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Religieux et fidèles bouddhistes veulent sauvegarder l’environnement et protéger la culture nationale

18 March 2010
Plus de 3 000 religieux et fidèles bouddhistes se sont rassemblés le 22 novembre 1996 au temple de Chogye à Séoul pour y exprimer leur inquiétude concernant la sauvegarde de l’environnement et de la culture nationale. La réunion était organisée par la principale association bouddhiste de Corée, à savoir la Congrégation de Chogye.


Le cardinal Kim a présenté au gouvernement une pétition en faveur d’une loi pour protéger les travailleurs étrangers


Le 25 novembre 1996, le cardinal Kim Sou-hwan, archevêque de Séoul, a présenté au président de l’assemblée nationale et à tous les partis politiques du pays, une pétition signée par 58 915 personnes et demandant qu’une loi soit présentée au parlement pour assurer la protection des travailleurs étrangers en Corée du Sud.


Trois messes pour la réunification célébrées en même temps en Corée du Nord, en Corée du Sud et aux Etats-Unis


Le jour de Pâques 1996, alors que des tensions persistaient dans la zone démilitarisée qui sépare les deux parties du pays, trois messes ont été célébrées au même moment à l’intention de la réunification, l’une dans la cathédrale de Séoul au Sud, la seconde dans une église de Pyongyang au Nord et la troisième à l’église des martyrs coréens d’Orange dans l’Etat de New Jersey aux Etats-Unis. Il s’agit là des trois centres les plus significatifs du culte catholique coréen.


La plus importante Eglise évangélique de Corée rejoint le Conseil national des Eglises


Du 20 au 22 mai, la plus importante en même temps que la plus controversée des Eglises évangéliques en Corée, “Les assemblées de Dieu coréennes”, a tenu son 45ème Congrès annuel et, à cette occasion, a décidé de devenir membre du Conseil national des Eglises de Corée. Le débat très animé qui a précédé la décision a duré deux longues heures. Lors du vote, la motion préconisant le rattachement au Conseil national a obtenu la majorité, à savoir 250 bulletins favorables contre 195.


Trois soeurs des Missions étrangères de Corée envoyées en mission à Taïwan


Dix ans après la fondation de leur congrégation, trois soeurs des Missions étrangères de Corée viennent d’être envoyées dans le diocèse de Hsinchu à Taïwan pour y fonder leur première mission. La veille de leur départ, le 13 mai 1996, elles avaient participé avec quelque 500 prêtres, religieux et laïcs à une messe d’envoi en mission, présidée par Mgr John Choi Jae-son, ancien évêque de Pusan, qui a fondé la congrégation en 1986.


Des organismes d’Eglise tentent de protéger les droits des travailleurs étrangers


Selon le ministère de la Justice, 86 719 des 277 280 travailleurs étrangers en Corée sont aujourd’hui en situation irrégulière. Cela constitue un problème considérable pour la société coréenne mais les solutions envisagées diffèrent en fonction des points de vue et des responsabilités supportées. Alors que le gouvernement songe à expulser les résidents illégaux et à contrôler l’immigration clandestine, un certain nombre d’organismes catholiques luttent pour défendre les droits de ces travailleurs venus d’ailleurs.


L’abandon du contrôle des naissances par le gouvernement est bien accueilli par l’Eglise catholique qui doute cependant de son efficacité


Le gouvernement coréen projette d’abandonner sa politique de contrôle des naissances, mise en pratique depuis de nombreuses années. Selon l’annuaire “La Corée dans le mondepublié le 6 juin par l’Office national de statistiques, le gouvernement a pris cette décision pour faire face aux deux tendances qui caractérisent la démographie coréenne aujourd’hui. D’une part, le vieillissement de la population s’accélère à cause d’une moyenne des naissances par famille devenue trop basse; celle-ci est de 1,7 pour 1995 alors qu’elle était de 6 en 1961 avant la mise en place de la politique de contrôle des naissances. De l’autre, le déséquilibre existant entre le nombre d’hommes et celui des femmes continue de s’accentuer (3). Actuellement, il naît en moyenne 115,4 garçons pour 100 filles. Un tel écart entre hommes et femmes risque de devenir à courte échéance un problème social majeur.


Kwangju : un prêtre et deux militants catholiques condamnés à la prison à la suite de protestations anti-nucléaires


Le 19 juillet 1996, le P. Augustin Pak Jae-wan, curé de Yonggwang, François Kim Hyon-soo et André Kim Young-guk, du conseil pastoral de la même paroisse, ont été condamnés à dix-huit mois de prison par le tribunal de district de Kwangju. En relation avec leurs engagements contre l’installation d’usines nucléaires sur le territoire de Yonggwang, ils étaient accusés d’avoir violé sept lois dont celle qui concerne les assemblées et les manifestations illégales. Ils étaient aussi jugés pour avoir empêché un fonctionnaire du gouvernement de faire son travail, le 12 mars 1996, sur le site des usines nucléaires (3).


Séoul : à l’occasion de la fête de saint André Kim, 120 000 catholiques s’engagent à changer de vie


Le 15 septembre dernier, plus d’une centaine de milliers de catholiques de Séoul sont venus sur le stade olympique de la capitale pour célébrer saint André Kim, le premier prêtre coréen, martyrisé en compagnie de huit laïcs, il y a un siècle et demi, le 18 septembre 1846. La cérémonie a duré six heures d’affilée et comprenait une procession haute en couleurs, des danses et des chants traditionnels, une eucharistie et, surtout, un engagement personnel de chacun des participants à changer de vie. Le cardinal Kim Sou-hwan, archevêque de Séoul avait auparavant exprimé publiquement le sens de cette démarche originale : “Nous devons renaître dans l’amour en suivant les traces des martyrs de Corée et en continuant de faire vivre en nous leur invincible confiance en Dieu”. Il avait ajouté : “Tant que je n’aurai pas changé moi-même, le monde ne changera pas !”


Sanctions pénales renforcées contre les médecins pratiquant la reconnaissance prénatale du sexe


Pour la première fois, la justice sud-coréenne s’en est pris aux médecins qui procèdent à la reconnaissance du sexe des foetus, reconnaissance préludant quelquefois à un avortement lorsque le foetus s’avère être féminin. Trois d’entre eux ont été arrêtés au début du mois d’octobre et le ministère public a ouvert des enquêtes sur un certain nombre d’autres cas. Les observateurs voient dans cette aggravation des sanctions pénales un signe que le gouvernement est décidé à inverser l’ancienne politique de natalité consistant à restreindre le plus possible la croissance démographique.