Terme(s) recherché(s) :


Zhejiang : la police perturbe les préparatifs de Noël d’une communauté catholique “clan-destine” et interpelle un prêtre catholique

18 March 2010
Le 24 décembre dernier, environ deux cents policiers sont intervenus dans le village de Linjiayuan et ont perturbé les préparatifs de Noël. Selon le Centre d’information pour la démocratie et les droits de l’homme, organisation basée à Hongkong, les forces de police ont procédé au démontage de l’estrade qui avait été installée sur le parvis de l’église du village, au motif que le rassemblement de près de 2 000 catholiques ce jour-là n’avait pas été autorisé ; elles ont également interpellé un prêtre catholique “clandestin”, le P. Jean Wang Zhongfa, âgé de 71 ans. Toujours selon la source hongkongaise, l’église elle-même n’a pas été investie par les policiers et, ces derniers s’étant retirés, les cérémonies de Noël se sont déroulées normalement, devant une assemblée de plus de 2 000 fidèles. Le village de Linjiayuan est situé dans le district de Cangnan, dans la province du Zhejiang.


Onze membres du mouvement Falungong ont été arrêtés en Chine pour avoir, selon les autorités, diffusés sur Internet des photos truquées de tortures


Selon les agences de presse internationales, onze membres du Falungong, mouvement d’inspiration bouddhiste et taoïste interdit par les autorités, ont été arrêtés en Chine dans le courant du mois de décembre dernier. La presse chinoise rapporte qu’ils sont accusés d’avoir fabriqué des images de tortures, dont ils auraient été victimes.


Hongkong : l’évêque du diocèse ordonne aux écoles catholiques de ne pas appliquer les dispositions prévues dans la Loi sur l’éducation, votée en juillet dernier


A plusieurs reprises, ces derniers mois, l’évêque du diocèse catholique de Hongkong, Mgr Joseph Zen Ze-kiun, avait dénoncé l’attitude du gouvernement dans l’élaboration de la Loi sur l’éducation, votée le 8 juillet dernier par le Legco, le parlement local. Il dénonçait les agissements “unilatéraux” du gouvernement sur cette question et annonçait que l’Eglise catholique abandonnerait la gestion des écoles dont elle a la responsabilité au cas où elle ne pourrait plus en assurer la direction effective (1). Le 20 novembre dernier, Mgr Joseph Zen a franchi un pas supplémentaire dans la confrontation avec le gouvernement sur ce dossier. Il a en effet adressé une lettre aux “superviseurs, directeurs et proviseurs de toutes les écoles catholiques” de Hongkong pour leur donner l’ordre de ne pas appliquer les dispositions prévues dans la nouvelle loi (2).


Hongkong : de passage à Rome, Mgr Joseph Zen Ze-kiun reçoit le soutien des cardinaux Sodano et Sepe pour son engagement en faveur de la démocratisation des institutions hongkongaises


De passage à Rome à la fin du mois de novembre dernier (1), Mgr Joseph Zen Ze-kiun a rencontré le cardinal Angelo Sodano, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, et le cardinal Crescenzio Sepe, préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples. Selon le South China Morning Post du 30 novembre, Mgr Joseph Zen a discuté avec les deux responsables romains des derniers développements de l’actualité politique de Hongkong et a reçu leur soutien pour son engagement en faveur de la démocratisation des institutions politiques hongkongaises et du maintien du système éducatif tel qu’il existe aujourd’hui.


Hongkong : le diocèse catholique de Hongkong se prépare à accueillir ses premiers missionnaires originaires d’Afrique noire


Il y a quelques temps, un prêtre et un laïc de Hongkong sont partis en Afrique, au service des Eglises catholiques locales. C’est désormais au tour du diocèse de Hongkong d’accueillir des missionnaires en provenance d’Afrique noire. Trois séminaristes, l’un du Nigeria et deux du Congo, membres de la Congrégation du Cour Immaculé de Marie (1), sont en effet arrivés il y a peu à Hongkong où ils se sont mis à l’étude du cantonais. Tous trois âgés d’une trentaine d’années, ils ont terminé leurs études de théologie et commencent leur stage de préparation au diaconat qui précède l’ordination sacerdotale. Un stage qui consiste en deux années d’études de la langue et une année d’expérience pastorale dans une paroisse chinoise ou une école, a expliqué à la presse le P. Eugene Arco, le supérieur local de la congrégation.


Hongkong : récemment élu, le Père abbé de l’abbaye trappiste de Lantau souhaite témoigner de la vie de prière de sa communauté


Le 7 novembre dernier, Dom Anastasius Li a été élu par les membres de la communauté de l’abbaye trappiste de Lantau, à Hongkong, nouvel abbé de l’Abbaye Notre Dame de Joie. A l’âge de 43 ans, il est ainsi devenu le second Père abbé de cette communauté depuis que le monastère trappiste de Lantau a été élevé, en 1999, au rang d’abbaye. “L’Abbaye Notre Dame de Joie continuera d’être une présence témoignant de la vie de prière auprès du diocèse et de la société de Hongkong. Elle continuera à faire vivre la spiritualité bénédictine sous sa forme monastique, illustrant ainsi la gloire et la miséricorde de Dieu a déclaré Dom Anastasius Li à l’agence Ucanews le 24 novembre. L’accueil aussi bien de touristes que de personnes désireuses de se recueillir dans le calme d’une abbaye trappiste restera une des missions de l’abbaye, a ajouté le jeune Père abbé.


Pour sa gestion des affaires religieuses, le gouvernement envisage de passer du règlement administratif à un cadre juridique fixé par la loi


“Les religions et le droit”. Tel est le thème d’un colloque organisé récemment à Pékin par l’Académie chinoise des Sciences sociales. A l’occasion de cet événement ont filtré quelques éléments de la réforme envisagée depuis quelques temps par le gouvernement concernant sa gestion des affaires religieuses (1). Le 19 octobre dernier, Zhang Xunmou, responsable du département pour les affaires politiques et juridiques du Bureau des Affaires religieuses, a déclaré que “le vieux schéma consistant à traiter des affaires religieuses en Chine par des décrets administratifs serait remplacé par des règles claires limitant les pouvoirs du gouvernement”.


A Shanghai, les écoles secondaires mettent la Bible au programme


Selon l’édition datée du 19 octobre dernier du Quotidien de Shanghai, le Bureau pour les recherches académiques de la Commission pour l’éducation de la municipalité de Shanghai s’apprête à placer la Bible et des livres de kung-fu dans la liste des ouvrages dont la lecture est conseillée aux élèves des écoles secondaires de la ville. Plus exactement, l’Ancien Testament et les ouvrages de Jin Yong, célèbre auteur de romans d’arts martiaux chinois (1), sont distingués, les jeunes shanghaïens étant incités, durant leur temps libre, à lire ces ouvrages en lieu et place de classiques de la littérature chinoise tels que Le Rêve dans le pavillon rouge ou bien certaines ouvres du patrimoine littéraire occidental. Selon le journal, “les officiels ont souligné que la liste était publiée à titre de recommandation et que les élèves n’étaient pas dans l’obligation de lire ces ouvrages”.


Shandong : selon des catholiques, Mgr Gao Kexian, dont la mort en prison a été annoncée en septembre 2004, serait toujours vivant


Dans la province du Shandong et ailleurs en Chine, des catholiques doutent que Mgr Gao Kexian, évêque “clandestin” du diocèse de Yantai (province du Shandong), soit mort, comme cela a été annoncé le 11 septembre dernier par la salle de presse du Saint-Siège, à Rome (1). Le Vatican disait alors “avoir appris que, vers la fin du mois d’août (2004), était décédé en prison Mgr Jean Gao Kexian, [.] à l’âgé de 76 ans. Le corps du prélat a été remis à sa famille par la police”. Or, depuis cette annonce, personne ne peut confirmer avoir vu l’évêque, mort ou vivant, et personne ne peut indiquer où l’évêque serait aujourd’hui encore détenu.


Henan : accès de violence entre populations chinoises Han et musulmans Hui


Le 27 octobre dernier et dans les jours qui ont suivi, dans la province du Henan, un incident au premier abord mineur a dégénéré en une émeute grave mettant aux prises populations chinoises Han et musulmans Hui. L’état d’urgence a été rapidement décrété par les autorités dans le district de Zhongmou, où s’est produit l’incident, et les journalistes chinois comme étrangers interdits d’approcher la région. Le 1er novembre, Pékin a officiellement confirmé l’incident, déclarant qu’il avait fait sept morts et quarante-deux blessés et que dix-huit personnes avaient été arrêtées.