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Le cardinal Kim s’est adressé aux parlementaires catholiques

18 mars 2010
Une réunion de réflexion pour les parlementaires catholiques a été organisée à Séoul, le 15 mai 1992, par l’hebdomadaire « Pyonghwa Shinmun » (journal de la paix), organe de l’archidiocèse de Séoul. Les débats se sont déroulés autour du thème « morale et politique ».


Le cardinal Kim demande au gouvernement d’abolir la peine de mort


Dans un communiqué du 30 mai 1992, le cardinal Kim Sou Hwan, archevêque de Séoul, prend position contre la peine de mort et demande au gouvernement sud-coréen de l’abolir.


L’avortement n’est plus un crime puni par la loi, mais l’adultère le reste


Le nouveau code pénal qui doit entrer en vigueur dans les mois qui viennent prévoit que « les relations sexuelles hors mariage, avec fausse promesse de mariage » ne seront plus un crime passible de poursuites pénales. De même pour l’avortement, quand la santé de la mère est en danger ou que la grossesse est le résultat d’un viol ou encore que le foetus montre des signes de malformation.


Le diocèse de Chonju en campagne pour faire libérer le P. Moon Kyu-hyun


Le 14 juin 1992, prêtres et laïcs du diocèse de Chonju ont lancé une campagne de signatures pour demander la libération du P. Moon Kyu-hyun. Celui-ci a été condamné à 5 ans de prison pour avoir violé la loi sur la sécurité de l’Etat en faisant un voyage illégal en Corée du Nord au mois d’août 1989 en compagnie d’une étudiante catholique, Susana Im Su-kyong, condamnée elle aussi à la même peine (7). Ce voyage avait été organisé dans le cadre d’une campagne de l’Association des prêtres pour la justice, en faveur de la réunification de la Corée.


La pratique dominicale concerne moins de 40% de la population catholique


Une enquête récente, conduite par un institut de sondage coréen, conclut que 39.7% des catholiques coréens vont à la messe une fois par semaine et ils sont un peu moins de 50% à contribuer financièrement à la vie de l’Eglise.


Les relations commencent à s’organiser avec l’Eglise catholique de Corée du Nord


Un certain nombre d’initiatives récentes indiquent que l’Eglise de Corée du Sud s’intéresse de plus en plus à la Corée du Nord. Mgr I Tong-Ho, abbé bénédictin, responsable du comité pour la Mission dans le Nord, et administrateur du diocèse de Hamheung, a déclaré, lors de la troisième assemblée des laïcs d’Asie orientale, que des Coréens du Nord passaient en Chine et y recevaient le baptême et le sacrement de pénitence sous couvert de visites familiales. Il s’agirait principalement de jeunes issus de vieilles familles chrétiennes… Le rétablissement des relations diplomatiques entre la Chine et la Corée du Sud, le 24 août 1992, accélérera le processus d’évolution de la société en Corée du Nord et permettra d’envisager la Mission en Corée du Nord sous un aspect nouveau.


Augmentation importante du nombre des divorces


Le Bureau national des Statistiques vient de publier des chiffres qui montrent une augmentation rapide des divorces dans la société coréenne. Au cours de l’année 1990, 404 931 mariages ont été conclus et 48 290 divorces ont été prononcés: il y a donc eu un divorce pour huit mariages.


Relations avec l’Eglise de Corée du Nord: un projet inédit


120 étudiants et deux professeurs du grand séminaire de Kwangju ont formé le projet de se rendre en Corée du Nord à l’occasion des fêtes de Noël.


Protestations d’organisations chrétiennes contre d’éventuelles importations de riz


200 pasteurs protestants ont manifesté dans la rue, le 12 novembre 1991, pour soutenir la campagne des paysans coréens contre d’éventuelles importations de riz. Les représentants des pasteurs ont essayé sans succès de rencontrer l’ambassadeur des Etats-Unis pour lui faire part de leur protestation et lui donner quelque 500 lettres de paysans et d’étudiants.


Plus de la moitié des Coréens déclarent appartenir à une religion


Selon les « indicateurs sociaux » publiés par le Bureau national des statistiques, le nombre des Coréens disant appartenir à une religion a augmenté de 6,9% entre 1985 et 1991: ils forment aujourd’hui 54% de la population.