Terme(s) recherché(s) : Auguste Chapdelaine


Au Guangxi, un musée dénigre un saint missionnaire français du XIXe siècle

12 July 2016
Saint Auguste Chapdelaine, envoyé en 1854 par les Missions Etrangères de Paris (MEP) dans la province du Guangxi (sud de la Chine) et qui y est mort martyr, est actuellement critiqué par le gouvernement chinois qui l’accuse d’avoir été …


LA RESISTANCE CHINE

17 April 2019
  Une femme, la catéchiste Agnès Cao, a accompagné Auguste Chapdelaine dans le martyre. Elle est morte le 1er mars 1856, dans une cage suspendue auprès de celle du missionnaire. Une autre femme, la vierge Lucie Yi Zhenmein expirera aux côtés du troisième martyr de Chine des Missions Etrangères, Jean Pierre Néel. Toutes deux incarnent, […]


The MEP Martyrs’ Hall

2 April 2019
Welcome to the Paris Foreign Missions Society (MEP), a Catholic missionary society whose priests have departed for Asia and the Indian Ocean for the past 360 years. In addition, each year more than 150 lay volunteers use their skills to serve in the missions. History of the Martyrs’ Hall In 1842, the Paris Foreign Missions […]


Les documents de la salle des martyrs

21 February 2019
LA SALLE DES MARTYRS Le 3 août 1843 arrivaient au Séminaire de la rue du Bac un coffre hermétique contenant les restes de Pierre Borie, décapité au Vietnam le 24 novembre 1838, ainsi que d’autres souvenirs du martyr dont son immense cangue. En faisant cet envoi au cœur de la première persécution à outrance affrontée […]


Martyr’s Hall

20 August 2018
In 1842, Paris Foreign Missions seminary, at the rue du Bac, received the relics of Father Pierre Borie killed 4 years earlier in Vietnam. A return which stirred up emotion, interest and fervor: Pierre Borie left the seminary in 1830; the circumstances of his death were well known and had been commented on for years. […]


La béatification de 17 martyrs du Laos : un acte avant tout religieux mais politiquement sensible

10 June 2015
A ce jour, les autorités laotiennes – habituellement discrètes – n’ont pas réagi à l’annonce par Rome de la signature, le 5 juin dernier, par le pape François de la promulgation des décrets relatifs au martyre de 17 prêtres et laïcs laotiens et missionnaires étrangers, tués au Laos entre 1954 et 1970. C’est pourtant la première fois que l’Eglise catholique s’aventure à béatifier des martyrs tués en Asie par des organisations communistes dont les héritiers directs sont toujours au pouvoir.


Supplément EDA 3/2008 : Le parcours douloureux de la flamme olympique

18 March 2010
Lors de la fête de Pâques, les chrétiens du monde entier se sont assemblés autour du cierge pascal pour célébrer la résurrection du Christ et la vie nouvelle qu’il apporte au monde. A la même heure, la flamme des exploits sportifs était allumée à Olympie par une prêtresse d’Apollon symbolisant le lever d’un soleil nouveau sur l’humanité en progrès. Cette flamme née de la Grèce antique allait parcourir le monde pour rayonner sur la Chine d’aujourd’hui, un vaste pays pressé de tenir sa place parmi les nations développées.


CANONISATION DE MARTYRS DE L’EGLISE EN CHINE


Dans la tradition chinoise, l’empereur, fils du ciel, avait pouvoir de conférer des titres honorifiques aux personnages illustres qui s’étaient distingués par leur bravoure, leur savoir ou leur sens de la justice. C’est ainsi que le héros des Royaumes combattants GuanYu, s’étant rendu célèbre pour son loyalisme au IIIe siècle, fut ennobli sous les Song en 1120 du titre de « Duc fidèle et loyal » et, huit ans plus tard, du titre de « Prince magnifique de la paix ».


A l’approche du 1er octobre et de la canonisation à Rome de 120 martyrs de l’Eglise en Chine, les échanges entre le Vatican et Pékin, par communiqués interposés, se font plus vifs


Durant les quelques jours qui ont suivi le retour du cardinal Etchegaray à Rome, après une visite d’une semaine en Chine, jusqu’au dimanche 1er octobre, jour de la canonisation de 120 martyrs de l’Eglise en Chine place Saint-Pierre (2), les échanges entre le Vatican et Pékin se sont faits plus vifs. La Chine accuse le Saint-Siège de procéder à la canonisation de “criminels” et interprète ce geste comme un complot du Vatican visant à regagner le contrôle de l’Eglise catholique en Chine. Le Saint-Siège se défend d’ourdir un tel plan machiavélique et assure que la portée de ces canonisations est uniquement religieuse et ne doit pas être interprétée sur un plan politique.


120 martyrs de l’Eglise catholique en Chine seront canonisés le 1er octobre à Rome


Vendredi 10 mars, au Vatican, Jean-Paul II, au cours d’un consistoire ordinaire public, a annoncé la canonisation le 1er octobre prochain, fête de sainte Thérèse de Lisieux, patronne des missionnaires, de 120 martyrs de l’Eglise catholique en Chine. Ces 120 martyrs ont vécu entre le XVIIème et le XXème siècle et ont été béatifiés entre 1900 et 1946. Agés de 7 à 79 ans au moment de leurs martyres, on compte parmi eux 62 laïcs, 23 prêtres, 15 religieuses, huit séminaristes, six évêques, quatre catéchistes et deux catéchumènes. Martyrisés pour la plupart dans les provinces du Guizhou, du Hebei, du Shanxi et Sichuan, il y a parmi eux 33 missionnaires originaires de Belgique, de France, d’Italie, des Pays-Bas et d’Espagne. Plus de 70 d’entre eux ont été tués lors de l’insurrection des Boxers en 1900, les autres ayant trouvé la mort lors de persécutions anti-chrétiennes sous la dynastie des Ming (1368-1644) ou sous celle des Qing (1644-1911).