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L’EGLISE CATHOLIQUE EN CHINE – Un bilan pour 2001

18 March 2010
L’année du serpent est sur le point de laisser la place à l’année du cheval. Beaucoup se réjouiront de voir le serpent retourner dans son trou pour les onze prochaines années. Beaucoup pensent que le serpent a vécu ses plus négatives prévisions en 2001. Sur la scène mondiale, il y a eu de terribles tremblements de terre. En Inde, une secousse tellurique à elle seule a tué 20 000 personnes. Le conflit entre Israël et la Palestine, qui semblait se résorber, au lieu de cela s’est intensifié. L’attaque terroriste aux Etats-Unis a dévasté une large part de la ville de New York et une large portion du Pentagone à Washington, tuant environ 3 000 personnes. Cette attaque a déclenché un conflit majeur entre les Etats-Unis et l’Afghanistan, freinant ainsi une économie mondiale déjà bien affaiblie.


BATAILLE POUR L’AME DU TIBET


Urgyen Trinley arrive encore à sourire, mais sa patience commence à être à bout. La vague d’intérêt de la part des médias a fait place à l’ennui maintenant que l’attente se prolonge et que les jours se transforment en mois. Dans sa cage dorée du monastère de Gyuto, en contrebas du lieu de résidence du dalaï lama en exil à Dharamsala, le karmapa lama âgé de 15 ans accorde quelques audiences aux pèlerins bouddhistes, reçoit des écharpes de prières et distribue des rubans rouges. Urgyen Trinley, véritable énigme, est gardé par des soldats et empêché de donner des interviews. Son destin est largement entre les mains des autorités indiennes qui doivent décider si elles vont risquer la colère de la Chine en lui permettant d’occuper le trône en exil du karmapa au monastère de Rumtek, au Sikkim. Les Indiens furent surpris et embarrassés à son arrivée soudaine sur le sol indien il y a neuf mois.


LA CATECHESE DU PRETRE CHINOIS ANDRE LI (1692-1775) DANS LA PROVINCE DU SICHUAN


Le prêtre chinois André Li (1692-1775) a joué un rôle marquant dans l’histoire de la catéchèse en Chine. Formé au sacerdoce par les prêtres des Missions étrangères de Paris, il était conscient d’être lui-même un “missionnaire apostolique Son apport a été particulièrement important dans la province du Sichuan. Les missionnaires étrangers ayant dû quitter le pays, il s’est trouvé seul dans la province pendant plusieurs années au milieu du XVIIIe siècle. Les familles catholiques et petites communautés dispersées voyaient rarement un prêtre. Leur fidélité avait été mise à rude épreuve par les persécutions fréquentes. De nombreux fidèles ne gardaient de “catholique” que le nom.


COMMENTAIRE A PROPOS DU DISCOURS QUE LE PAPE JEAN-PAUL II A PRONONCE A L’OCCASION DU 400e ANNIVERSAIRE DE L’ARRIVEE DE MATTEO RICCI A PEKIN


Un pape catholique s’adresse officiellement à la Chine pour lui dire : “Je demande pardon”


CROYANCE ET SUPERSTITION


[NDLR – Cet article est paru dans Tripod (vol. XX, n° 118, juillet-août 2000), la revue publiée à Hongkong par le Centre du Saint-Esprit. Initialement traduit du chinois en anglais par Norman Walling, le texte ci-dessous a été traduit en français par la rédaction .]


LE SYSTEME EDUCATIF A MACAO :LA QUESTION DE LA LANGUE – CHINOIS, PORTUGAIS OU ANGLAIS


Loi fondamentale de la Région administrative spéciale de Macao : Article 9 – En plus de la langue chinoise (Zhongwen) (1), le portugais peut également être utilisé comme langue officielle par les autorités exécutives, législatives et judiciaires de la Région administrative spéciale (RAS) de Macao.


LA LIBERTE RELIGIEUSE DANS L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR EN CHINE


Au moment où sur le continent on célèbre le cinquantième anniversaire de la République populaire de Chine, après vingt ans le démarrage de la politique d’ouverture et de réforme de Deng Xiaoping, examinons dans quelle mesure et comment le régime communiste de Pékin a mis en ouvre sa politique de liberté religieuse, inscrite dans la constitution du pays. Elle concerne une grande partie des citoyens, des millions de Han qui pratiquent le culte des ancêtres, (avec une dominante bouddhiste ou taoïste, selon les cas), des Tibétains lamaïstes, des Ouïgours musulmans, des membres des différentes familles ethniques (55 au total) qui ont chacune leurs traditions religieuses et leurs croyances. Il y a aussi une minorité de chrétiens, catholiques et protestants, dispersée dans le pays. Ce sont des gens déterminés qui ont souvent souffert, soit eux-mêmes, soit leurs parents, pour leur foi et qui ne sont pas prêts à faire facilement des concessions. N’oublions pas non plus des mouvements religieux tel le “Falungong” (Injustement appelé « secte”  dans la presse occidentale, il a été interdit sur le continent chinois en juillet 1999) qui naissent et se développent en Chine sans que les autorités réussissent à bien contrôler leur évolution. Cet article se limitera à examiner, sur le Continent chinois, la liberté religieuse dans l’enseignement supérieur qui est un secteur-clé pour l’avenir du pays. Quelle formation reçoivent donc les dirigeants et des intellectuels de la Chine de demain ?


XINJIANG : LA REGION OU PEKIN CRAINT UN KOSOVO DOMESTIQUE


Certains jours, à Yining, une des villes situées dans ouest de la province du Xinjiang, cette immense province du nord-ouest de la Chine, les scènes de rue soulignent combien Pékin est loin. Les Ouïgours, le groupe ethnique le plus nombreux en cet endroit, ont des traits faciaux visiblement différents des Chinois, les Han. Nombreux sont ceux qui, parmi les vieux Ouïgours et même parmi les cireurs de chaussures de 12 ou 13 ans, qui ont passé toute leur vie au Xinjiang sous administration communiste chinoise, ne peuvent dire que quelques mots de chinois.


LA FORMATION DES JEUNES PRETRES CHINOIS


Le nombre de prêtres ordonnés en Chine croît régulièrement. Le programme de formation commencé dans les premières années 80 est en train de porter aujourd’hui ses fruits. Cependant, le nombre et la qualité des prêtres ne peut pas encore satisfaire tous les besoins des fidèles, spécialement parce qu’un seul prêtre doit desservir plusieurs églises. Malgré tout, comme les jeunes prêtres assument les services pastoraux de base, le grave manque de prêtres qui prévalait à la fin de la Révolution culturelle a été partiellement comblé. Cependant, avec le nombre de nouveaux prêtres qui entrent dans le ministère, le nombre des problèmes qui viennent à la surface augmente aussi. Il y a pour cela plusieurs raisons, mais la formation sacerdotale est certainement la principale. Ceci n’est pas pour amoindrir la contribution qu’ont apportée et continuent d’apporter les nouveaux prêtres à l’Eglise, mais ceci demande des solutions à présenter aux autorités ecclésiastiques pour aider à améliorer la situation. Les jeunes prêtres ont aujourd’hui besoin d’une formation additionnelle.


DIEUX ET DEMONS EN CHINE


Fujian : la résurgence des anciennes pratiques religieuses