Etre missionnaire au cœur des cultures orientales
Depuis 360 ans, les Missions Etrangères de Paris (MEP) sèment la Parole de Dieu en Asie et dans l’océan Indien (2 % de chrétiens dans un continent où vivent les deux tiers de la population mondiale).
Qu’importe le climat à leur encontre, les missionnaires veulent être un pont entre mission et culture. Plus qu’un symbole, ils sont l’action. Action qui au fil des siècles s’est muée en présence. Ceux par qui l’œuvre de Dieu est révélée et partagée. Leur force est de s’effacer devant la culture locale, de parler aux personnes dans leur langue et de se faire admettre par leur exemple. Le missionnaire s’efforce de discerner les exigences et les ressources que la culture locale offre à la foi chrétienne afin de prendre avec ceux qu’il rencontre le meilleur chemin vers Dieu. Il opère là tout un travail d’inculturation.
Dès 1659, les Instructions aux premiers MEP donnent le ton: « Ne mettez aucun zèle, n’avancez aucun argument pour convaincre ces peuples de changer leurs rites, leurs coutumes et leurs mœurs, à moins qu’elles ne soient évidemment contraires à la religion et à la morale. Quoi de plus absurde que de transporter chez les Chinois la France, l’Espagne, l’Italie ou quelque autre pays d’Europe ? N’introduisez pas chez eux nos pays, mais la foi, cette foi qui ne repousse ni ne blesse les rites ni les usages d’aucun peuple, pourvu qu’ils ne soient pas détestables, mais bien au contraire veut qu’on les garde et les protège. »
Le texte se poursuit en demandant aux missionnaires de ne pas faire de comparaison avec leur pays d’origine, en revanche il leur est recommandé de s’acclimater et d’être attentifs aux valeurs qu’ils pourraient découvrir et « d’admirer et de louer ce qui mérite la louange ».
Retenues et conseils que l’on retrouve dans les Monita ad Missionarios (Instructions aux Missionnaires de la Congrégation de la Propagande) rédigées à Ayuthaya (Siam) en 1665 par François Pallu et Pierre Lambert de la Motte: « Comme il importe au cultivateur de connaître la nature de son terrain, pour être à même de le labourer à l’époque convenable et lui donner une culture appropriée, ainsi le missionnaire a pour devoir, afin de faire chaque chose en temps opportun, d’étudier le caractère des peuples chez lesquels il doit jeter et faire germer la semence de l’Evangile.1 »
Trois siècles plus tard, le P. Grison, missionnaire à Bali, écrit: « Le missionnaire c’est quelqu’un qui cherche à vivre sa foi de chrétien, en respectant celle des autres et en acceptant de se laisser évangéliser par l’autre, lequel a toujours quelque chose à lui apprendre et sans doute à recevoir également. » Là est donc l’un des objectifs des missionnaires: annoncer et laisser la plante croître à son rythme et selon les coutumes du pays.
Les missionnaires interviennent, eux-mêmes imprégnés de leur culture occidentale, en Asie et dans l’océan Indien auprès de peuples enra- cinés dans d’autres cultures et d’autres repères religieux. Comment, par exemple, partager le mystère du Christ unique Sauveur avec un hindou ou un bouddhiste, pour qui le point de départ de la réflexion n’est pas le problème de l’existence du monde, mais plutôt les besoins du cœur de l’homme et ses propres mystères ? Comment proposer la foi chrétienne quand les mots n’ont pas la même résonance chez un Européen, un Malgache ou un Asiatique, d’une spiritualité à une autre ?
La mission: une plongée dans les cultures
Au-delà de la prière et de la sanctification, qui sont les moyens « principaux » pour proposer la foi, le missionnaire dispose également de moyens dits « secondaires », tels qu’entre autres, la formation de catéchistes, les écoles, les hôpitaux, les livres par exemple. Ces derniers, notamment, présentent le grand avantage de poursuivre en silence la prédication du missionnaire et de convertir sans sa médiation.
Nombreux sont les ouvrages de catéchisme ou d’apologie chrétienne rédigés par les missionnaires pour les fidèles, ainsi que les traductions de l’Evangile dans les langues locales pour amener les personnes au Christ, par exemple, la traduction chinoise du Nouveau Testament en six gros volumes par Jean Basset à la fin du XVIIe siècle, mais aussi la réalisation au XIXe siècle du premier dictionnaire français-tamoul et tamoul-français par les PP. Mousset et Dupuis imprimé par la Mission à Pondichéry et toujours utilisé.
Aux côtés de ces « outils », certains membres des Missions Etrangères, dès le XVIIIe siècle, ont fait usage des sciences (astronomie, mathématiques) comme moyen d’apostolat et, au XIXe siècle, certains missionnaires recevaient même une formation pratique, par exemple auprès de chirurgiens ou d’imprimeurs, afin de parfaire leur savoir-faire. C’est dans un esprit de transmission du savoir que les missionnaires mirent leurs compétences techniques au service de la Mission et créèrent des imprimeries, dont celle de Nazareth à Hong- Kong qui était équipée pour imprimer des livres dans une quarantaine de langues, équipement précieux quand on connaît la complexité et la diversité des langues asiatiques, qui a donc rendu un grand service à ceux qui travaillaient à l’évangélisation.
Il est intéressant de noter que ces moyens humains ont, à leur manière, participé à la sauvegarde et au développement des cultures locales. C’est ainsi que certains missionnaires, étudiant les croyances de la population qui les entourait, ont contribué à l’ethnominéralogie en signalant différentes pierres sacrées et rituelles à la fin du XIXe siècle.
Quand la botanique apporte sa pierre à l’édifice de l’évangélisation
Emplis de la foi de Dieu, nombreux sont les missionnaires qui conciliaient une autre vocation, tels les naturalistes. Leur curiosité de la nature a aidé à bâtir ces ponts, entre la Terre et le Ciel, mais également entre les continents et les cultures.
Une majorité de plantes d’origine asiatique importée entre la fin du XVIIIe et le début du XXe siècle s’épanouit toujours dans les parcs et jardins contemporains. Et l’on doit une part significative de ces introductions à des prêtres catholiques français envoyés en mission entre le milieu du XIXe siècle et la Première Guerre mondiale2.
Paul Perny (1848), s’intéressant à la botanique, put ainsi découvrir l’exceptionnelle biodiversité végétale de la Chine, où il fut suivi par d’autres missionnaires illustres botanistes, comme Emile
Bodinier (1865), Jean-Marie Delavay (1867) ou Paul Farges (1868). Ils contribuèrent grandement à enrichir les collections du Muséum national d’histoire naturelle, prestigieux établissement de recherche et d’enseignement en matière de sciences naturelles.
Le P. Farges, qui parcoura pendant quarante ans les montagnes au nord-est du Sichuan, acclimata dans cette immense région pauvre et éloignée de tout, différentes espèces de pommes de terre, supérieures à celles que l’on cultivait. Il est arrivé à faire pousser du seigle et d’autres céréales jusqu’alors inconnues.
Botaniste de renom, le P. Delevay explora pendant son séjour au Yunnan un territoire d’environ 300 kilomètres carrés et envoya au Muséum de Paris et à d’autres établissements scientifiques un grand nombre de plantes inconnues en Europe.
L’histoire des missionnaires naturalistes ne s’arrête pas aux frontières de la Chine, elle se poursuit aussi au Japon, au Tibet, notamment avec le P. Jean Soulié, médecin reconnu et botaniste grâce à ses collections botaniques envoyées au Muséum de Paris et géographe pour avoir relevé des routes peu connues.
Concomitamment à leur contribution scientifique, ces missionnaires poursuivaient donc leur œuvre d’évangélisation avec prudence et néanmoins ténacité. Ainsi, Paul Perny réussit à augmenter le nombre de catéchistes et se démena pour constituer une bibliothèque; il désirait réunir en un volume tous les édits chinois favorables au catholicisme, et composer une apologie du christianisme3 .
Les sciences de la nature et l’art de pénétrer les cultures locales
À son arrivée en mission, le missionnaire s’intéresse aux personnes qu’il rencontre, à leur culture, leurs croyances et leurs coutumes. La prise en compte des cultures locales est une première démarche pour lever les obstacles à l’évangélisation.
Mgr Retord, vicaire apostolique au Tonkin dans la première moitié du XIXe siècle, s’était, lui, fixé la ligne de conduite suivante: « Ici on peut bien perfectionner et embellir ce qui existe déjà, ce que les anciens ont établi, mais il faut le faire avec prudence, comme insensiblement sans toucher aux choses anciennes. »4
Le XXe siècle connut lui aussi diverses contributions et avancées dans la connaissance des cultures locales grâce à l’implication des missionnaires sur le terrain.
Quelques exemples furent cités là, mais nombreux sont les missionnaires qui allièrent, et qui allient toujours, la recherche de Dieu et le partage des connaissances.
Participer au développement économique et à l’éducation dans un pays, s’enfoncer dans des terres locales: sur le long chemin de sa mission, le prêtre rencontre des difficultés, mais également conversion et reconnaissance.
« La mission change le regard, elle engage des solidarités toujours marquées au coin de la particularité historique, culturelle, contextuelle, tout en obligeant à interroger la vérité de ces solidarités, dans un labeur de conversion toujours à reprendre. […] Parce qu’elle divise les envoyés, la mission les convoque ardemment à discerner la vérité dans les particularités de l’histoire en train de s’ouvrir à la Parole transformante de Dieu. » Philippe Bordeyne dans son article « Théologie de la mission: réflexions sur l’attrait d’un mode de vie à la suite du Christ »5 insiste sur la dimension pratique de ce discernement de la vérité qui « consiste à identifier et à mettre en œuvre les ressources de la foi chrétienne pour aider l’homme à mieux vivre. »
L’action pastorale reste primordiale, ainsi les prêtres des Missions Etrangères ont leur place dans les aumôneries, les paroisses, en renfort du clergé local. Mais des actions nouvelles se sont ajoutées qui répondent à l’appel de Jean-Paul II dans son encyclique Redemptoris missio: « Le meilleur service à rendre à l’homme est l’évangélisation qui le dispose à s’épanouir comme Fils de Dieu, le libère des injustices et encourage son développement… » A côté du rappel de la mission dans sa conception traditionnelle, Jean- Paul II ajoute des notions nouvelles de justice et de développement, c’est-à-dire la préoccupation des droits de l’homme: travailler pour « la dignité de la personne humaine, […] les pauvres, le développement intégral de l’homme », c’est participer à l’élaboration du royaume de Dieu.6
Dans cette perspective, une des nouvelles exigences de la mission est le dialogue interreligieux. Il commence par l’« animation missionnaire » qui consiste à servir les jeunes Eglises en aidant les Français à découvrir la vie des Eglises d’Asie, par exemple par l’organisation par les MEP de conférences, les visites de la salle des Martyrs rue du Bac à Paris, l’ouverture au public des archives du Séminaire, les expositions, etc.
En écho à la parole de l’Evangile selon saint Jean : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera lui aussi les œuvres que je fais: il en fera même de plus grandes parce que je vais au Père » (Jn 12,14), Mgr Destombes, évêque du Cambodge, témoignait7 au début du XXIe siècle qu’il faut « accompagner [les pays] en prenant en compte leurs cultures et leurs différences et que ce développement soit juste et communautaire et non simplement centré sur les biens matériels. »
C’est dans cette optique, différente de celle du XIXe siècle mais toujours cohérente avec l’Evangile, que des prêtres s’investissent « dans des actions d’alphabétisation, d’éducation, de soutien aux jeunes, ce qui est l’occasion de les faire réfléchir sur leurs actuelles et futures responsabilités, dans des jardins d’enfants, dans la formation de jeunes à des métiers manuels en alternance avec leurs études, dans la réfection et construction de bâtiments pour les plus démunis » et qu’un « centre accueille les malades qui ne peuvent se faire soigner [où] sans aucune distinction de race et de religion les plus démunis […] trouvent une place ». Au-delà de la personne même du missionnaire et de son action, il n’en demeure pas moins, toujours aujourd’hui, que la Mission est l’œuvre de Dieu, selon les paroles de Jésus: « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps » (Mt 28,20).
Des non-chrétiens d’Asie et de l’océan Indien ont accueilli l’Evangile malgré des difficultés de tout ordre (langue, racines culturelles, régime politique, croyances religieuses, etc., souvent aux antipodes), puis ont adopté le Message pour le faire partager autour d’eux, pour certains au péril de leur vie, donnant naissance à de nouvelles communautés chrétiennes. Et dans un monde où les frontières géographiques se sont rapprochées grâce aux moyens modernes de communication, l’aventure missionnaire a toujours son sens et perdure dans le message de la présence permanente et réconfortante du Christ tel que le Seigneur l’a dit à saint Paul, une nuit, dans une vision: « Sois sans crainte. Continue de parler, ne te tais pas. Car je suis avec toi… » (Ac 18, 9-10).
L’aventure missionnaire MEP se poursuit : 2016-2019
Depuis trois ans, l’équipe du Conseil permanent a mis en œuvre une méthode de travail basée sur le « discernement » se déclinant dans la dynamique écouter-choisir-décider.
Ainsi, la première année 2016/2017 a été consacrée à mieux nous connaître entre membres du Conseil permanent, à mettre en place une cohésion d’équipe, une volonté de complémentarité en nous plaçant sous le regard du Seigneur. Pour ce faire, nous avons fait appel à des personnes extérieures telles que Talentheo, Ecclesia RH, KPMG… et participé à nombre de formation et réunions d’informations en France ou à Rome. Nous avons ensuite élargi cette dynamique d’écoute et de cohésion à l’ensemble des Services de Société, des confrères et des laïcs œuvrant rue du Bac, à Lauris et à Montbeton. Les rencontres individuelles avec des confrères, ou avec l’ensemble d’un Groupe MEP, les Conseils permanents, pléniers et financiers ont également largement contribué à dresser un « état des lieux » que l’on peut retrouver dans le rapport complet, et désormais annuel, publié à l’issue du Conseil plénier.
Cette démarche a abouti à un « état des lieux » permettant d’avoir une vision d’ensemble de la Société des Missions Etrangères. Cela représentait la première étape du discernement: l’écoute.
La deuxième année, 2017/2018, a démarré avec comme base de travail l’ensemble de la réflexion de l’année précédente ainsi que les bilans et réflexions des confrères présentés au Conseil plénier 2019 qui témoignent de l’engagement de chacun et de notre confiance dans le Seigneur.
Un fait marquant de cette année pastorale aura été la nomination du P. Bruno Cosme comme administrateur apostolique de la Préfecture de Kompong Cham au Cambodge. Nous le remercions pour son dévouement au sein du Conseil permanent pendant trois ans et nous lui souhaitons un fécond ministère au Cambodge.
Bien entendu, durant ces trois premières années, toute notre attention était tournée vers la mission sur le terrain, en Asie et dans l’océan Indien, et nous avons essayé de visiter les confrères et volontaires autant que cela a été possible soit de manière officielle soit lors de visites informelles, sans oublier les invitations à participer à une réunion du Conseil permanent lors d’un passage à la rue du Bac.
Les 169 confrères qui constituent la Société MEP permettent d’envisager de réelles relations dans la proximité fraternelle et la simplicité, mais l’absence d’une génération est aussi un défi pour les plus jeunes.
Défis pour les MEP!
Pour notre famille MEP, des défis ont été claire- ment identifiés à savoir la poursuite du travail en équipe et l’articulation clercs-laïcs, mais aussi les difficultés que rencontrent certains confrères sur le terrain que ce soit pour l’obtention de visa, leur adaptation au contexte local ou le souhait de recevoir une mission claire de la part des évêques.
Bien entendu, et j’aurais pu commencer par là, l’avenir de notre Société réside dans la jeunesse qui frappe à notre porte. Une nouvelle génération nous rejoint et il nous faut les accueillir et les accompagner avec confiance et espérance. La pastorale des vocations est l’affaire de tous!
L’espérance est là:
Entre 2017 et 2019, nous avons envoyé 15 prêtres MEP en mission.
Actuellement, 12 séminaristes sont en formation au séminaire et 4 au foyer vocationnel. Plusieurs jeunes se sont également déjà annoncés pour la rentrée de septembre 2020.
Depuis de nombreuses années, nous accueillons des prêtres d’Asie et de Madagascar envoyés en mission d’études par leurs évêques. A ce jour, 88 prêtres sont en formation à Paris.
De plus, chaque année, entre 120 et 150 volontaires garçons et filles mettent leurs compétences au service d’un projet missionnaire avec les MEP. Si nous élargissons notre regard, nous verrons que 32 autres institutions font de même, chacune avec son charisme. La manière de vivre la foi est différente chez les jeunes d’aujourd’hui et ils sont d’une grande générosité et en attente de témoignages vrais.
Le récent Congrès Mission à Paris a montré que l’enthousiasme est au rendez-vous. Les jeunes ouvrent leur cœur au Seigneur et il nous faut garder confiance.
Une belle illustration de cette dynamique missionnaire chez les jeunes est le film Into the Deep qui a rencontré un grand succès lors de son lancement, mais qui – avant tout – veut être un moyen de dynamiser l’élan missionnaire où que nous soyons.
Prière, Evangile comme programme de vie, volonté de dialogue, accueil de la jeunesse et accompagnement de nos aînés, enracinement dans une culture, découverte d’un peuple et de ses richesses linguistiques, recherche de nouveaux aréopages, envoi de nouveaux missionnaires, cheminement avec des volontaires, formation de formateurs parmi les prêtres d’Asie et d’océan Indien, initiatives individuelles et collectives… une belle route à la suite du Seigneur, sur les chemins de notre terre, se présente à nous. Elle sera, pour une part, ce que nous en ferons. Tous ensemble, continuons de répondre aux appels du Seigneur au cœur de son Peuple et demeurons dans la confiance et dans l’espérance.
L’année 2020 se présente à nous avec de nombreux défis. La Missio ad gentes demande des approches courageuses et prophétiques des réformes de nos communautés a ensuite lancé notre orateur.
Il s’agit maintenant de réfléchir et de savoir comment les hommes et femmes qui vivent avec nous peuvent être des acteurs et des actrices de l’annonce de l’Evangile.
Le Pape François nous demande d’être plus engagés dans le monde, aux périphéries, être un hôpital de campagne, d’être en sortie vers le monde.
En conclusion, la dynamique missionnaire devrait s’articuler autour de la proclamation de la Foi, la sacramentalité puis la charité au cœur du monde, car le Pape François pousse l’Eglise vers le monde.
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Merci à toutes celles et à tous ceux qui participent à l’élan missionnaire suscité, pour les MEP, il y a 360 ans. Tous ensemble, nous sommes complémentaires et au service du Seigneur qui nous appelle. Permettez-moi de rappeler une nouvelle fois l’adage selon lequel « qui veut aller vite avance seul… mais qui veut aller loin avance ensemble ! »
Au nom des Pères des Missions Etrangères de Paris, je vous souhaite une belle et sainte année 2020 sous le signe de la confiance et de l’espérance.
Bien à vous en Notre Seigneur à l’Eucharistie,
P. Gilles Reithinger Supérieur général MEP
1 Catherine Marin (dir.), La Société des Missions Etrangères de Paris, 350 ans à la rencontre de l’Asie 1658-2008, Khartala, 2011, p. 186
2. Olivier Colin et Brigitte Fourier, « Des prêtres révèlent les secrets de la flore d’Asie », Histoire du Christianisme n°42
- Ibid.
- La Société des Missions Etrangères de Paris, 350 ans à la rencontre de l’Asie 1658-2008, sous la direction de CatherineMarin, Editions Kharthala 2011, p. 143
- Catherine Marin, op.cit. p. 39
- Ibid. p. 131
- Témoignage de Mgr Emile Destombes, archives MEP.