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Sumatra : des écoles catholiques refusent de déclarer l’effectif de leurs élèves d’origine chinoise

18 mars 2010
En septembre 1994, le gouvernement de la province de Jambi a ordonné à toutes les écoles de la province de déclarer le nombre de leurs élèves chinois, afin de vérifier qu’aucune école n’accueille plus de quarante pour cent d’élèves d’origine chinoise.


Le guide d’action des catholiques vient d’être révisé


La révision des “Principes d’action des catholiques indonésiens” a été la tâche principale de la conférence des évêques réunie en session plénière annuelle du 7 au 17 novembre 1994. La dernière mise à jour remontait à 1970. Le guide donne des directives aux catholiques qui s’engagent dans la vie économique, la politique, la culture, l’enseignement, les services de santé. Il traite aussi des problèmes des femmes, des moyens de communication sociale, des relations entre religions et d’autres problèmes de société. Il indique les principes à respecter dans le service de la foi par la catéchèse, la prédication, les exercices spirituels, la sainte Ecriture. “Ce directoire”, a déclaré Mgr Julius Darmaatmadja, archevêque de Semarang, président de la conférence épiscopale, promu cardinal en octobre, “devrait nous servir à tous de référence dans nos efforts pour bâtir l’Eglise d’Indonésie, qui doit être une Eglise engagée avec toute la population du pays dans la lutte pour le progrès national. Le nouveau guide d’action préparera les catholiques à prendre leur part dans le deuxième plan de développement de vingt-cinq ans du gouvernement indonésien qui démarrera en avril 1996. Etre Eglise catholique en Indonésie signifie que l’Eglise et tous ses fidèles sont pleinement catholiques et pleinement indonésiens”.


Des musulmans s’opposent au plan de décentralisation politique mis en place par le gouvernement


Le projet gouvernemental de donner davantage d’autonomie aux districts va sérieusement affecter les intérêts des musulmans, a déclaré Hasan Basri, président du conseil indonésien des ulémas (Majelis Ulama Indonesia). Il s’adressait, le 7 décembre 1994, à la commission parlementaire chargée des questions de sécurité.


La situation des droits de l’homme s’est détériorée en 1994, estime l’Institut indonésien d’aide judiciaire


Lors d’une conférence de presse donnée à Jakarta le 9 décembre 1994 à l’occasion de la Journée des droits de l’homme, l’Institut indonésien d’aide judiciaire (Yayasam Lembaga Bantuan Hukum Indonesia) a déclaré que les violations des droits de l’homme en Indonésie avaient été plus nombreuses et plus graves en 1994 qu’au cours des années précédentes.


Madura : des musulmans s’inquiètent des progrès du christianisme


A la réunion annuelle du Conseil indonésien pour la propagation de l’islam, un chef musulman de Madura, Ramadhan, a signalé l’apparition de chrétiens dans les régions rurales de cette île située au nord de Java. Auparavant, dit-il, on ne rencontrait guère de chrétiens à Madura que dans les agglomérations, chez les gens venus de Java ou parmi les commerçants chinois. Aujourd’hui, les chrétiens passent inaperçus dans la vie de tous les jours, ils vivent comme les autres, parlent le même dialecte, portent le costume et la coiffe de velours noir (peci) traditionnels.


Leur position est devenue plus difficile mais les chrétiens d’Indonésie n’ont aucune raison de voir l’avenir en noir, pense un professeur jésuite


Le père jésuite Franz Magnis-Suseno, 58 ans, professeur de philosophie à l’institut Driyarkara et à l’université d’Etat de Jakarta, vit en Indonésie depuis 1961. Il en a acquis la citoyenneté. Dans une interview datée du 16 août 1994, il analyse ainsi la situation des chrétiens en Indonésie.


Sulawesi : des ouvriers de Timor Oriental disent avoir été convertis de force à l’islam


Bonifacio Francisco a fait partie du premier groupe de trente ouvriers emmenés par l’agence Tiara, de Jakarta, qui recrutait de la main d’oeuvre de Timor Oriental. Ils ont été embauchés en 1984 par Inco Sorosco, qui exploite une mine de nickel dans le district de Maros, au sud de Sulawesi (Célèbes). Au bout de dix ans, Francisco a pu repartir dans son pays. Sur le chemin du retour, le 3 août, il a donné le témoignage suivant :


Les chefs musulmans envisagent d’abandonner la circoncision pour attirer de nouveaux adeptes


Au cours d’une interview accordée à des journalistes le 2 septembre au siège du Muhammadiyah, la deuxième plus grande organisation islamique d’Indonésie, un membre du comité de direction, Muszakir Fauzi, a déclaré que les dirigeants de l’organisation sont d’accord pour estimer que le plus important, pour quelqu’un qui désire embrasser l’islam, c’est d’observer ses principes essentiels. “Beaucoup de non-musulmans, a ajouté Fauzi, voudraient embrasser l’islam, mais ils ont peur de la circoncision. Or la circoncision n’est pas indispensable pour devenir musulman. Elle n’a pas de valeur particulière dans les rites islamiques. C’est comme de se couper les cheveux ou les ongles


Cinq pour cent des instituts d’enseignement supérieur sont catholiques


Le président de l’APTIK (13), association des établissements catholiques d’enseignement supérieur, Pierre Canisius Haryasudirja, a donné le 22 juillet 1994 en quelques chiffres un aperçu de la situation de ses membres.


La catéchèse prend des formes différentes dans les paroisses et à l’école


Dans une interview donnée le 15 septembre à Yogyakarta à l’agence UCAN, le père jésuite F.X. Adisusanto a décrit les deux branches de l’enseignement catéchétique en Indonésie, selon qu’il s’adresse aux catéchumènes et aux fidèles dans les paroisses ou aux élèves des écoles.