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De jeunes catholiques japonais et coréens se rencontrent pour un dialogue de paix et de réconciliation

18 mars 2010
Au cours de quatre rencontres successives, de jeunes catholiques coréens et japonais ont renforcé leur amitié et ont parlé ensemble des souffrances partagées entre leurs deux pays. “Parce que nous avions été très loin dans notre recherche rigoureuse de la vérité historique, j’ai eu peur que notre amitié ait à en souffrir. Mais j’ai changé d’avis quand j’ai vu que mes amis japonais avaient les larmes aux yeux, bouleversés d’apprendre la vérité de faits réelsa confié à des journalistes Kim Eun-sum, un étudiant coréen de 22 ans, un des 25 délégués coréens accompagnés de deux prêtres venus rejoindre 50 jeunes Japonais et 6 prêtres à la rencontre intitulée “Instruments de paixqui s’est déroulée du 14 au 17 février à Hadano, à quelque 60 km au sud-ouest de Tôkyô. Cheung Kyon-ah, une Coréenne de 22 ans, venue pour la troisième fois à ces échanges entre jeunes, a déclaré qu’il lui avait été difficile d’accepter la gentillesse de la famille japonaise qui l’avait reçue. Mais cette “amitié vraie” lui a appris beaucoup de chose sur les Japonais.


Des agences matrimoniales organisent des mariages “chrétiens” célébrés par de prétendus prêtres européens


Les jeunes couples de non-croyants à la recherche d’une cérémonie nuptiale “à la façon chrétienne” sont de plus en plus nombreux. En réponse à cette demande, des agences matrimoniales proposent à leurs clients tout ce qui leur est nécessaire pour réaliser leur rêve d’un mariage à l’occidentale, y compris un “prêtre” de race blanche.


Des tombes chrétiennes du 16ème siècle découvertes près d’Osaka


Le quotidien de langue anglaise “Mainichi” vient de rapporter que 25 cercueils de bois ayant, sans doute, contenu des restes d’anciens chrétiens ont été récemment découverts dans les ruines du château de Takatsuki, près d’Osaka, au centre du Japon. Selon les rapports des archéologues, il s’agirait de samouraïs et religieux, gens de la suite de Takayama Ukon, le “daimyo” (seigneur) du château de Takatsuki, qui les aurait fait ensevelir là au 16ème siècle. Sur le couvercle d’un cercueil, on peut voir une inscription noire en forme de croix, qui pourrait être une marque propre à la Société de Jésus dont beaucoup de membres sont venus au Japon, et en premier lieu, Saint François Xavier. Un archéologue ayant participé à cette fouille a exprimé son étonnement devant ces cercueils datant d’avant la persécution et ayant réussi à échapper à des siècles de “profanation”.


Les luthériens japonais ratifient l’accord des catholiques et des luthériens sur la justification


L’assemblée de l’Eglise évangélique luthérienne du Japon a, à l’unanimité, ratifié “la déclaration conjointe sur la doctrine de la justification”, mise au point par l’Eglise catholique et l’Eglise luthérienne. Dans son allocution à l’assemblée qui s’est tenue à Tôkyô du 25 au 27 août 1998, l’évêque franciscain de Niigata, Mgr Francis Keiichi Sato, remercia les luthériens de leur décision qui, dit-il, influencera grandement le mouvement vers l’unité de l’Eglise. “Cette déclaration fera date. Je suis émerveillé par la rapidité avec laquelle les Eglises luthériennes de par le monde ont répondu” a déclaré Mgr Sato le président de la Commission épiscopale pour l’oecuménisme. “Je crois qu’il n’existe plus d’obstacle insurmontable entre nos deux Eglises”, a dit le représentant de l’Eglise catholique à cette assemblée.


“Les migrants ne sont pas nos invités, ils font partie de la famille”, déclare un évêque


Tous ceux qui viennent à l’Eglise catholique au Japon ne doivent pas être traités en invités mais comme les membres de notre famille, a écrit Mgr Leo Jun Ikenaga, archevêque d’Osaka dans un message à l’occasion de la Journée mondiale des migrations, le 13 Septembre. “Peu importe qui ils sont ou quand ils sont venus, ceux qui viennent à nous ne sont pas des visiteurs mais des gens de la famille. Quelle merveilleuse chose ce sera quand nos consciences parviendront à ce degré de maturité,” écrit-il dans sa lettre. “Les paroisses s’inquiétaient de savoir comment recevoir ce grand afflux de catholiques étrangers, comment les prendre en charge et comment les intégrerécrit l’archevêque qui est aussi président du Comité catholique pour la coopération internationale. “Nous devons abandonner cette façon de penser et voir comment, ensemble, avec nos paroissiens étrangers bâtir une Eglise internationale. Même l’expression ‘prendre en charge’ n’est pas correcte parce que, par nature, l’Eglise est pour tous. Ses portes sont ouvertes non seulement aux chrétiens mais à tousécrit-il. Le Comité dont il est président a lancé une campagne sur le thème “Variété veut dire vitalité : naissance d’une Eglise internationale” et, en vue de cette Journée des migrations, un livret a été édité sous le titre “Une Eglise de vie et d’harmonie


Un grand journal présente l’Eglise catholique comme une puissance mondiale


Un grand journal japonais présente l’Eglise catholique comme une puissance mondiale dans une série d’articles intitulée “Les sept pouvoirs” sur le thème “Qu’adviendra-t-il du monde au 21ème siècleDu 20 au 27 septembre, le journal Asahi, qui tire à 8 400 000 exemplaires (deux éditions quotidiennes matin et soir), a publié quatre articles sur l’Eglise: le rôle du pape Jean-Paul II et la fin de la guerre froide, la préparation du Jubilé de l’An 2000, l’Eglise et la Chine, le réseau d’information du Vatican, les autres “pouvoirs” abordés étant l’argent, les femmes, les prix Nobel et la musique rock. Deux autres groupes d’articles dont les thèmes n’ont pas encore été annoncés devraient paraître fin octobre.


A Kagoshima, mouvements oecuméniques et interreligieux veulent, eux aussi, perpétuer l’esprit de St François-Xavier


Catholiques, protestants et croyants d’autres religions ont l’intention de célébrer ensemble le 450ème anniversaire de l’arrivée de St François-Xavier au Japon en 1549. “Un certain nombre de protestants célébreront cet anniversaire parce qu’ils voient dans l’arrivée de Xavier le début de l’évangélisation au Japonexplique Akira Kadota, vice-président d’un des groupes organisateurs. Pour commémorer l’événement, une de ces formations composée de plus d’une centaine de membres non religieux a même fait ériger au centre de la ville de Kagoshima un groupe de trois statues, St François-Xavier et deux compagnons du jésuite basque. Parce que le saint est reconnu comme un des pionniers du dialogue interreligieux, le comité diocésain commis pour cette célébration a décidé d’inviter à la messe du 450ème anniversaire, le 11 octobre prochain, les principaux responsables protestants, bouddhistes et shintoïstes. Le comité, en effet, rappelle que dans ses lettres envoyées de Kagoshima, François Xavier parlait de ses rencontres avec Ninshitsu, le chef responsable du temple Fukushoji, le plus grand temple zen de Kagoshima.


Une femme est ordonnée prêtre pour la première fois dans l’Eglise anglicane japonaise


Vingt ans après son ordination comme première femme diacre de l’Eglise anglicane du Japon, Margaret Ryoko Shibukawa a été la première femme ordonnée prêtre. Cela s’est passé à Nagoya, le 12 décembre dernier. L’évêque Francis Toshiaki Mori du diocèse de Chubu et l’évêque John Makoto Takeda, primat du Japon, ont présidé l’ordination du pasteur Shibukawa, 67 ans, dans l’église Saint Matthieu, cathédrale du diocèse.


Des chercheurs pensent que le christianisme était déjà arrivé au Japon plusieurs siècles avant Saint François Xavier


Contrairement aux affirmations traditionnelles, le christianisme au Japon serait antérieur de plusieurs siècles à l’arrivée du missionnaire jésuite, Saint François Xavier, en 1549. C’est ce qu’ont affirmé plusieurs chercheurs, dont un chrétien évangéliste, au cours d’une rencontre qui s’est tenue à Tôkyô le 16 mars 1998.


Fukuoka : le tribunal de grande instance allège la peine infligée à un catholique accusé d’avoir illégalement prêté assistance à des travailleurs péruviens


Infirmant le verdict d’un tribunal de première instance qui condamnait un catholique accusé d’avoir prêté assistance illégalement à des travailleurs immigrés péruviens, le tribunal de grande instance de Fukuoka, le 25 mars 1998, a réduit sa sentence à une légère amende de 300 000 yens. Yukinobu Aoyagi, bénéficiaire de cet arrêt, est un professeur en sciences sociales d’un collège catholique, membre de la commission “Justice et paix” qui avait oeuvré pour aider des ouvriers péruviens en difficulté (11). Tout en confirmant que Yukinobu Aoyagi a bien enfreint la loi japonaise sur l’immigration, le tribunal de grande instance a reconnu les carences du bureau de l’immigration, le caractère humanitaire et les motivations religieuses qui animaient l’action de Yukinobu Aoyagi.