Aventures missionaire – Japon
Les « Croquis japonais » de Georges-Ferdinand Bigot (1886)
Publié le 20/11/2020
Bigot est formé à Paris au moment de l’essor du « japonisme » dans les arts graphiques. Suite à l’ouverture du Japon au commerce extérieur, les années 1870 voient en effet arriver en France de nombreux objets d’art japonais, en particulier les « Manga » (ou carnets de croquis) d’Hokusai, mort à Tokyo vingt ans auparavant. D’Hokusai, les artistes français copient les scènes de vie gravées sur le vif, très expressives, et le traitement de la faune et la flore à la façon des estampes japonaises.
En 1882, Bigot s’installe à Tokyo, avec la volonté délibérée de ne pas vivre dans les enclaves étrangères mais au sein du petit peuple de la ville. En 1886, il tire de cette expérience une série intitulée Croquis japonais, mettant en scène des personnages aux traits individualisés dans la vie quotidienne de ce début de l’ère Meiji.
Bigot utilise ici une technique typiquement occidentale, l’eau-forte (façon de graver le métal en y faisant pénétrer de l’acide), qu’il imprime en noir et blanc, à l’opposé des estampes japonaises gravées sur bois et si colorées.
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CRÉDITS
IRFA, iconothèque, boîte Japon