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L’Eglise catholique interdit toute recherche pouvant entraîner la destruction d’embryons humains dans les institutions qu’elle contrôle

18 March 2010
Des recherches pouvant entraîner la destruction d’embryons humains ne peuvent être autorisées dans les hôpitaux ou les institutions catholiques. Telle est la ligne de conduite fixée à toutes ces institutions médicales au sujet du clonage de l’être humain. Dans les recommandations envoyées le 14 novembre dernier à toutes les instances médicales rattachées à l’Eglise catholique, le Centre médical catholique de Séoul a réaffirmé que “toute aide” destinée à faciliter la recherche sur le clonage de l’embryon humain “devait être rejetée”. Le Centre médical catholique avait auparavant favorablement accueilli le récent projet gouvernemental en faveur du développement des sciences de la vie, non sans toutefois exprimer son inquiétude de voir implicitement encouragée “la destruction de la vie et la méconnaissance de la dignité de la vie humaine” (1).


LE RESPECT POUR LES ANCIENS FICHE LE CAMP


A chaque fois qu’il met le pied hors de chez lui, chaque jour, Chung Hae Son, âgé de 59 ans et directeur d’une société de distribution, constate que la Corée du Sud est réellement en train de perdre ses valeurs confucéennes. Ses associés plus jeunes s’adressent à lui en utilisant un langage familier plutôt qu’honorifique. Les adolescents préfèrent rester assis, dans le métro, plutôt que de céder leur place à une personne plus âgée. Des jeunes n’hésitent pas à lui demander du feu alors qu’il fume et discute avec ses amis âgés comme lui de la cinquantaine, c’est là une vraie rupture dans la hiérarchie. “Ils font des choses qui étaient impensables à mon époque, dit-il. J’ai peur que notre société ne soit en train de se détériorer. »


Une version révisée et annotée du Nouveau Testament vient enfin d’être publiée en coréen


Une version révisée et annotée du Nouveau Testament en langue coréenne vient enfin d’être publiée après 27 ans de travail alors que les biblistes catholiques pensaient pouvoir la terminer en une dizaine d’années. Mgr John Chang Yik, évêque de Chunchon et président de la Commission biblique de la Conférence des évêques catholiques de Corée, a rédigé un message de remerciement à l’occasion de cette publication où il écrit que l’Eglise de Corée attendait avec impatience une traduction du Nouveau Testament plus fidèle au texte originel grec et accompagnée d’annotations “utiles pour une compréhension plus approfondie de la parole de Dieu et de la vie chrétienne”. “Nos désirs sont maintenant exaucés”, écrit l’évêque, lui-même membre du groupe de traduction.


Soutenus par une Eglise protestante, des Sino-Coréens, immigrés clandestins en Corée du Sud, observent une grève de la faim pour protester contre les expulsions dont ils font l’objet


Environ 150 Chinois d’origine coréenne et plusieurs chrétiens protestants sud-coréens ont entamé le 9 juillet une grève de la faim “illimitée” pour protester contre les expulsions par les autorités sud-coréennes de travailleurs immigrés clandestins. Rassemblés dans le hall de la Korea’s Centenial Memorial Church, une communauté protestante fondée en juin 1999 et qui revendique 4 500 fidèles, les grévistes de la faim entendent dénoncer ces expulsions “brutales et inhumaines”. Ils ont rejoint le révérend Soh Kyung-suk, principal responsable de cette communauté protestante, qui observe une grève de la faim depuis le 23 juin dernier.


Des religieux et des responsables de la société civile dénoncent le retard avec lequel le gouvernement et les législateurs préparent une loi fondamentale en matière de bioéthique


Le 19 juillet dernier à Séoul, les délégués de 48 organisations catholiques, protestantes, bouddhistes, féministes et écologistes ont annoncé leur intention de former un groupement commun afin de faire pression sur le gouvernement et les députés de l’Assemblée nationale. Selon eux, les autorités coréennes font montre de “tiédeur” et tiennent “un double langage” au sujet de la préparation d’une “Loi fondamentale en matière de bioéthique”, loi en préparation depuis plusieurs mois et dont le projet aurait dû être achevé en juin dernier par le gouvernement (1). “Depuis longtemps, nous demandons qu’une telle loi soit rédigée”, peut-on lire dans le communiqué commun publié à cette occasion. “Or, le ministère de la Santé et des Affaires sociales ne dit plus rien à son sujet.”


L’évêque auxiliaire de Séoul demande au gouvernement de ne pas autoriser la mise sur le marché de la pilule abortive dite “du lendemain”


Consulté par la KFDA (Korean Food and Drug Administration), organe officiel du gouvernement habilité, entre autres, à délivrer les autorisations de mise sur le marché des nouveaux médicaments, Mgr Pierre Kang Woo-il, évêque auxiliaire de l’archidiocèse de Séoul, s’est prononcé contre l’introduction en Corée du Sud de la pilule Norlevo, autrement appelée “pilule du lendemain” ou RU 486. “La KFDA, qui doit agir comme le défenseur de la vie dans la culture de la mort [où nous vivonsne doit pas autoriser la vente de cette pilule a-t-il notamment écrit dans le texte qu’il a fait parvenir aux autorités coréennes le 9 juillet dernier.


Des responsables religieux, représentant les principales religions du pays, apportent leur soutien à la politique de la “main tendue” du président Kim Dae-jung en direction de la Corée du Nord


Le 4 septembre dernier, sept responsables religieux représentant les Eglises catholique et protestantes, la communauté bouddhiste et quatre autres religions ont rencontré le président Kim Dae-jung pour lui demander de poursuivre la politique de la “main tendue” en direction de la Corée du Nord. Cette rencontre est intervenue le lendemain du jour où l’Assemblée nationale avait voté une motion de défiance visant le ministre de l’Unification, Lim Dong-won, considéré comme le principal artisan de la politique de réconciliation avec le voisin du Nord. A la suite du vote de cette motion, l’ensemble du cabinet avait présenté sa démission.


Les évêques coréens sont soutenus par leurs homologues américains dans leur demande de révision du statut des forces américaines postées en Corée du Sud


Le 6 août dernier, Mgr Joseph A. Fiorenza, évêque catholique de Galveston-Houston, aux Etats-Unis, a répondu à une requête des évêques catholiques sud-coréens au sujet du statut des forces armées américaines postées en Corée du Sud. En réponse à une lettre de la Conférence épiscopale sud-coréenne envoyée en avril dernier (1), le prélat américain a exprimé l’espoir qu'”au moins certaines des questions soulevées par les évêques coréens seront, tôt ou tard, prises en compte par les deux gouvernements (sud-coréen et américain)”.


L’archevêque catholique de Séoul nomme six vicaires épiscopaux afin de décentraliser la gestion d’un diocèse devenu trop lourd à gérer


En tant que première étape visant à décentraliser les services pastoraux du plus grand des diocèses de Corée du Sud, l’archevêque catholique de Séoul, Mgr Nicholas Cheong Jin-suk, a annoncé le 24 août dernier que les quatre prêtres nommés prélats le 31 juillet dernier et les deux évêques auxiliaires de Séoul recevaient chacun la charge d’une zone géographique du diocèse, en tant que vicaires épiscopaux. Au cours d’une messe, Mgr Cheong a expliqué que ce nouveau système était introduit car le diocèse était “trop grand pour être administré” ainsi qu’il l’était depuis des années, avec tous les services centralisés autour de la personne de l’archevêque.


L’évêque aux armées demande que la pastorale auprès des militaires soit mieux soutenue par l’ensemble de l’Eglise


L’évêque aux armées sud-coréennes a lancé un appel pour que la pastorale auprès des forces armées soit mieux comprise de l’ensemble des catholiques sud-coréens. A l’occasion de l’anniversaire de sa nomination comme évêque aux armées, Mgr Peter Ri Ki-hun a publié un communiqué le 7 octobre demandant une meilleure coopération de tous afin de mieux servir une authentique pastorale auprès du personnel militaire. L’évêque demande l’aide de l’Eglise pour une plus grande contribution financière, des jumelages entre paroisses et aumôneries militaires et une meilleure participation des religieuses à ces aumôneries. Les soldats “passent vingt-six mois ensemble dans un même lieu. Grâce à une pastorale adaptée et aux baptêmes, ce devrait être là un vivier et un lieu idéal pour la mission”, écrit l’évêque.