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L’anniversaire du soulèvement populaire contre la loi martiale en 1980 est devenu, pour l’archidiocèse de Kwangju, un jour officiel de commémoration

18 mars 2010
Le 16 mai dernier, l’archidiocèse de Kwangju a rendu publique sa décision de faire du 18 mai le jour commémoratif officiel du soulèvement populaire contre la loi martiale de 1980. Le 16 mai, l’archidiocèse a célébré dans l’église de Nam-dong le 25e anniversaire du soulèvement de Kwangju (anciennement Gwangju). Pour cette cérémonie commémorative, Mgr Choi Chang-mou, archevêque de Kwangju, présidait l’Eucharistie, concélébrée avec son auxiliaire, Mgr Hyginus Kim Hee-jung, et un grand nombre de prêtres. Dans son homélie, l’archevêque a déclaré : “Le massacre du 18 mai, il y a vingt-cinq ans, a été un grand crime contre la justice, la liberté et la dignité humaine. Une page d’histoire à ne pas oublier.” Il nous faut encore, a-t-il ajouté, nous souvenir des sacrifices consentis par les victimes pour la démocratie (1).


Les maisons d’édition catholiques s’inquiètent de la diminution du nombre de leurs lecteurs


Dans la crise qu’elles traversent, les maisons d’édition catholiques sud-coréennes se voient dans l’obligation de lancer une campagne de conscientisation pour rappeler l’importance de la lecture pour les chrétiens et le rôle de l’édition dans l’évangélisation. “Ils ne lisent pas et connaissent peu de choses des publications catholiques affirme le P. Ignatius Kim Min-soo, secrétaire de la Commission épiscopale pour les communications sociales. Pour réagir à cette situation, la Commission, en collaboration avec l’hebdomadaire Catholic Times, a organisé le 10 mai dernier un colloque sur le thème : “Passé et présent de l’édition dans l’Eglise de Corée Atelier qui s’est tenu à Séoul dans des bâtiments adjacents à la cathédrale Myongdong. “Les éditeurs catholiques travaillent à propager la foi chrétienne et à renforcer la spiritualité chrétienne a expliqué le P. Kim, mais il est nécessaire de faire le point afin « d’évaluer l’état actuel des publications catholiques et trouver les moyens de mieux diffuser les livres de spiritualité parmi les fidèles”.


L’Eglise catholique ainsi que des responsables protestants et confucéens affirment leur opposition aux recherches menées à partir de cellules souches extraites d’embryons humains


“Les embryons sont des êtres vivants. Nous étions tous des embryons.” Tel est le titre du document que la Conférence des évêques catholiques de Corée a publié le 4 juin dernier. Rédigé conjointement par la Commission pour la Doctrine et la Commission pour les Affaires sociales de la Conférence épiscopale, le texte constitue la réponse de l’Eglise catholique de Corée aux avancées des recherches menées par le professeur Hwang Woo-suk, de l’Université nationale de Séoul. Ce dernier et son équipe ont fait la ‘Une’ de la presse en Corée et un peu partout à travers le monde lors de l’annonce, le 19 mai dernier, d’une percée scientifique sur la voie du clonage d’embryons humains (1). La percée en question – une méthode particulièrement efficace de production de cellules souches embryonnaires en laboratoire par un processus de clonage – est désapprouvée par les évêques catholiques. Elle a aussi suscité des commentaires critiques de responsables protestants et confucéens.


Des ONG considèrent que la Loi sur les droits de l’homme en Corée du Nord, promulguée en octobre 2004 par les Etats-Unis, s’apparente à une offensive politique dirigée contre Pyongyang


Le 3 février dernier, plusieurs ONG sud-coréennes, dont des ONG catholiques telle que le Comité catholique pour les droits de l’homme, formé de laïcs, ont organisé un forum à Séoul, dans les locaux de la Commission nationale pour les droits de l’homme, pour débattre des conséquences de la Loi sur les droits de l’homme en Corée du Nord, une loi promulguée en octobre 2004 par les Etats-Unis “pour aider à la promotion des droits de l’homme et de la liberté” en Corée du Nord. Selon les responsables des ONG sud-coréennes, la loi est un facteur d’aggravation des tensions entre les Etats-Unis et la Corée du Nord car, en favorisant la promotion des droits de l’homme, elle peut aboutir à la déstabilisation du régime en place à Pyongyang.


A l’occasion du dixième anniversaire de sa fondation, le Comité catholique pour la réconciliation des deux Corée estime que beaucoup reste à faire


Après dix années d’existence, les responsables du Comité pour la réconciliation de la Corée, fondé par l’archidiocèse de Séoul, estiment qu’il reste encore beaucoup de travail à faire pour que se réalise “une véritable réconciliation entre les deux Corée” (1). Le 1er mars dernier, le cardinal Stephen Kim Sou-hwan, Mgr Nicolas Cheong Jin-suk, archevêque de Séoul, Mgr Andrew Choi Chang-mou, archevêque de Kwanju, et Mgr Emile Paul Tscherrig, nonce apostolique en Corée, ont concélébré une messe d’anniversaire à Myongdong, dans la cathédrale de Séoul. Concélébraient également les deux évêques auxiliaires de Séoul et un grand nombre de prêtres entourés d’une foule de près de 1 200 catholiques. Dans son homélie, Mgr Cheong a rappelé que 2005 était également le soixantième anniversaire de la fin de la colonisation japonaise (1910-1945). “Durant toutes ces années, notre sentiment de fraternité à l’égard des Coréens du Nord n’a pas varié. Pourtant, la réconciliation et l’unité avec nos frères nord-coréens ne sont pas encore une réalité a-t-il affirmé.


La réputation d’une université jésuite entachée par de graves irrégularités


Le président de l’université jésuite Sogang, à Séoul, a donné sa démission, suite à la découverte d’une fraude dans la procédure d’admission des étudiants. Après qu’une enquête eut été ouverte, deux membres du corps professoral de l’université ont été inculpés. Le P. Peter Ryu Jang-son, de la Compagnie de Jésus, élu président en 2003 pour un mandat de quatre ans, a annoncé officiellement sa démission le 24 février dernier. Elle a été acceptée par le Conseil de l’université. Dans un communiqué lu au cours d’une conférence de presse, le P. Ryu a reconnu que la réputation de l’université avait été ternie et l’institution déshonorée par l’attitude de deux de ses professeurs. “Comme président, je présente mes excuses et me sens responsable de n’avoir pas su prévenir un tel scandale, a-t-il déclaré. Nous prendrons des mesures pour que de telles scandaleuses irrégularités ne se reproduisent plus.”


Archevêque de Séoul de 1968 à 1998, le cardinal Kim publie ses mémoires


Agé de 82 ans, le cardinal Stephen Kim Sou-hwan, archevêque de Séoul de 1968 à 1998, vient de publier ses mémoires. Intitulées : L’histoire du cardinal Kim Sou-hwan, elles reprennent des entretiens parus entre mai 2003 et septembre 2004 que le cardinal avait accordés à un journaliste du Pyonghwa Shinmun, l’hebdomadaire de l’archidiocèse de Séoul. Bien que livrant des éléments biographiques de la jeunesse du cardinal, l’ouvrage, de 350 pages, se concentre sur les décennies 1960, 1970 et 1980.


Le diocèse de Wonju fait mémoire de son premier évêque, Mgr Tji Hak-soon, connu pour son engagement en faveur de la défense des droits de la personne


“C’est avec un grand courage que Mgr Tji a permis que la colère rentrée des gens s’exprime et que la flamme de la démocratie soit allumée.” C’est en ces termes que Mgr Philip Kim Byeong-sang, du diocèse d’Inchon, a fait mémoire de l’ouvre de Mgr Daniel Tji Hak-soon. Le 11 mars dernier, pour les quarante ans de sa fondation, le diocèse catholique de Wonju a organisé un séminaire autour de la personne de celui qui fut son premier évêque, Mgr Tji. Situé à une centaine de kilomètres au sud-est de Séoul, dans une région montagneuse et pauvre, Wonju a été érigé en diocèse le 22 mars 1965. Nommé par Paul VI, Mgr Daniel Tji a dirigé ce diocèse jusqu’à sa mort, le 12 mars 1993, à l’âge de 72 ans.


Les évêques catholiques approuvent, sous réserve, la nouvelle traduction de la Bible


Lors de leur dernière assemblée plénière, organisée du 7 au 10 mars dernier, les évêques catholiques sud-coréens ont approuvé une nouvelle traduction de la Bible. Avant de donner leur imprimatur, ils ont toutefois demandé certaines mises au point. Selon plusieurs spécialistes catholiques qui ont lu la nouvelle traduction, la lecture de cette nouvelle version est rendue difficile car elle contient des maladresses de langage et, de ce fait, est moins accessible que la traduction ocuménique utilisée depuis 1977. Cette nouvelle traduction avait été décidée parce que l’ancienne, publiée par la Société biblique coréenne, était jugée infidèle au texte grec original. Beaucoup de protestants eux-mêmes avaient d’ailleurs cessé de l’utiliser. L’important travail que représente une nouvelle traduction, commencé en 1989, devait se terminer en 2002.


Les responsables religieux sud-coréens soutiennent leur gouvernement à propos d’un litige territorial opposant Séoul et Tokyo


Alors que les relations entre la Corée du Sud et le Japon se sont brutalement rafraîchies au sujet d’îlots inhabités et sous contrôle coréen, dont la souveraineté est revendiquée par les deux pays, les principaux dirigeants religieux de la Corée du Sud ont pris publiquement position en faveur de leur gouvernement. Dans un communiqué en date du 22 mars dernier, le Conseil coréen des responsables religieux a déclaré que les récentes actions japonaises au sujet des îlots connus en Corée sous le nom de Dokto (ou Dokdo, selon les transcriptions) – et de Takeshima au Japon – constituaient une “provocation manifeste enfreignant les droits territoriaux et la souveraineté de la Corée”. Le Conseil, qui réunit des représentants du bouddhisme, du protestantisme, du catholicisme, du confucianisme ainsi que du bouddhisme Won, de la religion Chondo-gyo et des religions populaires locales, a ajouté que “les Coréens étaient exaspérés” et que “l’amitié de voisinage entre le Japon et la Corée était affectée”.