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LA SIMPLIFICATION DU MARIAGE EN BONNE VOIE

18 March 2010
En Chine, les couples doivent obtenir la permission de leur employeur avant de se marier. C’est une règle généralement ressentie de nos jours comme parfaitement anachronique, remontant à l’époque où le Parti communiste cherchait à contrôler tous les aspects de la vie de la population. Les temps ont changé et, aujourd’hui, l’économie privée soutient la croissance, la majorité de la population est propriétaire de son logement, et les plus grandes villes chinoises ont des populations “migrantes” qui se comptent par millions. Mais pour se marier, les couples ont encore besoin de documents officiels de la part de leur employeur dans le secteur étatique ou, s’ils ne travaillent pas pour l’Etat, de leur comité de quartier ou de village dépendant du Parti communiste.


LA SPIRITUALITE DES CATHOLIQUES DANS LA CHINE D’AUJOURD’HUI


La spiritualité des catholiques dans la Chine contemporaine a gagné de façon constante en maturité. La forme de la spiritualité des catholiques chinois ne s’attache pas qu’à un mode de pensée ou de réflexion sur le sens de la vie et sur la nature des relations avec Dieu, avec les communautés catholiques et avec le monde ; elle s’incarne aussi dans leur vie dans le Christ, par la présence et le pouvoir de l’Esprit (1). Ce n’est pas un aspect de la vie chrétienne, mais la vie chrétienne.


LA CONSECRATION DE Mgr PETER FENG UN EVENEMENT HISTORIQUE ! QUELLE EST LA PART DE CESAR, QUELLE EST LA PART DE DIEU ?


A l’Epiphanie 2004, Mgr Peter Feng a été ordonné évêque coadjuteur du diocèse de Hengshui, appelé aussi Jingxian, un petit diocèse de la province de Hebei avec 27 prêtres, 60 religieuses et 26 000 catholiques. La consécration a eu lieu en présence de plus de 1 000 catholiques et de nombreux prêtres concélébrants. Je n’avais jamais auparavant été présent à une consécration épiscopale en Chine. J’étais invité parce que le candidat, Peter Feng, a séjourné à la Fondation Verbiest à Louvain, en Belgique. Avec les fidèles et quelques invités étrangers, nous avons attendu longtemps, en priant et en chantant des hymnes, car la cérémonie a commencé avec beaucoup d’heures de retard. Nous ne connaissions pas en détail ce qui était discuté mais nous avons suffisamment senti le sens et l’importance de ce qui arrivait. C’était un événement remarquable. On pourrait le qualifier d'”historique”. La communauté de tous les prêtres du diocèse ainsi que les autorités civiles ont fait de sérieux efforts pour dépasser un certain nombre des vieilles controverses qui ont troublé beaucoup de consécrations épiscopales en Chine ces cinquante dernières années. Grâce à leurs efforts, quelques-unes de ces vieilles controverses ont été clarifiées, au moins pour cette occasion.






DIFFICULTES ET PROBLEMES RENCONTRES DANS LA FORMATION DES PRETRES EN CHINE CONTINENTALE


Le nombre de séminaristes qui quittent le séminaire et des prêtres qui abandonnent la prêtrise en Chine aujourd’hui est un reflet des problèmes relatifs à la formation dans les séminaires. Les problèmes sont à la fois structurels et fonction des personnes. Quatre vingt pour cent des séminaristes viennent de milieux ruraux. Ils entrent dans des séminaires situés dans de grandes villes et ont à faire face à toutes sortes de tentations. Malheureusement, jusqu’à maintenant, les séminaires en Chine manquent de bons directeurs spirituels. Anthony S.K. Lam, dans son livre The Catholic Church in Present-Day China, through Darkness and Light, cite quatre raisons qui, selon les responsables des séminaires, font que des séminaristes abandonnent leurs études :


POURQUOI DES PRETRES CATHOLIQUES QUITTENT-ILS LEUR MINISTERE ?- Une nouvelle analyse –


Il y a plusieurs années, alors que j’étudiais encore la théologie au séminaire, j’ai écrit un article pour le magazine Tripod qui exposait ma compréhension de ce phénomène : pourquoi les prêtres catholiques quittent-ils leur ministère. Aujourd’hui, après mon ordination, en relisant cet article, j’aimerais approfondir cette question. Je suis très reconnaissant à Sour Betty Ann Maheu, rédactrice de Tripod pour m’avoir aimablement invité à reprendre la plume sur ce sujet.




OUVERTURE A PEKIN ?


Pendant que la passation de pouvoir de la « quatrième génération » de dirigeants chinois à la « cinquième génération » s’est déroulée sans anicroches, et que les nouveaux, Hu Jintao, Wen Jiabao, Wu Bangguo, Zeng Qinghong, et les autres se sont retrouvés plus ou moins là où on les attendait, les signes positifs pour la stabilité du pouvoir en place se sont multipliés. Pourtant, les symptômes classiques de la nervosité du pouvoir ne s’atténuent pas : arrestations arbitraires, condamnations très lourdes de dissidents, répression des ethnies aux frontières sous prétexte de lutte contre le terrorisme, répression religieuse. Ce long cortège des misères de la dictature n’a en rien diminué. Comment expliquer ce paradoxe ?


LE DELABREMENT DU SYSTEME RURAL DE SANTE


Village de Huoxing (province du Ningxia) : Le chemin qui mène le plus rapidement à la pauvreté dans la Chine d’au-jourd’hui est celui d’une visite chez le docteur, particulière-ment à la campagne. Demandez à Yang Zengshan, cultivateur âgé de 65 ans, le visage orné d’une fine barbe, les joues couperosées et tannées par le temps. Il habite dans la région autonome de Ningxia Hui, au fin fond du nord-ouest du pays. L’année dernière, il s’est trouvé incapable de se lever de son lit. “La moitié de mon corps était paralysé, je ne pouvais plus du tout bouger dit-il, en tripotant le chapeau de paille qu’il porte pour se protéger du soleil.