Terme(s) recherché(s) :


Un stock de livres d’histoire sainte confisqué par le gouvernement est rendu à la société biblique de Mongolie

18 March 2010
Le 10 mai 1997, le gouvernement avait confisqué 10 000 livres d’histoire sainte, importés par la Société biblique de Mongolie, association appartenant à l’Union des sociétés bibliques, dont le siège est en Angleterre. Un communiqué de presse publiée par la société vient d’informer le public que les 10 000 livres venaient de lui être rendus. Cependant, on ne sait pas encore s’il en sera de même des vidéocassettes bibliques qui, elles aussi, avaient été saisies il y a dix mois. Par ailleurs les chrétiens n’ont obtenu aucune assurance concernant de futures importations de littérature scripturaire. Celles-ci sont considérés par le ministère de la justice mongolien comme une façon de diffuser la religion en utilisant des fonds en provenance de l’étranger, ce qui est illégal. En débloquant le stock de livres d’histoire sainte, l’adjoint au premier ministre, S. Badral, a souligné qu’il s’agissait seulement là d’un geste de bonne volonté, suggérant que cette autorisation exceptionnelle ne serait probablement pas renouvelée. S. Badral a ajouté que, depuis les changements démocratiques de 1990, il n’y avait pas de persécution religieuse dans le pays. La liberté de religion a été restaurée en Mongolie, chaque citoyen bénéficiant de la liberté de croyance et de non-croyance. Cependant chaque pays a sa manière d’aménager des relations entre l’Etat et les religions dans la tolérance et le respect des droits de chacun, a-t-il fait remarquer.


Première implantation protestante


Un pasteur mongol, le Rd Miyajavyn Bodbaatar, vient d’être chargé par une société missionnaire américaine d’ouvrir une église qui sera le premier lieu de culte chrétien en Mongolie. Peu après la fin de la première guerre mondiale, des protestants norvégiens, puis suédois, avaient tenté sans succès de s’installer à Ulan Bator. Peu après leur échec, les autorités catholiques confièrent aux Pères belges de Scheut la mission d’Ourga – ancien nom de la capitale -, ils ne purent jamais rejoindre leur poste.


Le Dalaï-lama éconduit


Le gouvernement mongol avait officiellement convié le Dalaï-lama à venir, cette année, visiter la Mongolie où sa popularité est grande et ses disciples nombreux, mettant ainsi en oeuvre la nouvelle politique religieuse récemment adoptée (7). Sous la pression de Pékin, cette invitation a été retirée. Les autorités chinoises ont en effet menacé de rompre un accord pour l’établissement d’une liaison routière entre Oulan-Bator et Tientsin, vitale pour le commerce mongol.


Découverte d’un charnier humain contenant les restes de 5 000 moines


Un journaliste de la télévision britannique affirme avoir découvert, près de Moron à la frontière soviétique, un charnier humain contenant les restes d’environ 5 000 moines bouddhistes exécutés sur les ordres de Staline. Chacune des victimes avait été tuée d’une balle dans la tête.


Vers une nouvelle Constitution


La nouvelle Constitution mongole ou “Yassa” est en voie d’élaboration à Oulan-Bator. Elle est destinée à fixer les bases démocratiques de la Mongolie de demain. L’une des caractéristiques du texte en gestation est qu’il prévoit la séparation totale de la religion et de l’Etat. Ceci laisse espérer que la liberté religieuse sera complète. “Nous espérons que la liberté religieuse sera réelle; nous ne demandons pas mieux que de tirer un trait sur le passé, mais, pour l’instant, nous sommes dans l’expectativedéclare le lama Bulgan du monastère de Ganden.


Le gouvernement de Mongolie demande des missionnaires catholiques


M. Dorligjav, vice-premier ministre du gouvernement de Mongolie, se trouvait à Rome au début de l’année 1991. Il avait alors demandé l’établissement de relations diplomatiques officielles avec le Vatican. Il avait aussi explicitement déclaré que la Mongolie serait heureuse d’accueillir des missionnaires catholiques. Il avait cité le chiffre de deux prêtres et trois religieuses.


La Chine s’inquiète du renouveau bouddhiste en Mongolie


Le renouveau du bouddhisme en Mongolie est spectaculaire. 70 ans de régime stalinien avaient réduit le bouddhisme mongol à quelques temples et une poignée de moines. Il renaît aujourd’hui plus vivace que jamais. C’est ainsi que Kushok Bakula, ambassadeur de l’Inde dans ce pays, reçoit, le samedi, en sa qualité de “bouddha vivant”, 20ème incarnation du sage bouddhiste Bakula Arhat, beaucoup plus de visiteurs qu’il n’en accueille pendant le reste de la semaine lorsqu’il exerce ses fonctions de diplomate. Les fidèles viennent à lui de tout le pays pour recevoir sa bénédiction, en quête de ses conseils sur des sujets variés allant de la médecine homéopathique à la construction de temples et de monastères.


Projets d’action humanitaire de la mission catholique nouvellement établie


Les premiers missionnaires catholiques autorisés en juillet 1992 à s’établir à Oulan-Bator poursuivent l’élaboration de leur plan d’action humanitaire tout en étudiant la langue mongole.


Un Nouveau Testament “littéraire”


Le mongol est probablement, de par le monde, la seule langue nationale qui ne disposait d’aucune version de la Bible, ni même du Nouveau Testament. Il y a bien eu, de celui-ci, des traductions en des langages ouralo-altaïques proches du mongol de forme “khalka”, mais elles n’étaient pas comprises par l’immense majorité des habitants de la région. Parmi eux, le nombre des chrétiens est d’ailleurs insignifiant : ils seraient 10 ou 12 pour une population qui dépasse les 2 millions !


Réouverture de monastères


“Maintenant, tous les moines ont quitté le parti communiste”, déclare un ancien lama qui a pu, à 79 ans, réintégrer son monastère après 60 ans d’interruption. A partir de 1944, une seule lamaserie avait été autorisée à fonctionner pour l’ensemble du pays : celle de Gandan, à Oulan-Bator, qui abrite 160 religieux. Ceux-ci mettent maintenant leur espoir dans les groupements prodémocratriques tout récents, qui défendent la liberté de religion.