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Signature d’un accord de coopération entre l’Université royale d’agriculture de Phnom Penh et l’Institut supérieur technique agricole Saint-François

18 mars 2010
Le 15 octobre dernier, un protocole d’accord a été signé entre l’Université royale d’agriculture de Phnom Penh et le tout nouvel Institut supérieur technique agricole Saint-François de Takéo, en présence de Chan Sarun, ministre de l’Agriculture, du président de l’Université royale d’agriculture, du gouverneur de la province de Takéo et de Mgr Emile Destombes, MEP, vicaire apostolique de Phnom Penh. Cet accord reconnaît la création officielle de l’Institut supérieur d’agriculture Saint-François et la coopération avec l’Université royale d’agriculture de Phnom Penh, qui s’engage à préparer le programme de formation et à fournir des professeurs compétents.


Plus de 3 000 fidèles venus de tout le pays se sont réunis à Taing Kok pour célébrer la clôture du jubilé des 450 ans de présence de l’Eglise catholique dans le pays


Le 3 décembre dernier, premier dimanche de l’Avent, plus de 3 000 fidèles catholiques, venus de tout le pays, se sont réunis à Taing Kok, au centre du Cambodge, pour célébrer la clôture du jubilé des 450 ans de présence de l’Eglise catholique dans le pays (1). Mgr Salvatore Pennachio, nonce apostolique, qui a présidé la célébration eucharistique entouré des responsables de l’Eglise locale et d’une soixantaine de prêtres ouvrant dans le pays, a souligné combien la mission de l’Eglise, commencée il y a près de 2 000 ans, se poursuivait aujourd’hui avec courage, dans la fidélité et la persévérance jusqu’en terre cambodgienne.


LE POINT SUR LA SITUATION POLITIQUE ET SOCIALE


La présence permanente des Khmers rouges reste l’un des principaux problèmes auxquels doit faire face le nouveau gouvernement cambodgien. Faut-il, pour réaliser une véritable “réconciliation nationale”, les intégrer dans la vie politique du pays ou tenter de les supprimer par tous les moyens ? Le prince Ranariddh, premier-premier ministre du Royaume, penche pour la première solution et suit en cela les conseils de Sihanouk. Hun Sen, second-premier ministre et ancien khmer rouge dissident, préférerait la solution forte. Pendant que les négociations s’éternisent, le sang continue de couler dans les provinces reculées. Derrière les agitations de surface et les déclarations, chaque faction semble chercher à gagner du temps tout en se positionnant au mieux pour l’après-Sihanouk.


Dans un pays où l’analphabétisme est très répandu, l’Eglise fait appel aux techniques audio-visuelles pour prêcher la Bonne Nouvelle


Du 16 au 20 août dernier, vingt-quatre catéchistes venus de tout le pays ont suivi à Phnom Penh une session de formation aux techniques audiovisuelles. Organisée par le Centre des communications sociales de l’Eglise catholique locale, la session avait pour objectif d'”éveiller les talents des catéchistes pour communiquer la Bonne Nouvelle par différents moyens et pas seulement par de longs et magistraux exposés”. Une formation de base aux techniques de communication orale et audiovisuelle a été dispensée, mettant l’accent sur les méthodes permettant de rendre interactive la communication au sein d’un groupe.


Le nombre de catéchumènes qui se préparent au baptême lors la nuit de Pâques est un signe du renouveau de l’Eglise catholique au Cambodge


Le 13 février dernier, à l’occasion du premier dimanche de carême, un total de 174 catéchumènes ont été appelés solennellement à recevoir le baptême, le 26 mars prochain, lors de la veillée pascale. La cérémonie a eu lieu dans les trois circonscriptions ecclésiastiques qui constituent l’Eglise catholique du Cambodge, à savoir le vicariat apostolique de Phnom Penh et les deux préfectures apostoliques de Battambang et de Kompong Cham. Pour les fidèles de la petite communauté catholique du Cambodge, cette cérémonie et le nombre des catéchumènes témoignent du renouveau de leur Eglise.


Des responsables catholiques précisent la place de l’Eglise dans le débat politique national


Au sein d’une conjoncture politique agitée, caractérisée ces dernières semaines par la levée de l’immunité parlementaire de trois députés de l’Assemblée nationale, dont Sam Rainsy, chef de l’unique parti d’opposition (1), des responsables catholiques ont précisé la place que, selon eux, l’Eglise est appelée à tenir dans le débat national. Selon Mgr Emile Destombes, vicaire apostolique de Phnom Penh, l’Eglise n’est pas engagée en tant que telle dans le débat politique, mais elle ne se désintéresse pas pour autant de la chose politique. “Si nous considérons le politique dans l’acception générale de ce terme, il est évident que l’Eglise ne peut y être étrangère. Chaque fois que l’Eglise parle de paix, de justice, de pardon et de solidarité, par exemple, on peut dire que l’on est au cour de la vie politique d’une société donnée a précisé Mgr Destombes, dans un entretien accordé à l’agence Ucanews au début du mois de mars (2).


L’ordination de deux diacres originaires d’Amérique latine témoigne du renforcement progressif du clergé de l’Eglise catholique du Cambodge


Le 5 juin dernier, devant une assemblée de fidèles d’un millier de personnes, deux missionnaires originaires d’Amérique latine ont été ordonnés au diaconat, en vue du ministère sacerdotal. Le Colombien John Albey Munoz, 34 ans, et l’Equatorien Jose Ivan Campana, 30 ans, appartiennent à l’Institut des Missions Etrangères de Yarumal, dont le siège est en Colombie. Le P. Omer Giraldo, coordinateur des missionnaires de Yarumal pour l’Asie, a expliqué que ces deux ordinations marquaient le dixième anniversaire de la présence de la société missionnaire latino-américaine au Cambodge. “Les deux nouveaux diacres retourneront dans leurs pays respectifs pour terminer leurs études et être ordonnés prêtres. Ils reviendront ensuite ici pour accomplir leur vocation missionnaire au Cambodge a-t-il précisé.


A Phnom Penh, une fondation chrétienne prend en charge et soigne des enfants sidéens


Maigre avec de grands yeux et la tête rasée, Sitha est un petit garçon de 3 ans qui connaît déjà la maladie, la séparation et la mort. Son papa est mort et il ne vit pas avec sa maman. Sitha sait bien qu’il est, lui aussi, malade comme sa maman et que son père est mort, mais il ne sait pas de quelle maladie il s’agit. Il sait seulement que sa maman est malade, qu’elle reste à la maison, tandis que lui est ici avec les autres garçons qui, comme lui, vivent en dehors de leur famille. “Mes parents me manquent beaucoup murmure Sitha, les yeux baissés, dans cette maison où vivent dix-huit autres enfants âgés de 3 mois à 11 ans, sidéens comme lui. Ils vivent dans cette maison, à Phnom Penh, pour y être soignés, dans un foyer qui fait partie d’une fondation baptisée “Jeunes pousses” et gérée par les missionnaires de Maryknoll.


L’inauguration d’une extension d’un lycée et d’un centre pour malades du sida témoigne de l’enracinement de l’Eglise catholique dans le sud du pays


Dimanche 26 février dernier, c’est une foule peu ordinaire qui s’est réunie à la paroisse Notre-Dame du Sourire de Chomkartieng, dans la province de Takeo, à environ 70 km. au sud de Phnom Penh. Près de 550 chrétiens, catéchumènes ou “chercheurs de Dieu selon l’expression du P. Olivier Schmitthaeusler, venant des paroisses de Choumkiri (province de Kampot), de Kirivong (Takeo) et de Phnom Penh, s’étaient joints aux jeunes de la paroisse Notre-Dame du Sourire (environ 150) pour accueillir le nonce apostolique, Mgr Salvatore Pennacchio, et le vicaire apostolique de Phnom Penh, Mgr Emile Destombes, dont dépend la paroisse de Chomkartieng. L’objet du rassemblement était l’inauguration d’une extension du lycée Saint-François, fondé en 2003.


Trente-quatre ans après leur expulsion du Cambodge, les Amantes de la Croix se réimplantent à Kompong Cham


Le 21 mars dernier, Sour Ang Songvat et Sour Bouang Buntharin ont prononcé leurs voux temporaires de religieuses des Amantes de la Croix, congrégation féminine implantée au Cambodge depuis 1772 qui a traversé tous les bouleversements de l’histoire contemporaine de ce pays. La cérémonie s’est déroulée à Kompong Cham, Mgr Antonysamy Susairaj, préfet apostolique de Kompong Cham, recevant les voux des deux jeunes religieuses cambodgiennes. Elle a marqué le retour au Cambodge des Amantes de la Croix, absentes depuis leur expulsion en mai 1970 par le gouvernement militaire dirigé par Lon Nol.