Première évangélisation et création de paroisses.
Les confrères du groupe sont répartis dans les trois entités ecclésiales du Cambodge : le vicariat apostolique de Phnom Penh, les deux préfectures apostoliques de Battambang et de Kompong Cham.
Quatre confrères pour le vicariat apostolique de Phnom Penh, dont Mgr Olivier Schmitthaeusler, qui en est le vicaire apostolique; cinq confrères pour la préfecture apostolique de Kompong Cham, dont Mgr Bruno Cosme, qui en est l’administrateur apostolique; un confrère pour la préfecture apostolique de Battambang. Trois de nos jeunes confrères sont encore dans leur période de formation linguistique et de découverte socio-culturelle du pays et de l’Église locale. De par sa situation particulière – la grande majorité des 20000 catholiques du pays sont d’origine vietnamienne –, l’Église au Cambodge est aussi bien un lieu de première annonce (auprès des Khmers) qu’un lieu de nouvelle évangélisation (auprès des Vietnamiens). Les défis pour l’unité de l’Église sont nombreux, notamment pour l’unité des chrétiens d’origine khmère et ceux d’origine vietnamienne, meurtris par les blessures provenant de l’histoire de ces deux pays voisins. Non moins importants sont les défis liés à l’immense travail de traduction et de production documentaire dans les domaines biblique, patristique, liturgique, magistériel et spirituel…
Les confrères du groupe sont investis dans tous ces défis de diverses manières, accompagnant la croissance de cette très jeune Église, dont l’objectif hautement prioritaire reste certainement celui de la mission en ses débuts : la formation d’un clergé diocésain et la promotion d’un noyau chrétien dynamique, afin que l’Église au Cambodge puisse atteindre sa maturité et prendre en mains son propre destin.
Vivre ensemble, former, accompagner, prier
Les confrères du Groupe missionnaire de Chine travaillent en divers lieux, la plupart dans le diocèse de Hong-Kong. Ils travaillent dans les différents champs de la pastorale paroissiale et diocésaine : la célébration des sacrements, la formation des jeunes, en particulier dans le cadre des nombreuses écoles catholiques de Hong Kong, le suivi du catéchuménat, qui touche des publics variés, avec de nombreux baptêmes d’adultes chaque année, l’accompagnement des personnes âgées, ministère de plus en plus important face au vieillissement de la population, les visites des hôpitaux, la formation et l’accompagnement des petites communautés de foi, le travail de recherche historique et théologique, la formation des prêtres, des religieuses et des laïcs, l’enseignement, etc.
Quelques confrères qui exercent leur ministère en mandarin résident et travaillent habituellement à Taipei. Les liens d’amitié avec les diocèses autrefois confiés aux MEP s’approfondissent par des visites et se concrétisent par des soutiens variés.
Présence dans l’église locale
10 prêtres MEP sont missionnaires en Corée. Des confrères retraités y poursuivent une présence de témoignage ou d’activité missionnaire appréciée dans les paroisses ou des œuvres pour les enfants, les pauvres, les milieux ouvriers, carcéraux et hospitaliers. D’autres confrères sont engagés dans l’accompagnement des équipes d’ACO et des communautés religieuses, etc. Ce groupe semble particulièrement attentif au service des pauvres dans une Église plutôt riche et c’est ici une piste pour de nouveaux envois comme aussi dans le dialogue interreligieux.
Au service de l’église locale
Dans le petit groupe MEP d’Indonésie, le Père Paul Billaud est toujours très actif, desservant à moto ou en 4×4 cinq à six postes de la paroisse de Tanjungkarang.
Le Père Jean Moriceau continue de desservir les postes autour du centre de réunion et de retraites qu’il a créé dans la montagne près de Curup et où il réside depuis 1976.
Au service de l’église locale et des pauvres
10 des 15 confrères de groupe du Japon ont un ministère en paroisse. Leur rapport met en évidence la difficulté ressentie à y être missionnaire au-delà du cercle des communautés paroissiales et pose la question de savoir comment rendre ces communautés missionnaires.
Trois confrères sont au service des pauvres ayant mis en place, avec des partenaires locaux, des centres sociaux ou lieux d’accueil pour des personnes en difficulté (alcooliques, drogués, anciens prisonniers, SDF, handicapés, migrants en détresse).
Laboratoire de la globalisation
Le groupe missionnaire de Malaisie-Singapour n’a aujourd’hui plus de confrères à plein temps en Malaisie étant donné le non renouvellement de la présence MEP en ce pays où le visa est difficile à obtenir. À Singapour, les confrères demeurent sur place et participent à la vie de l’Église, s’investissant dans l’accompagnement des groupes et des personnes, la pastorale des mariages, le suivi des minorités, la visite des prisons, le dialogue interreligieux et la vie paroissiale. Un confrère s’occupe de la communauté vietnamienne. Les paroisses de Singapour sont dynamiques et missionnaires. C’est depuis Singapour que sont suivis les volontaires en Malaisie et en Indonésie.
Bâtir l’église
L’engagement auprès des Chinois de Madagascar avait motivé l’arrivée de confrères MEP dans les années 1950. Puis le groupe s’est davantage tourné vers les Malgaches à partir des années 1970.
Il répond aujourd’hui aux besoins des diocèses, notamment pour
la création de nouvelles paroisses et l’administration diocésaine : Mgr Georges Varkey, MEP, est évêque de Port Bergé, d’autres confrères sont économes diocésains. En ce pays, les confrères travaillent beaucoup à la fondation de paroisses, à leur croissance, ainsi qu’à la construction d’églises et d’écoles. Pour ce faire, ils vont jusque dans des régions inaccessibles par les véhicules, ce qui implique pour certains de faire des tournées de plusieurs jours à pied. Les missions comprennent généralement églises, écoles et dispensaires.
Un confrère est économe et formateur dans un petit séminaire.
À la demande de son évêque, Jean-Yves Lhomme, s’est engagé à élaborer et construire un hôpital qui a pour vocation d’être un hôpital de qualité et un hôpital pour les démunis.
Entre 10 et 18 volontaires viennent à Madagascar chaque année pour enseigner le français dans des écoles ou des centres de formation, ou comme aide économe ou pour suivre des chantiers.
Quatre confrères du groupe missionnaire de l’océan Indien sont à l’île Maurice comme curé et vicaire en paroisse. Chaque prêtre MEP travaille dans un diocèse où selon ses compétences il prend des responsabilités pour répondre aux besoins de l’Église locale en lien avec les prêtres du diocèse.
Laboratoire de la globalisation
Le groupe missionnaire de Malaisie-Singapour n’a aujourd’hui plus de confrères à plein temps en Malaisie étant donné le non renouvellement de la présence MEP en ce pays où le visa est difficile à obtenir. À Singapour, les confrères demeurent sur place et participent à la vie de l’Église, s’investissant dans l’accompagnement des groupes et des personnes, la pastorale des mariages, le suivi des minorités, la visite des prisons, le dialogue interreligieux et la vie paroissiale. Un confrère s’occupe de la communauté vietnamienne. Les paroisses de Singapour sont dynamiques et missionnaires. C’est depuis Singapour que sont suivis les volontaires en Malaisie et en Indonésie.
Minorités aborigènes, travail social et ouverture aux Hans
Les confrères ont répondu aux appels de la mission et se retrouvent répartis dans trois diocèses de Taïwan. La mission requiert parfois, en plus de la maîtrise du mandarin, l’apprentissage du taïwanais et des langues aborigènes selon les lieux où nos confrères sont engagés.
La mission dans le diocèse de Hualien, dans la fidélité à l’his- toire des MEP, est principalement tournée vers les aborigènes. En plus d’une vie paroissiale riche, les missionnaires sont engagés dans un travail social auprès des marginaux, des personnes handicapées et des travailleurs migrants.
La mission dans les deux diocèses du nord, Taipei et Xinzhu, est d’abord une mission auprès de communautés d’origine chinoise. Nos missionnaires sont tous impliqués dans la vie des paroisses. Ils ne ménagent pas leurs peines pour la pastorale des jeunes, l’attention aux plus pauvres, les travailleurs migrants et ont une attention particulière pour le continent. Ils sont aussi présents au séminaire inter- diocésain pour la formation du clergé local.