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Archevêque de Séoul de 1968 à 1998, le cardinal Kim publie ses mémoires

18 March 2010
Agé de 82 ans, le cardinal Stephen Kim Sou-hwan, archevêque de Séoul de 1968 à 1998, vient de publier ses mémoires. Intitulées : L’histoire du cardinal Kim Sou-hwan, elles reprennent des entretiens parus entre mai 2003 et septembre 2004 que le cardinal avait accordés à un journaliste du Pyonghwa Shinmun, l’hebdomadaire de l’archidiocèse de Séoul. Bien que livrant des éléments biographiques de la jeunesse du cardinal, l’ouvrage, de 350 pages, se concentre sur les décennies 1960, 1970 et 1980.


L’Eglise catholique de Corée intensifie son travail de recherche visant à rassembler les documents concernant son histoire dispersés de par le monde


Lors de leur dernière session ordinaire, qui a eu lieu des 24 au 28 mars derniers, les évêques catholiques de Corée ont décidé de consacrer une somme de deux milliards de wons (1,6 millions d’euros) à la recherche et à la collecte des documents anciens relatifs à son histoire, en particulier les documents conservés à l’étranger. Selon le P. Casimir Song Yol-sup, secrétaire général de la Conférence épiscopale de Corée, l’objet premier de cette démarche est de réunir des documents sur les missionnaires étrangers qui sont entrés en Corée à partir de 1836 et de contribuer ainsi à l’enrichissement des archives d’une Eglise dont l’histoire a débuté en 1777 lorsque quelques lettrés confucéens ayant lu des livres catholiques rapportés de Pékin se sont mis à suivre la religion chrétienne. Le P. Song a précisé que le gouvernement sud-coréen s’était déclaré prêt à soutenir financièrement l’entreprise, considérant que ces documents font partie de l’héritage culturel national.


LE PAPE JEAN-PAUL II ET LA CHINE


Dossiers et documents N° 8/2005


DE QUOI DEMAIN SERA-T-IL FAIT ?


L’Eglise de Hongkong devant l’échéance de 1997


LA RELIGION EN CHINE AUJOURD’HUI


Phénomène social qui affecte quelque cent millions de personnes, la religion, en Chine, a de multiples facettes. L’étude qui en est faite ici n’a pas pour but de fournir des informations nouvelles, mais bien de rassembler commentaires et événements relatifs aux grandes religions de Chine. Notre intention est de mettre en relief quelques traits communs qui pourront servir de contexte à des informations plus détaillées publiées par ailleurs.


PREFACE DE DI SHANG DE YAN (LE SEL DE LA TERRE)


Lorsque quiconque pense à la Chine avec une mentalité chrétienne, l’image d’une histoire tragique nous vient inévitablement à l’esprit. Peut-être que certains pensent à François Xavier sur l’île de Shangchuan (Sancian) attendant qu’un chrétien l’emmène en Chine afin qu’il puisse prêcher l’Evangile de Jésus-Christ, comme il l’avait auparavant fait en Inde et au Japon. Les longs voyages à travers terres et mers de ce grand saint faisaient écho aux voyages missionnaires effectués par le grand apôtre des gentils (1), Saint Paul. Les voyages missionnaires de Saint Paul ont permis l’implantation des premières Eglises de gentils dans la région méditerranéenne qui formera l’Europe, et qui ensuite sera étendue à l’Asie de la même manière. Ainsi, Saint Paul a accompli la mission que le Christ lui avait confiée, à savoir proclamer la Bonne Nouvelle jusqu’aux extrémités de la terre. Une comparaison frappante et inhabituelle peut être faite. Dans ses voyages à travers l’Asie mineure, Saint Paul a fréquemment dû faire face à de nouveaux obstacles, qui lui indiquaient si la route choisie était bel et bien celle du Saint-Esprit. La réponse lui est venue à travers un rêve. Il vit un Macédonien, qui l’appelait : “Viens nous aider !” François Xavier avait également ressenti au fond de son cour l’appel de la Chine qui se languissait d’entendre l’Evangile. Malheureusement, son “Macédonien”, celui qui devait lui ouvrir les portes de la Chine, n’est jamais venu. François Xavier, épuisé et déçu de ne pouvoir entrer en Chine, mourut. Manifestement, le temps de la Chine n’était pas encore venu.




LA MISSION DANS LA FAIBLESSE : LE CAS DE LA CHINE


“Lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort” (2 Co 12, 10). Saint Paul a exprimé cette conviction après en avoir fait l’expérience dans sa vie et dans son engagement pour l’évangélisation. Du reste, la vie de l’Eglise primitive s’est développée dans un contexte d’oppression et de persécution, dans lequel le sens de la faiblesse et de la précarité était à l’ordre du jour pour tous les croyants. Et ces derniers ne s’en étonnaient pas, car ils savaient que Jésus, qui a vaincu le monde et a promis de rester avec ses fils jusqu’à la fin des temps, a ajouté également qu’ils allaient à la rencontre de persécutions et d’oppositions.


Y-A-T-IL UN CHRISTIANISME CHINOIS ?


En cette fin du deuxième millénaire, les communications se multiplient et se précipitent entre des mondes culturels autrefois étanches. Tandis que le bouddhisme tend à s’acclimater en Europe et en Amérique, on peut se demander dans quelle mesure le christianisme a pu s’acclimater en Chine. Les préjugés véhiculés par une missiologie encore récente tendraient à accréditer la thèse d’un christianisme demeurant religion étrangère faute… 


Supplément EDA 3/2008 : Le parcours douloureux de la flamme olympique


Lors de la fête de Pâques, les chrétiens du monde entier se sont assemblés autour du cierge pascal pour célébrer la résurrection du Christ et la vie nouvelle qu’il apporte au monde. A la même heure, la flamme des exploits sportifs était allumée à Olympie par une prêtresse d’Apollon symbolisant le lever d’un soleil nouveau sur l’humanité en progrès. Cette flamme née de la Grèce antique allait parcourir le monde pour rayonner sur la Chine d’aujourd’hui, un vaste pays pressé de tenir sa place parmi les nations développées.