septembre
2021
Dès 1919, la lettre apostolique Maximum illud du pape Benoît XV amorçait un changement fondamental de la stratégie missionnaire universelle, désormais fondée sur l’inculturation. Les sociétés et instituts missionnaires devaient cesser d’être au service des nations coloniales occidentales et devaient contribuer à promouvoir des vraies églises locales avec un clergé et des évêques indigènes, des séminaires adaptés aux cultures régionales et une architecture d’apparence locale. Ce défi était particulièrement urgent en Chine à cause du nationalisme croissant et de la rivalité des missions protestantes.
Les principales questions abordées dans cette conférence sont :
Comment l’inculturation architecturale fut-elle implémentée par le Saint-Siège en Chine ? Pourquoi certaines sociétés missionnaires s’y opposèrent-elles et continuèrent à bâtir des églises gothiques ? Qui furent les architectes du nouveau style « sino-chrétien » ? Comment ce style bénéficia-t-il de l’évolution de l’architecture moderne sinicisée ? Quelles furent les réactions de Chinois catholiques qui cherchaient à définir leur propre identité dans une société en mutation profonde ? La situation différait-elle dans les missions françaises en Corée, au Japon et au Tonkin ? Pourquoi le style « sino-chrétien » fit-il en définitive peu d’émules, non seulement avant 1939 (date de la fin de la « querelle des rites »), mais aussi après 1980 ?
M. Thierry Coomans de Brachène est Professeur à l’Université de Louvain (KU Leuven), département d’Architecture
Conditions d’accès : Ces conférences se dérouleront au sein du Grand Auditorium des MEP au 128 rue du Bac 75007 Paris ainsi que depuis la plateforme Zoom. Vous recevrez automatiquement les informations pratiques ainsi que le lien Zoom lors de votre inscription en ligne, en suivant le lien ci-dessous:
Inscription obligatoire : S’INSCRIRE ICI
Conformément aux dispositions légales en vigueur, à compter du mercredi 21 juillet (30 septembre pour les 12 à 17 ans), un pass sanitaire sera à présenter obligatoirement à l’entrée. Le port du masque sera obligatoire.