PAYS DE MISSIONS
Un groupe en renaissance
Avec 19 confrères, le groupe de Thaïlande- Birmanie-Laos est le plus fourni de la Société. Parmi eux, 9 ont moins de 60 ans et 5 sont encore en formation. Ce que sera la mission de ce groupe demain reste donc à inventer avec ces derniers.
L’Église locale fait savoir qu’elle a des besoins en terme de formation. Les confrères les plus âgés résident très majoritairement en Thaïlande, mais les plus jeunes et les nouveaux se répartiront sur trois pays: 5 en Thaïlande, 1 au Laos et 3 en Birmanie.
Deux confrères parcourent le secteur nord de Maesot où ils visitent quelques dizaines de communautés chrétiennes karens très dispersées et sont engagés dans le domaine de l’éducation. Sur les 12 postes de volontaire, une moitié se trouve dans le secteur nord de Maesot, l’autre moitié est répartie entre Bangkok, le nord-est de la Thaïlande et le Laos.
Première évangélisation et création de paroisses.
Mgr Olivier Schmitthaeusler est le vicaire apostolique de Phnom Penh, et Mgr Antonysamy Susairaj, Préfet apostolique de Kompong Cham: en effet, ces deux territoires ecclésiaux sont les derniers territoires en Asie dont l’évangélisation reste directement confiée aux MEP par la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples.
De par sa situation particulière – la grande majorité des 20 000 catholiques sont d’origine vietnamienne –, l’Église au Cambodge est aussi bien un lieu de première annonce (auprès des Khmers) qu’un lieu de nouvelle évangélisation (auprès des Vietnamiens). Les défis sont nombreux, à commencer par celui de l’unité des chrétiens d’origine khmère et ceux d’origine vietnamienne, divisés en raison notamment du poids et des blessures de l’histoire de ces deux pays voisins.
Non moins importants sont les défis liés à l’immense travail de traduction dans les domaines de la Bible, de la Liturgie et de la Tradition. Les confrères du groupe sont investis dans tous ces défis de diverses manières, accompagnant la croissance de cette très jeune Église, dont l’objectif haute- ment prioritaire reste celui de la mission à ses débuts : la formation d’un clergé diocésain et la promotion d’un laïcat chrétien, afin que l’Église du Cambodge puisse atteindre sa maturité, et prendre en mains son propre destin. Un confrère du groupe vient également d’être envoyé au Vietnam.
Vivre ensemble, former, accompagner, prier
Les quatorze confrères du Groupe missionnaire de Chine travaillent en divers lieux, la plupart dans le diocèse de Hong-Kong. Quatre d’entre eux sont encore en formation, leur doyen est à la retraite. Les autres travaillent dans les différents champs de la pastorale paroissiale et diocésaine : la célébration des sacrements, la formation des jeunes, en particulier dans le cadre des nombreuses écoles catholiques de Hong Kong, le suivi du catéchuménat, qui touche des publics variés, avec de nombreux baptêmes d’adultes chaque année, l’accompagnement des personnes âgées, ministère de plus en plus important face au vieillissement de la population, les visites des hôpitaux, la formation et l’accompagnement des petites communautés de foi, le travail de recherche historique et théologique, la formation des prêtres, des religieuses et des laïcs, l’enseignement, etc.
Quelques confrères qui exercent leur ministère en mandarin résident et travaillent habituellement à Taipei. Les liens d’amitié avec les diocèses autrefois confiés aux MEP s’approfondissent par des visites et se concrétisent par des soutiens variés.
Présence dans l’église locale
La moyenne d’âge du groupe est élevée : sur 11 confrères, trois d’entre eux ont moins de 70 ans. Des confrères retraités y poursuivent une présence de témoignage ou d’activité missionnaire appréciée dans les paroisses ou des œuvres pour les enfants, les pauvres, les milieux ouvriers, carcéraux et hospitaliers.
D’autres confrères sont engagés dans l’accompagnement des équipes d’ACO et des communautés religieuses, etc. Ce groupe semble particulièrement attentif au service des pauvres dans une Église plutôt riche et c’est ici une piste pour de nouveaux envois comme aussi dans le dialogue interreligieux.
Présence et dialogue
Le groupe compte six confrères en Inde. Lucien Legrand est fidèle au poste au Séminaire de Bangalore et Henri Bonal est résident à la maison régionale de Bangalore. Il est responsable du groupe MEP et fait le lien entre Paris et le groupe MEP de l’Inde.
Yann Vagneux est installé à Bénarès en milieu hindou et Julien Boury au Népal en milieu bouddhiste. Dans la perspective de se spécialiser dans le dialogue avec l’une ou l’autre des principales religions de l’Inde, ils souhaitent qu’un autre confrère puisse assurer une présence à l’islam.
Les autres perspectives missionnaires sont un ministère de présence aux pauvres à Calcutta ou encore de défrichement et d’accompagnement de petites communautés chrétiennes isolées dans les montagnes à Darjeeling et au Népal. Le groupe MEP de l’Inde, travaillant dans le sud du pays depuis 1775, est en train de se déplacer vers le nord de l’Inde.
Au service de l’église locale
Le groupe compte trois confrères: Paul Billaud est toujours très actif, desservant à moto ou en 4×4 cinq à six postes de la paroisse de Tanjungkarang.
Jean Moriceau continue de desservir les postes autour du centre de réunions et de retraites qu’il a créé dans la montagne près de Curup et où il réside depuis 1976.
Jean-François Meuriot passe la moitié de son temps entre l’Indonésie et la France, il termine une thèse de doctorat à Paris.
Au service de l’église locale et des pauvres
12 des 15 confrères de groupe du Japon ont un ministère en paroisse. Leur rapport met en évidence la difficulté ressentie à y être missionnaire au-delà du cercle des communautés paroissiales et pose la question de savoir comment rendre ces communautés missionnaires.
Trois confrères sont au service des pauvres ayant mis en place, avec des partenaires locaux, des centres sociaux ou lieux d’accueil pour des personnes en difficulté (alcooliques, drogués, anciens prisonniers, SDF, handicapés).
Un groupe en renaissance
Avec 19 confrères, le groupe de Thaïlande- Birmanie-Laos est le plus fourni de la Société. Parmi eux, 9 ont moins de 60 ans et 5 sont encore en formation. Ce que sera la mission de ce groupe demain reste donc à inventer avec ces derniers.
L’Église locale fait savoir qu’elle a des besoins en terme de formation. Les confrères les plus âgés résident très majoritairement en Thaïlande, mais les plus jeunes et les nouveaux se répartiront sur trois pays: 5 en Thaïlande, 1 au Laos et 3 en Birmanie.
Deux confrères parcourent le secteur nord de Maesot où ils visitent quelques dizaines de communautés chrétiennes karens très dispersées et sont engagés dans le domaine de l’éducation. Sur les 12 postes de volontaire, une moitié se trouve dans le secteur nord de Maesot, l’autre moitié est répartie entre Bangkok, le nord-est de la Thaïlande et le Laos.
Bâtir l’église
L’engagement auprès des Chinois de Madagascar, avait motivé l’arrivée de confrères MEP dans les années 1960. Puis le groupe s’est davantage tourné vers les Malgaches à partir des années 1970.
Il répond aujourd’hui aux besoins des diocèses, notamment pour la création de nouvelles paroisses et l’administration diocésaine: Mgr Georges Varkey, MEP, est évêque de Port Bergé, d’autres confrères sont économes diocésains, l’un est secrétaire administratif de la Conférence des évêques de Madagascar.
En ce pays, les confrères travaillant beaucoup à la fondation de paroisses, à leur croissance, ainsi qu’à la construction d’églises et d’écoles. Pour ce faire, ils vont jusque dans des régions inaccessibles par les véhicules, ce qui implique pour certains de faire des tournées de plusieurs jours à pied. Les missions comprennent généralement églises, écoles et dispensaires.
Un confrère est économe et formateur dans un petit séminaire. À la demande de son évêque, Jean-Yves Lhomme, s’est engagé à élaborer et construire un hôpital qui a pour vocation d’être un hôpital de qualité et un hôpital pour les démunis. Entre 10 et 18 volontaires de courte durée viennent à Madagascar chaque année.
Trois confrères du groupe missionnaire de l’océan Indien sont à l’île Maurice comme curé et vicaire.
Laboratoire de la globalisation
Le groupe missionnaire de Malaisie-Singapour n’a aujourd’hui plus de confrères à plein temps en Malaisie étant donné le non-renouvellement de la présence MEP en ce pays où le
visa est difficile à obtenir.
À Singapour, les confrères demeurent sur place et participent à la vie de l’Église, s’investissant dans l’accompagnement des groupes et des personnes, la pastorale des mariages, le suivi des minorités, la visite des prisons, le dialogue interreligieux et la vie paroissiale.
Un confrère s’occupe de la communauté vietnamienne. Les paroisses de Singapour sont dynamiques et missionnaires. C’est depuis Singapour que sont suivis les volontaires en Malaisie et en Indonésie.
Minorités aborigènes, travail social et ouverture aux Hans
Les confrères du groupe de Taïwan s’occupent principalement des communautés aborigènes dans trois pôles missionnaires : Taoyuan, Hualien et Yuli. Cette mission implique l’apprentissage des langues aborigènes ou Taïpei du taïwanais, en plus du mandarin.
Certains ont un apostolat auprès des handicapés, auprès des migrants (Philippins, Indonésiens et Vietnamiens), Hualien ou auprès d’étudiants.
Quelques confrères de Taïwan se sont tournés vers les Chinois (Hans), travaillant tant vers le Continent que sur l’île de Taïwan. Le groupe missionnaire de Taïwan poursuit cette ouverture vers les Hans.
Un groupe en renaissance
Avec 19 confrères, le groupe de Thaïlande- Birmanie-Laos est le plus fourni de la Société. Parmi eux, 9 ont moins de 60 ans et 5 sont encore en formation. Ce que sera la mission de ce groupe demain reste donc à inventer avec ces derniers.
L’Église locale fait savoir qu’elle a des besoins en terme de formation. Les confrères les plus âgés résident très majoritairement en Thaïlande, mais les plus jeunes et les nouveaux se répartiront sur trois pays: 5 en Thaïlande, 1 au Laos et 3 en Birmanie.
Deux confrères parcourent le secteur nord de Maesot où ils visitent quelques dizaines de communautés chrétiennes karens très dispersées et sont engagés dans le domaine de l’éducation. Sur les 12 postes de volontaire, une moitié se trouve dans le secteur nord de Maesot, l’autre moitié est répartie entre Bangkok, le nord-est de la Thaïlande et le Laos.