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Irian Jaya : le 38ème anniversaire de la fondation du mouvement indépendantiste s’est déroulé dans un calme relatif


Le 38ème anniversaire de la fondation du mouvement d’indépendance de l’Irian Jaya a été célébré dans un calme relatif. Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont pris part à différentes cérémonies (levées de drapeau, services religieux) à travers tout le territoire. Les heurts avec les forces de l’ordre, redoutés par certains, n’ont pas eu lieu. Les forces de sécurité ont fait usage de leurs armes (pour des tirs de semonce) à Timika, une ville située non loin de la mine d’or et de cuivre exploitée par Freeport McMoRan ; les 28 blessés recensés dans cette ville ont été victimes de mouvements de foule et non pas de balles.


Florès : retour à son lieu d’origine d’une pierre d’autel de la religion traditionnelle


Début décembre, dans l’île de Florès, majoritairement catholique, le P. Matheus Bala, curé du diocèse de Larantuka, a célébré une messe devant 500 catholiques, dans une chapelle en ruine du village de Nawokotek, afin de rendre à la population locale une pierre d’autel appelée “nuba nara” qui servait autrefois aux rites de la religion traditionnelle animiste.


Amboine : le parlement a refusé un plan militaire de ségrégation des communautés chrétienne et musulmane


La Commission parlementaire indonésienne chargée des affaires de l’archipel des Moluques a rejeté un plan présenté par les militaires pour délimiter des zones chrétiennes et musulmanes séparées afin de mettre fin aux conflits interreligieux qui ensanglantent la région depuis le mois de janvier 1999 (11). L’idée de l’armée était d’attribuer des îles différentes à chacune des deux communautés, et de délimiter des quartiers séparés dans la ville même d’Amboine.


Les responsables des Eglises chrétiennes jugent très sévèrement l’agression dont a été victime une école de théologie


Les responsables catholiques et protestants jugent sévèrement l’agression subie par une école de théologie de la région de Djakarta et dénoncent la lenteur et l’inefficacité avec lesquelles la police a répondu à leurs appels au secours. Dans un communiqué de presse daté du 17 décembre, les responsables de la Persekutuan Gereja-gereja di Indonesia (PGI, Communion des Eglises d’Indonésie) condamnent l’agression perpétrée contre l’école de théologie protestante Doulos, du village de Cipayung, à Djakarta-Est, dans la nuit du 15 décembre, par des musulmans. D’après les témoins, l’attaque a commencé quand une cinquantaine de personnes ont envahi le campus, incendié les véhicules du parking et jeté des engins incendiaires contre les bâtiments. Peu après, ce sont plus de 200 attaquants, vêtus de blanc, qui ont pénétré dans les bâtiments et agressé les résidents à l’arme blanche. Un étudiant a été tué et 20 autres blessés.


Le général Wiranto a accepté de répondre aux questions de la commission d’enquête sur Timor-Oriental mais nie l’existence d’un plan de destruction du territoire


Après avoir refusé une première fois, le 22 décembre, de se présenter devant la commission d’enquête indonésienne sur les événements du Timor-Oriental au cours du mois de septembre, le général Wiranto a finalement accepté de répondre aux questions de la commission, le 24 décembre.


Moluques : l’évêque catholique d’Amboine demande au président A. Wahid de procéder aux remplacements des dirigeants de la province


Mgr Petrus Canisius Mandagi, évêque d’Amboine, a demandé au président Abdurrahman Wahid de faire procéder aux changements des responsables civils et militaires aux Moluques afin de tenter de mettre fin au conflit communautaire qui a redoublé d’intensité ces dernières semaines. Accompagné du nonce apostolique en Indonésie, Mgr Renzo Fratini, Mgr Mandagi a rencontré le président indonésien le 5 janvier dans son palais présidentiel de Djakarta. “J’appelle cela un rafraîchissement par la tête. Les dirigeants doivent être remplacés non parce qu’ils sont mauvais ou incapables, mais plutôt parce qu’ils ont été usés par un conflit qui s’éternise », a déclaré l’évêque d’Amboine.


Aceh : manifestation monstre pour demander un référendum sur l’indépendance


Les partisans d’un référendum sur l’indépendance d’Aceh ont réuni environ 500 000 personnes (les organisateurs avancent le chiffre d’un million) lundi 8 novembre à Banda Aceh, capitale de la province d’Aceh, au nord de l’île de Sumatra. Cette manifestation, une manifestation “monstre” lorsque l’on sait que la province ne compte pas plus de cinq millions d’habitants, relance de façon spectaculaire la question de l’avenir de la province d’Aceh au sein de l’Indonésie. Déjà, en octobre dernier, des étudiants étaient descendus dans la rue pour réclamer un référendum sur l’auto-détermination.


Timor occidental : la commission indonésienne des droits de l’homme demande à son gouvernement de prononcer la dissolution des milices anti-indépendantistes


Au cours d’une conférence de presse, le 1er novembre dernier, la Commission nationale des droits de l’homme a révélé qu’elle était en possession de preuves formelles attestant les violations des droits de l’homme commises par les milices pro-indonésiennes à l’encontre des réfugiés du Timor-Oriental qui, au nombre de 230 000, sont encore parqués dans les camps de la partie occidentale de l’île. Selon les déclarations de la commission, quelque 21 groupes de miliciens y sévissent et s’y livrent à des enlèvements, des détentions arbitraires, des violences exercées contre les femmes. “La liberté d’action qui leur est laissée, a ajouté le porte-parole de la commission, a créé la terreur chez les réfugiésOnt été citées nommément diverses équipes de miliciens accusés de terroriser les pensionnaires des divers camps de Kupang, particulièrement ceux d’entre eux qui expriment leur intention de retourner au pays. Des témoins ont révélé que chaque milicien prenait sous sa coupe 10 à 15 réfugiés qu’il contrôlait absolument.


Timor occidental : l’évêque d’Atambua demande aux catholiques de rendre les biens volés au Timor-Oriental


L’évêque d’Atambua au Timor occidental a demandé aux catholiques de son diocèse de rendre les biens volés au Timor-Oriental à la faveur du chaos qui a suivi le référendum du 30 août dernier, référendum qui a vu les Timorais de l’Est se prononcer massivement en faveur de l’indépendance de leur territoire et qui a marqué le début d’une campagne de destruction du Timor-Oriental par les milices pro-indonésiennes, soutenues par l’armée indonésienne.