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Le président Kim Dae-jung a invité Jean-Paul II à visiter la Corée du Nord

18 March 2010
Le 4 mars au Vatican, Kim Dae-jung a invité le pape à se rendre en visite en Corée du Nord. Selon le porte-parole de la présidence sud-coréenne, le président Kim aurait dit à Jean-Paul II : “Si vous pouviez visiter ce pays communiste, ce serait une contribution énorme apportée à la paix dans la péninsule coréenne, en Asie et dans le monde ». C’était la première fois qu’un président sud-coréen était reçu au Vatican en visite d’Etat (même si Kim Dae-jung, un catholique pratiquant, avait déjà pu rencontrer le pape au Saint-Siège alors qu’il n’était que le chef de l’opposition).


Les évêques de Corée du Sud demandent que vie, vérité et charité soient les critères décisifs des élections à venir


Les responsables de l’Eglise catholique en Corée du Sud ont demandé aux catholiques de choisir leurs candidats pour les élections générales à venir, sur la base du respect de “la vie, de la vérité et de la charité ». Les électeurs catholiques animés d’une vraie conscience politique pourront grâce à ces trois critères évaluer efficacement la qualité des candidats et des programmes des partis politiques, lit-on dans la déclaration de la Commission ‘Justice et paix’ de la Conférence des évêques de Corée (9). Cette déclaration en vue des élections générales du 13 avril, a été signée le 8 mars par le président de cette commission, Mgr Ignatius Pak Seok-hi, évêque d’Andong.


Le président de Corée du Sud promet une amnistie massive pour le mois d’août


Le président de la Corée du sud, Kim Dae-jung, a promis, lundi 5 juillet, de libérer un grand nombre de détenus politiques le mois prochain pour solenniser le jour anniversaire de la libération de la Corée du joug colonial japonais. Le président Kim s’exprimait à Philadelphie devant des journalistes coréens: “A l’occasion de notre fête de la libération (15 aoûtje voudrais libérer un grand nombre de détenus incarcérés pour violation de la loi sur la sécurité nationale”.


L’Eglise doit privilégier la réconciliation plutôt que son expansion en Corée du Nord


Plus qu’à l’extension de sa mission en Corée du Nord, c’est à la réconciliation que l’Eglise devrait songer, vient de déclarer un militant chrétien récemment arrêté pour avoir participé à un forum “inter-Corée”. Paul Kim Sang-yong, 32 ans ainsi que d’autres participants sud-coréens à ce forum ont été arrêtés le 9 août à l’aéroport international de Kimpo (Séoul), à leur retour de Pékin, pour avoir violé la loi sur les échanges et la coopération nord-sud, loi qui interdit aux Sud-Coréens les rencontres avec les Coréens du Nord sans autorisation gouvernementale. Ce laïc catholique du diocèse d’Inchon venait de participer comme observateur à un forum organisé conjointement par l’Alliance nationale sud-coréenne pour la démocratie et la réunification de la Corée (NADUK) et le Conseil nord-coréen pour la réconciliation nationale. Ce forum s’était tenu à Pékin en juillet dernier. Kim a été relâché le 11 août, mais demeure officiellement inculpé. La demande préalablement présentée par la NADUK d’être autorisée à se faire représenter à ce forum avait été rejetée par le gouvernement.


Des prêtres entreprennent un jeûne pour appuyer leur demande d’abolition de la loi sur la sécurité nationale


A partir du 7 septembre, une trentaine de prêtres ont entrepris un jeûne communautaire pour demander au gouvernement sud-coréen d’abolir rapidement “la loi de sécurité nationale”. Ces prêtres, dont 18 se sont faits raser la tête, sont tous membres de “l’Association des prêtres catholiques pour la justice” (CPAJ). Ils ont déclaré vouloir continuer ce jeûne jusqu’à ce que la loi soit abolie. Ces trente prêtres ont été rejoints plus tard par un certain nombre d’autres confrères à l’intérieur du Centre catholique jouxtant la cathédrale de Séoul. Après une semaine, ils ont décidé qu’une vingtaine d’entre eux continueraient ce jeûne sur place mais que les autres le poursuivraient dans leur paroisses respectives. Pendant ce jeûne, les prêtres n’absorbent que de l’eau salée.


Les prêtres demandant l’abolition de la loi sur la sécurité nationale ont suspendu leur jeûne mais ne renoncent pas à leur objectif


Le 3 octobre, la trentaine de prêtres qui avaient entamé une grève de la faim le 7 septembre dernier pour demander l’abolition de la loi sur la sécurité nationale (), ont recommencé à s’alimenter après 26 jours de jeûne durant lesquels ils n’ont absorbé que de l’eau salée. A l’exception du P. Bartolomew Moon Jung-hyon du diocèse de Chonju hospitalisé le 23 septembre pour des ennuis de santé dus à son jeûne prolongé, les prêtres, tous membres de “l’Association des prêtres catholiques pour la justice” (CPAJ), sont en bonne santé. Selon le P. Simon Chun Jong-hun, secrétaire exécutif de la CPAJ, l’arrêt de leur jeûne ne signifie pas qu’ils renoncent à agir pour voir abolir cette loi.


Suite à une décision de justice, les divisions du bouddhisme coréen s’enveniment


Chogye, le plus important groupe bouddhiste de Corée, doit à nouveau faire face à de graves divisions internes suite à la récente décision d’une juridiction civile suspendant le droit à gérer Chogye de son principal responsable, élu le 29 décembre 1998 à la tête du mouvement après une lutte de deux mois entre la faction qu’il dirige et la faction de la Purification et du Congrès de la réforme (5).


Le Conseil des Eglises respecte le fondateur mythique de la nation mais refuse d’en faire une idole


Les responsables de l’Eglise protestante, tout en reconnaissant que l’histoire de Tangun, le fondateur légendaire de la Corée, appartient à l’héritage du peuple coréen, sont totalement opposés à la tendance qui voudrait transformer ce héros national en idole. Dans une déclaration datée du 19 octobre, le Conseil national des Eglises de Corée présente cette histoire comme une combinaison de mythes et de réalités historiques, destinée à refléter “l’histoire d’un peuple” et à symboliser son identité et son indépendance. Dans un passé récent, les Eglises avaient paru vouloir rejeter l’existence même de Tangun pour mieux combattre la tentation d’idolâtrie et, de ce fait, avaient provoqué bien des incompréhensions. La déclaration revient sur cette première attitude. Elle note même que les colonisateurs japonais (1905-1945) avaient déjà essayé de réduire Tangun à une simple figure mythique pour mieux combattre les mouvements indépendantistes coréens. Par suite, l’attitude des Eglises, en l’absence de toutes recherches sérieuses, aurait pu être assimilée à de l’anti-nationalisme.


L’évêque d’Inchon, nouvellement nommé, sera le premier évêque coréen de ce diocèse


Dans l’histoire, c’est la première fois qu’un évêque coréen est nommé au siège d’Inchon. Jean-Paul II a en effet désigné le P. Boniface Choi-Ki-san, évêque coadjuteur d’Inchon, comme l’a annoncé la Conférence épiscopale de Corée du sud, le 11 novembre. Le nouveau coadjuteur succédera à Mgr William McNaughton, de la Société des prêtres de Maryknoll, de nationalité américaine, qui atteindra ses 75 ans en décembre 2001. Selon le droit canon, un évêque doit présenter sa démission une fois atteint cet âge. Lors d’une conférence de presse le 10 novembre, Mgr Choi, a demandé aux catholiques d’avoir, en ce début de millénaire, une conscience aiguë de la dignité de la vie humaine. “Tous les catholiques du diocèse devraient être en tête du grand mouvement en faveur de la vie et contre la culture de mort,” a-t-il dit. Il a également demandé aux prêtres une spiritualité suffisamment mature pour faire du diocèse une communauté pleine de charité. L’ordination épiscopale est prévue pour le 27 décembre.


Un haut dignitaire du bouddhisme coréen et l’archevêque catholique de Séoul se rencontrent pour parler réconciliation nationale et unité


L’archevêque de Séoul et un haut dignitaire de la branche du bouddhisme la plus largement répandue en Corée du Sud se sont mis d’accord pour travailler ensemble à la réconciliation nationale et à l’unité interreligieuse au cours d’une rencontre qui a eu lieu le 12 mai 1999.