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Les prêtres sont heureux mais rencontrent des difficultés dans les relations avec leurs confrères

18 mars 2010
D’après une récente enquête, les prêtres d’un archidiocèse de Corée du Sud sont heureux d’être prêtre mais trouvent difficiles de maintenir de bonnes relations avec leurs confrères. L’enquête menée auprès de 143 prêtres de l’archidiocèse de Gwangju (Kangju) révèle que 41,2 % d’entre eux pensent que la prêtrise vaut vraiment la peine d’être vécue contre 47,1 % qui admettent être “relativement” satisfaits alors que 11 % disent y trouver “peu” de satisfaction et qu’un seul avoue n’être pas du tout satisfait.


Une récollection de carême révèle à des paroissiens la situation critique des employés “en situation précaire”


Dans une paroisse du diocèse d’Incheon, une récollection de carême organisée par une paroisse à l’intention de ses fidèles a ouvert les yeux d’un certain nombre sur les réalités de la vie d’un certain nombre d’employés, notamment des ouvriers, “en situation précaire”. “Il y a beaucoup d’usines autour de notre église mais, avant cette récollection, je n’avais jamais pensé sérieusement à la situation difficile des ouvriers qui y travaillent a avoué Delphina Lee Myeong-ryeol. “Je suis triste de savoir qu’ils travaillent dans de telles conditions a confié cette mère de famille de 40 ans, le 26 mars dernier.


Une centaine d’agents pastoraux qui ont participé à un séminaire organisé par le Comité épiscopal des migrants ont été invités à travailler plus étroitement avec les communautés immigrées


Plus d’une centaine d’agents pastoraux travaillant pour la Pastorale des migrants et des gens du voyage se sont réunis à Busan (Pusan), du 18 au 21 avril dernier, pour échanger sur leurs expériences respectives, lors d’un séminaire de travail organisé par le Comité épiscopal pour la pastorale des migrants et des gens du voyage. Les responsables du comité épiscopal les ont invités à travailler plus étroitement avec les différentes communautés immigrées.


Des danses bouddhiques rituelles ont été exécutées en public dans des locaux annexes de la cathédrale catholique de Séoul


Ces danses bouddhiques rituelles exécutées au cour même de l’Eglise catholique de Corée ont ajouté une nouvelle dimension au dialogue interreligieux qui existe depuis plusieurs années entre les deux communautés. Pyeonghwa Broadcasting Corporation (PBC), la chaîne câblée de l’archidiocèse de Séoul, avait invité les bouddhistes à exécuter les danses rituelles dites ‘Yeongsanjae’ dans une grande salle, au centre des locaux annexes de la cathédrale Myongdong, le 19 avril dernier. Elles faisaient partie d’un programme musical donné devant un auditoire de quelque 200 personnes, bouddhistes et catholiques réunis.


Avec l’aide d’une banque, l’Eglise catholique se prépare à normaliser le système informatique de l’ensemble des administrations diocésaines


Un projet informatique destiné à relier entre elles toutes les paroisses de Corée du Sud et à normaliser leur gestion administrative vient d’être lancé. Le cardinal Nicholas Cheong Jin-suk, archevêque de Séoul, et Hwang Young-key, président de la banque Woori, ont signé un accord le 10 avril dernier pour développer le « Système informatique unifié Yangup” qui normalisera la gestion administrative des paroisses dans l’ensemble du pays. D’après un communiqué de presse de l’archidiocèse, la banque Woori aménagera le système et le soumettra à l’archidiocèse de Séoul. Elle assurera la maintenance une fois l’installation terminée. Les deux parties se sont engagées à travailler ensemble pour informatiser l’administration de l’Eglise de Corée. Le communiqué de presse annonce que l’objectif est de réaliser ce programme au cours de la première moitié de l’année 2007 et de voir le système installé avant la fin de cette même année. L’ensemble des seize diocèses de Corée du Sud, excepté le diocèse aux armées, utilisera ce système.


La question de savoir si le clergé, quelle que soit la religion, doit ou non payer des impôts, ne fait pas l’unanimité et déclenche une action judiciaire


Un groupe de citoyens laïcs accusant le Service national des impôts (NTS) de négligence en n’exigeant pas du clergé le paiement de l’impôt sur le revenu a provoqué des réactions mitigées dans le monde religieux. Kim In-sang, secrétaire du mouvement “Solidarité pour une libre critique des religions” (SFRM) et ses 3 859 partisans ont déposé une plainte, le 3 mai dernier, auprès du Bureau du ministère public de Séoul à l’encontre du responsable du NTS, Lee Ju-sung. Leur plainte constate que, malgré ses revenus, le clergé, quelle que soit son obédience, ne paie pas d’impôts. Ils affirment que le responsable du NTS s’est “soustrait” à sa responsabilité en acceptant cette pratique comme normale. Les plaignants soulignent qu’actuellement aucune loi ne prévoit une exemption d’impôt sur les revenus pour les pasteurs protestants, les moines bouddhistes et les prêtres catholiques. “Donc, le responsable du NTS, en tant que fonctionnaire, refuse d’accomplir sa fonction affirment-ils. Ils soulignent que presque tous les prêtres catholiques et quelques pasteurs protestants paient volontairement l’impôt sur le revenu mais ils se demandent comment, pour une même “profession”, certains paient des impôts et d’autres non. “Il semble que, pour le NTS, payer ses impôts n’est pas un ‘devoir’ mais un ‘choix’, ce qui est un abus d’autorité insistent-ils.


La plus ancienne publication de Corée célèbre ses cent ans au service de l’action pastorale


Depuis un siècle, la revue Kyeonghyang qui est devenue la plus ancienne publication de Corée du Sud remplit à la perfection son rôle de “publication au service de la pastorale” en lien avec son temps, a déclaré un évêque au cours d’un colloque consacré à célébrer ce centenaire. C’est ainsi que s’exprimait Mgr Paul Choi Deog-ki, évêque de Suwon, président du Conseil pour les communications sociales, dans le cadre de la Conférence des évêques catholiques de Corée du Sud (CBCK), quand il s’adressait à la quarantaine de prêtres, religieuses et laïcs réunis pour célébrer “les cent ans et les cent prochaines années de Kyeonghyang La CBCK, qui est éditrice de cette revue mensuelle, avait organisé ce colloque dans ses locaux de Séoul, le 12 mai. Le “Guiness coréen le livre des records de Corée du Sud, avait désigné, en 1996, la revue comme la plus ancienne de toutes les publications du pays.


Malgré des difficultés financières, un service catholique d’assistance téléphonique pour femmes battues lutte pour continuer sa mission


Un service d’assistance téléphonique catholique pour les femmes battues vient de fêter son cinquième anniversaire mais voit son avenir compromis. La célébration de cet anniversaire a eu lieu le 1er juin, à Séoul, dans les locaux du Centre franciscain d’éducation, où le service a ses bureaux. Pour Sr. Clara Lee Young-ja, la responsable, “ces cinq ans ont passé très rapidement. Nous aidons les femmes victimes de violences domestiques. Mais des problèmes financiers nous empêchent de nous occuper davantage des femmes victimes de violences sexuelles”.


Mgr Nicholas Cheong Jin-suk, archevêque de Séoul, fait partie des quinze évêques élevés à la dignité de cardinal par le pape Benoît XVI


Parmi les quinze nouveaux cardinaux, dont les noms ont été publiés ce 22 février, figure celui de l’archevêque de Séoul, Mgr Nicholas Cheong Jin-suk. Agé de 74 ans, Mgr Nicholas Cheong rejoint ainsi les rangs des cardinaux-électeurs, âgés de moins de 80 ans ; il est le seul cardinal coréen de ce collège, le cardinal Stephen Kim Sou-hwan, archevêque émérite de Séoul étant âgé de 83 ans.


Un laïc en responsabilité dans l’Eglise catholique refuse à un moine bouddhiste le droit d’affirmer que l’appartenance religieuse du biologiste Hwang Woo-suk est à l’origine de ses ennuis


Un catholique a réfuté les allégations d’un moine bouddhiste selon lesquelles le biologiste Hwang Woo-suk avait été arbitrairement maltraité à cause de son appartenance religieuse. Thomas Han Hong-soon, président du Conseil sud-coréen pour l’apostolat des laïcs, affirme que le problème concerne le caractère frauduleux des résultats affichés par le scientifique et n’a rien à voir avec la religion.