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A Bornéo, le manque de prêtres est imputé au contexte culturel ainsi qu’à la faiblesse de la formation à la vie de l’Eglise au sein des familles

18 mars 2010
Dans le diocèse de Ketapang, un récent colloque a réuni prêtres, religieuses et laïcs autour du thème : « Formation à la vie chrétienne dans les familles et vocations sacerdotales dans la société d’aujourd’hui. » Situé à Kalimantan, sur la partie indonésienne de l’île de Bornéo, le diocèse de Ketapang forme « une Eglise manquant de prêtres et où les vocations sacerdotales parmi les jeunes sont rares ». A partir de ce constat, le premier prêtre catholique issu des populations dayaks (1), le P. Zacharias Lintas, s’est interrogé sur les raisons de ces faiblesses.


Lors d’un colloque visant à promouvoir la tolérance entre les religions, la réalité de la Shoah est publiquement affirmée


Une conférence visant à promouvoir la tolérance religieuse et à affirmer la réalité de la Shoah s’est ouverte le 12 juin dernier à Bali, associant des rabbins, des témoins de l’holocauste et des responsables musulmans, rapporte l’Agence France-Presse. Cette réunion se déroulant à Jimbaran se voulait être une « anti-conférence de Téhéran » : en décembre 2006, l’Iran avait organisé une conférence mettant en question le génocide des juifs durant la seconde guerre mondiale, ce qui avait suscité une indignation mondiale. Elle était financée par la Libforall Foundation, organisation américaine qui s’est donné pour tâche de lutter contre l’extrémisme islamique dans le monde musulman en soutenant des leaders religieux modérés.


A Djakarta, des chrétiens ont débattu avec le Front des défenseurs de l’islam des fermetures contraintes de lieux de culte


Le 19 juin dernier, dans un hôtel de la capitale, environ 150 personnes se sont réunies pour débattre du problème des fermetures contraintes de lieux de culte en Indonésie. Le caractère exceptionnel d’un tel débat tenait en la présence dans une même enceinte de chrétiens, catholiques et protestants, et d’une trentaine de membre du Front Pembela Islam (FPI, Front des défenseurs de l’islam). Cette dernière organisation islamiste s’est fait connaître par ses actions, parfois violentes, pour veiller au respect des préceptes de la loi islamique à Djakarta et dans sa région.


Bornéo : les responsables religieux promettent de lutter pour la préservation des forêts


A Bornéo, dans la province de Kalimantan-Ouest, les responsables religieux ont terminé leurs échanges sur la préservation des forêts par la promesse de pratiquer et de promouvoir la protection de l’environnement. Bouddhistes, confucéens, catholiques, protestants, hindous et musulmans, ces responsables participaient à un colloque, le 7 juin dernier, sur la « Protection de la nature et des forêts pour un croyant ». L’initiative était organisée et financée par une structure commune à l’Union européenne et au gouvernement indonésien visant à protéger les forêts indonésiennes (1).


Selon le ministre des Affaires religieuses, l’islam, par nature, privilégie fondamentalement la monogamie


« Par nature, l’islam privilégie fondamentalement la monogamie et, dans certains cas limités et rares, la polygamie est tolérée. » Tels sont les propos tenus par Muhammad Maftuh Basyuni, ministre des Affaires religieuses, le 27 juin dernier, après une audience à la Cour constitutionnelle, suite à une plainte déposée, en mai dernier, par un musulman, après que son épouse lui a refusé le droit de prendre une deuxième femme, en vertu de la loi de 1974 sur le mariage.


Java-Est : le bras de fer continue entre le responsable d’une école coranique désireux de conduire la prière en arabe et en indonésien et le chapitre local du Conseil indonésien des oulémas


Le 2 avril dernier, Mahmud Zubaidi, responsable du chapitre de Malang du Conseil indonésien des oulémas (MUI), a déclaré que son organisation ne révoquerait pas l’édit pris deux ans plus tôt interdisant la conduite de la prière musulmane en indonésien. Il réagissait à une plainte déposée contre lui et trois de ses collègues ainsi que contre le régent du district de Malang, par Muhammad Yusman Roy, responsable d’un internat islamique (pondok) de Malang, à Java-Est.


La mention obligatoire de la religion sur les cartes d’identité est contestée


La religion est une mention obligatoire de la carte d’identité indonésienne (1). Des voix exigent pourtant sa disparition, au nom de la liberté et pour prévenir les violences. « Des personnes sont tuées dans des conflits sectaires car la religion est mentionnée sur les cartes », a affirmé à l’AFP Maya Safira, du Mouvement pour l’intégration nationale, une ONG basée à Djakarta (2). Les murs du local de cette association sont tapissés de symboles des différentes religions, pour illustrer la tolérance au nom de laquelle elle milite pour une carte d’identité « religieusement anonyme ».


Timor occidental : l’évêque d’Atambua lance un appel pour que les chefs coutumiers reconnaissent aux jeunes célibataires le droit de propriété


Au Timor occidental, l’évêque d’Atambua, Mgr Anton Pain Ratu, a demandé aux populations autochtones de son diocèse d’accorder le droit de propriété à leurs enfants adultes. « Selon le système social traditionnel des populations autochtones des districts de Belu et du Centre-Nord du Timor, les jeunes célibataires n’ont aucun droit de propriété. Ce qu’ils ont gagné par leur travail doit être remis aux parents et être utilisé pour toute la famille », a expliqué l’évêque. « N’ayant pas le droit de propriété, les jeunes célibataires sont économiquement pauvres et sans pouvoir. Ils sont traités comme des mineurs, totalement dépendants des parents », a insisté Mgr Pain Ratu devant les 112 personnes réunies pour une récollection, le 24 mars dernier, à Betun, ville située à 80 km au sud d’Atambua. Les participants étaient appelés à échanger sur le thème : « Développer de nouveaux comportements : donner son cœur aux jeunes. »


Pour éviter de voir sa maison détruite, un pasteur protestant accepte de ne plus y célébrer de service religieux


Le 16 avril dernier, un pasteur protestant installé à Kace, village de la province de Bangka, une île située sur la côte nord-est de Sumatra, a été contraint de retirer les principaux signes et objets qui identifiaient sa demeure privée comme un lieu de culte chrétien. Il en a ôté une grande croix et un autel, se conformant ainsi à la volonté de la majorité musulmane de son voisinage qui avait menacé, dans le cas contraire, de détruire sa maison.


Les jeunes catholiques de Djakarta s’engagent devant Dieu, l’Eglise et la société


Le 22 avril dernier, pour marquer le 200e anniversaire de la fondation du diocèse de Djakarta, 5 000 jeunes catholiques se sont engagés à faire partie de la « Génération plus ». « Nous, jeunes catholiques (OMK, acronyme indonésien) de l’archidiocèse de Djakarta, appartenons à la Génération plus. Premièrement, nous obéissons à Jésus Christ en consacrant nos vies à l’Eglise et à la société. Deuxièmement, nous pensons, agissons et nous comportons de façon positive. Troisièmement, nous rendons grâce à Dieu pour nos vies », disait le manifeste des OMK de Djakarta.