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La récente visite du nonce apostolique dans le pays souligne les bonnes relations de l’Eglise avec le gouvernement ainsi que le développement de ses activités sociales et caritatives

18 March 2010
En visite dans le pays durant une dizaine de jours à la fin du mois de mars dernier (1), Mgr Salvatore Pennacchio, nonce apostolique accrédité auprès du gouvernement cambodgien, a rencontré le Premier ministre Hun Sen. L’entrevue a eu lieu le 21 mars au ministère des Affaires étrangères et, selon Mgr Emile Destombes, vicaire apostolique de Phnom Penh, cette visite du nonce, si elle n’était pas la première visite d’un représentant du Saint-Siège au Cambodge, a revêtu un caractère officiel qui témoigne de la reconnaissance par les autorités gouvernementales de l’existence de l’Eglise dans le pays. Depuis son renouveau amorcé à la fin des années 1980, l’Eglise catholique reste très modeste par le nombre de ses fidèles – environ 20 000 catholiques pour une population de 12 millions d’habitants –, mais gagne peu à peu en visibilité, notamment par le biais des œuvres sociales et caritatives qu’elle anime.

Des catholiques, inspirés par le premier Congrès missionnaire asiatique, sont décidés à faire connaître le Christ autour d’eux par des actions concrètes

Cent soixante-dix responsables catholiques du vicariat apostolique de Phnom Penh, soucieux de traduire en actes ce qu’ils ont appris et vécu au premier Congrès missionnaire asiatique qui s’est tenu en octobre dernier en Thaïlande (1), se sont réunis à Phnom Penh, le 18 juin dernier, autour du thème : « Comment raconter l’histoire de Jésus ».

Le gouvernement a organisé la première rencontre interreligieuse de l’histoire du pays

Environ 600 responsables ou délégués représentant 46 religions et organisations religieuses étaient présents à la première rencontre interreligieuse nationale organisée par ministère des Religions et des Cultes du gouvernement cambodgien, le 20 février dernier, à Phnom Penh. Le Premier ministre Hun Sen est intervenu pendant une demi-heure à la fin de cette rencontre, laquelle a permis de dresser la carte de toutes les instances religieuses et des communautés de foi présentes dans le pays. Elle a également permis aux responsables religieux de remercier, dans un texte commun, le Premier ministre « pour sa sympathie, sa générosité et son soutien, qui permettent l’exercice de la liberté de religion au Cambodge ».

LE POINT SUR LA SITUATION POLITIQUE ET SOCIALE DU 1er MARS AU 30 AVRIL 2007

POLITIQUEElections municipales Préparation des élections Le 13 mars, le prince Ranariddh est condamné à 18 mois de prison et à 150 000 dollars de dédommagements pour abus de confiance lors de la vente du siège du Funcinpec et l’achat d’un nouveau terrain mis à son nom, pratique assez courante au Cambodge. Ce jugement, à caractère ostensiblement politique, […]

LE POINT SUR LA SITUATION POLITIQUE ET SOCIALE du 1er mai au 30 juin 2007

POLITIQUELe Funcinpec Après sa défaite électorale aux dernières élections munici-pales, le parti royaliste continue sa lente décomposition : * Le 9 mai, le ministre du Tourisme (Funcinpec) est remplacé par son secrétaire d’Etat (PPC) à ce poste juteux. Le neveu de Nhiek Bun Chhay, nouveau secrétaire général du parti, est nommé sous-secrétaire d’Etat au Tourisme. You Hok […]

LE POINT SUR LA SITUATION POLITIQUE ET SOCIALE

Le Cambodge, pays de contrastes: Phnom Penh, l’opulente, à la circulation de plus en plus intense, avec un nombre impressionant de Mercedes et de grosses voitures (achetées honnêtement avec un salaire mensuel de 15 à 25 dollars?), ville des pratiques mafieuses du petit gang des privilégiés du régime. Au loin, la campagne de la misère, de la faim, de la guerre, où le petit peuple courbe l’échine devant les exactions des petits chefs locaux.

LES CHAM ET LEUR “VERANDA SUR LA MECQUE” – l’influence des Malais de Patani et du Kelantan sur l’islam des Cham du Cambodge

Au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, le royaume khmer a redécouvert sa minorité musulmane, constituée essentiellement de Cham. C’est alors la peur qui a mené les autorités et les médias cambodgiens à s’intéresser de près aux musulmans du Cambodge. Après l’effondrement du World Trade Center, les journalistes se sont précipités pour recueillir leurs réactions. Certains témoignages approuvant l’attaque contre les Etats-Unis ont été publiés alors qu’un homme ayant distribué des tracts anti-américains était placé en garde à vue (Cambodge Soir, 24 septembre 2001). Après l’attentat de Bali en octobre 2002, le Cambodge, dont une très large part de l’économie dépend du tourisme, s’est senti directement menacé. En mai 2003, sur pression américaine, la police cambodgienne a arrêté deux Thaïlandais, un Egyptien et un Cham cambodgien, soupçonnés d’appartenir au réseau terroriste Jamaa Islamiyah, responsable de l’attentat de Bali. Une vingtaine d’enseignants étrangers travaillant dans des écoles islamiques ont été expulsés (Cambodge Soir 28 mai 2004, 13-14-15 juin 2004, EDA 377). Lors des troubles qui ont ensanglanté le sud de la Thaïlande à partir de janvier 2004, les liens entre les musulmans du Cambodge et ceux de la Péninsule malaise ont de nouveau été montrés du doigt (Bangkok Post, 2 mai 2004, The Cambodia Daily, 5 mai 2004, Koh Santepheap 4 mai 2004). L’analyse couramment avancée est que l’intégration de la communauté cham dans la société cambodgienne est menacée par les islamistes étrangers et qu’un islam radical pourrait se développer au Cambodge en raison de l’action des prosélytes étrangers, notamment les Malais (1) de Malaisie et du sud de la Thaïlande et les ressortissants des pays du Moyen-Orient.