans le journal islamiste Republica. A l&rsquo;&eacute;poque, il r&eacute;alisait, &agrave; Kuala Lumpur, une &eacute;tude sur […]


Des religieuses italiennes et cinq religieuses indonésiennes viennent de fonder le premier monastère bénédictin féminin d’Indonésie


Plusieurs religieuses italiennes et cinq religieuses de l’ordre de St Benoît viennent d’ouvrir, à Kupang, au Timor occidental, le premier monastère de bénédictines d’Indonésie. Le 5 mai dernier, le secrétaire général de la municipalité de Kupang, Gabriel Kahan a coupé le ruban d’inauguration du monastère Notre-Dame de Grâce. Le nonce apostolique, Mgr Leopoldo Girelli, et l’archevêque de Kupang, Mgr Petrus Turang, ont ensuite concélébré l’Eucharistie, entourés par plus de 300 participants, prêtres, religieuses et fidèles (1). Dans son homélie, l’archevêque a exprimé sa joie d’avoir un monastère de religieuses bénédictines dans son diocèse de Kupang, capitale de la province Nusa Tenggara Timur : « C’est vraiment une bénédiction divine et une grâce pour notre Eglise et pour la société indonésienne. »


A Bali, le diocèse catholique de Denpasar peine à susciter de nouvelles vocations sacerdotales ou religieuses


Sur l’île de Bali, très majoritairement hindoue, la petite minorité catholique – 6 000 personnes sur un total d’un peu plus de 3,1 millions d’habitants –, l’évêque du diocèse catholique de Denpasar, Mgr Yosef Bria, estime relativement satisfaisant le nombre de prêtres qui sont au service de ses diocésains. Avec 37 prêtres, dont trois poursuivent actuellement leurs études à l’étranger, il se dit plutôt heureux. Toutefois, le 29 avril dernier, à l’occasion de la Journée mondiale des vocations, il a souligné que la relève n’était pas nécessairement au rendez-vous. Des initiatives, tel un « concert pour les vocations », a donc été organisé pour sensibiliser la jeunesse catholique à l’importance des vocations sacerdotales et religieuses dans l’Eglise.


A Bornéo, le manque de prêtres est imputé au contexte culturel ainsi qu’à la faiblesse de la formation à la vie de l’Eglise au sein des familles


Dans le diocèse de Ketapang, un récent colloque a réuni prêtres, religieuses et laïcs autour du thème : « Formation à la vie chrétienne dans les familles et vocations sacerdotales dans la société d’aujourd’hui. » Situé à Kalimantan, sur la partie indonésienne de l’île de Bornéo, le diocèse de Ketapang forme « une Eglise manquant de prêtres et où les vocations sacerdotales parmi les jeunes sont rares ». A partir de ce constat, le premier prêtre catholique issu des populations dayaks (1), le P. Zacharias Lintas, s’est interrogé sur les raisons de ces faiblesses.


Lors d’un colloque visant à promouvoir la tolérance entre les religions, la réalité de la Shoah est publiquement affirmée


Une conférence visant à promouvoir la tolérance religieuse et à affirmer la réalité de la Shoah s’est ouverte le 12 juin dernier à Bali, associant des rabbins, des témoins de l’holocauste et des responsables musulmans, rapporte l’Agence France-Presse. Cette réunion se déroulant à Jimbaran se voulait être une « anti-conférence de Téhéran » : en décembre 2006, l’Iran avait organisé une conférence mettant en question le génocide des juifs durant la seconde guerre mondiale, ce qui avait suscité une indignation mondiale. Elle était financée par la Libforall Foundation, organisation américaine qui s’est donné pour tâche de lutter contre l’extrémisme islamique dans le monde musulman en soutenant des leaders religieux modérés.