Terme(s) recherché(s) :




CES SECTES QUI INQUIETENT LE JAPON


Les Japonais disent volontiers être nés shintoïstes, s’être mariés chrétiens et vouloir être enterrés bouddhistes. Ce qui indique une approche pour le moins pragmatique de la religion. Depuis des lustres, le rituel de la naissance est shintoïste, celui des funérailles bouddhiste. Mais le mariage chrétien les attire et c’est quelque chose de relativement nouveau. Ils se disent aussi très attachés aux religions traditionnelles et aux rites de passage comme les fêtes du nouvel an, tout en avouant les trouver un peu poussiéreuses et sentant le renfermé. Ils qualifient même quelquefois le bouddhisme de religion des morts, utile pour être enterré mais sans plus de conséquence. Le déclin des anciennes religions a laissé un vide. Pour le remplir est apparue une myriade de religions nouvelles. Le mouvement a commencé avec la restauration Meiji de 1868, cette révolution qui a projeté le Japon dans le monde moderne. Du point de vue des Occidentaux qui conçoivent habituellement la religion comme un ensemble de doctrines touchant exclusivement le sens profond de la vie, tout cela est étrange. Pourtant, ces “nouvelles religions” leur apparaissent encore bien plus étranges. Elles sont estimées à prés de 3 000 pour une population de 125 millions de personnes. Elles vont du groupuscule à la puissance politique en passant par la sanglante secte Aum (suprême vérité). On ne peut oublier qu’un Japonais sur cinq se réclame de l’une ou l’autre de ces religions. L’attaque au gaz dans le métro de Tôkyô l’an dernier a choqué les Japonais. Jusque-là se posait la question de savoir d’où vient la propension du Japon à générer ces “nouvelles religions”. Le flot de nouvelles qui nous parviennent sur les horreurs engendrées par le culte de Shoko Asahara soulève bien d’autres questions de fond. Qu’est-ce qui a conduit le Japon à une telle poussée de folie, à ce sadisme du culte Aum, avec cette brutalité dans le traitement de ses propres fidèles, à cette volonté insensée de dominer le monde ? Etait-ce seulement une folie issue de l’imagination tarée de quelques inadaptés sociaux ? Ou bien l’annonce d’un malaise plus profond et plus général ? Enfin, avec ses 10 000 membres (avant l’attaque au gaz), qu’est-ce qu’Aum peut avoir de commun avec les nombreuses autres “nouvelles religions” ?


L’EGLISE ANGLICANE AU JAPON Perspectives d’évangélisation


Jusqu’au XVI( siècle l’histoire de l’Eglise anglicane se confond avec celle de l’Eglise catholique. Au moment de la Réforme elle est devenue l’Eglise nationale d’Angleterre. Le religieux devient politique. L’unité de l’Eglise et la scission deviennent une question d’unité ou de division politique : se soumettre à l’autorité politique ou déclarer son indépendance. Ainsi, l’Eglise d’Angleterre se retrouve-t-elle liée à l’Empire britannique du temps de la colonisation, et elle se propage particulièrement dans ses colonies. L’Eglise épiscopale américaine ou l’Eglise épiscopale africaine en sont des exemples. En Amérique, l’Eglise anglicane est devenue indépendante après la Révolution américaine et dans les autres colonies, après la deuxième guerre mondiale. C’est dans ce contexte que s’est formée la Communion anglicane.


LA RENCONTRE DU MESSAGE DE JESUS ET DE LA CULTURE JAPONAISE


Réfléchir sur le message de Jésus d’un côté et la culture japonaise de l’autre n’est pas chose aisée en soi. Il est difficile d’exprimer le coeur du message parce que ses racines plongent dans l’Ancien Testament. Bien plus, il a été transmis à travers un long processus historique d’inculturation, à des peuples différents. L’histoire, processus toujours en marche, impose une empreinte indélébile à l’humanité tout en lui donnant les moyens d’appréhender la réalité. C’est pourquoi, le message s’exprime toujours dans des concepts et des termes issus de ce même processus historique.


IMMIGRATION ET DROITS DE L’HOMME (1)


Une équipe mandatée par le Conseil oecuménique des Eglises a effectué une mission au Japon du 13 au 18 juin 1990, pour enquêter sur les conditions faites aux ouvriers immigrés et aux demandeurs d’asile dans ce pays. Ils ont trouvé que la discrimination contre les ouvriers immigrés et les violations de leurs droits fondamentaux étaient monnaie courante. Quant aux demandeurs d’asile, les enquêteurs décrivent leur situation comme “scandaleuse”.


Une troupe de théâtre amateur met en scène l’histoire des martyrs chrétiens d’Osako


Une troupe de théâtre amateur de la petite ville de Fujisawa, dans la préfecture d’Iwate (nord du Japon), a mis en scène l’histoire des martyrs chrétiens d’Osako sous le titre : “Une croix a disparu dans les bois La troupe et ceux qui la soutiennent ont expliqué qu’ils voulaient faire connaître les martyrs d’Iwate, au moment où l’Eglise catholique du Japon attend une décision de Rome concernant la béatification de 188 de ses martyrs (1).


AVANT QUE LE SIECLE NE SE TERMINE…


I – CINQUANTE ANS APRES LA GUERRE




LES JAPONAIS EN ASIE


“Mgr Hamao, qu’avez vous fait pendant la guerre ?” Invariablement, c’était la question qu’on me posait partout en Asie il y a quinze ans quand j’étais en visite. Habituellement, ce sont des hommes qui me posaient la question. De mon apparence physique ils tiraient probablement la conclusion que j’avais dû être soldat dans l’armée japonaise au moment de la guerre du Pacifique. Quand je leur disais qu’à cette époque-là j’étais encore sur les bancs de l’école, leur attitude réservée se transformait en soulagement et devenait amicale, et nous pouvions commencer à parler librement.


La Cour suprême a rendu définitive la peine de mort prononcée à l’encontre du gourou de la secte Aum


Le 15 septembre dernier, la Cour suprême du Japon, en rejetant le dernier appel de Shoko Asahara, le gourou fondateur de la secte Aum Vérité suprême, a rendu définitive la condamnation à la peine de mort du principal responsable de l’attentat au gaz sarin commis en 1995, dans le métro de Tokyo. Selon les médias japonais, la Cour a refusé de prendre en considération les arguments de la défense, qui stipulait que Shoko Asahara était un déséquilibré mental, une récente expertise ayant conclu qu’il simulait la démence.