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Echanges ?

18 March 2010
Alors que les relations entre les deux Corées passent par une série de hauts et de bas, un groupe de laïcs catholiques du sud présente de nouvelles propositions visant à réunir les Coréens par-dessus leur frontière militaire.


Que sont-ils devenus ?


Le président de la Conférence épiscopale, Mgr Kim Nam-soo, évêque de Su Won, vient d’envoyer officiellement une lettre, datée du 30 août 1990, à la Croix-rouge coréenne pour s’enquérir du sort réservé aux prêtres, religieux et séminaristes capturés par les communistes nord-coréens pendant la guerre de Corée de 1950 à 1953.


“UN IMMENSE ESPOIR AU COEUR DES COREENS” Une interview de Mgr Dupont, évêque d’Andong


On parle beaucoup aujourd’hui de réunification de l’Allemagne. Qu’en est-il de la réunification de la Corée ?


Evêques sous surveillance


Quatre évêques catholiques, dont le cardinal Kim, une soixantaine de prêtres, des religieuses ainsi que des leaders laïcs étaient surveillés et mis sur tables d’écoute par la Sécurité militaire. Un évêque anglican, des personnalités protestantes du Conseil national des Eglises, des dirigeants bouddhistes faisaient aussi partie, avec des membres de l’opposition et des intellectuels, de la liste de 1303 noms rendue publique le 4 octobre 1990 par un jeune soldat de l’armée coréenne, Yoon Sok-yang. Celui-ci avait déserté en emportant une partie des archives de la Sécurité.


L’Eglise investit dans les medias


“Sur les 18 millions de personnes qui vivent à Séoul et dans sa banlieue, nous estimons notre audience potentielle à 5 millions”, a déclaré le P. Jacques Cho Duk-hyun, président de “Radio Paix” dans une interview publiée par “Asia Focus”, le 3 novembre 1990. Cette station de radio, fondée en mars 1989 (3), appartient à l’archidiocèse de Séoul.


Un évêque local pour le diocèse d’Andong


Le P. Ignace Pak Sok-hee, professeur de philosophie à Taegu, a été nommé le 30 octobre 1990 pour succéder à Mgr René Dupont comme évêque du diocèse d’Andong.


Deux livres de catéchisme permettent un coup de projecteur sur une réalité mal documentée : le catholicisme en Corée du Nord


De l’Eglise catholique en Corée du Nord, de ses prêtres et de ses fidèles, on ne sait que très peu de choses. Dans ce pays où le seul culte autorisé semble être celui de Kim Il-sung, fondateur et dirigeant de la Corée du Nord de 1948 jusqu’à sa mort, en 1994, il existe un seul lieu de culte catholique, l’église de Changchung, à Pyongyang, de 150 à 200 places, où sont célébrés des services religieux en l’absence de prêtre (1). Des 3 000 catholiques qui existeraient en Corée du Nord, on ne sait quasiment rien et la juridiction exercée par des évêques catholiques de Corée du Sud sur les territoires ecclésiastiques du Nord n’est que nominale. C’est dire tout l’intérêt que revêt l’étude de deux livres de catéchisme, écrits et imprimés en Corée du Nord, qu’un prêtre catholique sud-coréen a en sa possession depuis peu.


L’EGLISE SOUTERRAINE DE COREE DU NORDDes chrétiens s’accrochent à leur foi en dépit de cinquante années d’oppression


Le pilote américain d’hélicoptère, Bobby Hall, avait l’air pâle et fatigué quand il a traversé la ligne de démarcation vers la Corée du Sud, le 30 décembre 1994. Son épreuve avait commencé treize jours plus tôt quand son hélicoptère fut abattu dans l’espace aérien de la Corée du Nord par une patrouille, tuant son co-pilote, David Hilemon. Dans la tension des négociations qui ont pris place pour la libération du pilote, la rhétorique de guerre froide de la Corée du Nord a été soigneusement mise au point pour infliger à Washington un maximum d’humiliation à l’occasion de l’incident. Pour le reste du monde, c’est la confirmation que les maîtres staliniens de la Corée du Nord restent retranchés dans leur vieille et rigide tactique socialiste.


EVASIONS A HAUTS RISQUES


Pour leurs partisans, ils sont des héros, ceux qui sauvent des Nord-Coréens en les aidant à s’évader d’un pays que la secrétaire d’Etat des Etats-Unis, Condoleezza Rice, a qualifié de “poste avancé de la tyrannie”. Pour leurs critiques, ils ne sont que de méprisables escrocs qui font des droits de l’homme leur fonds de commerce. Mais, pour la plupart des gens, ils sont les “intermédiaires”.


LE POINT SUR LA SITUATION HUMANITAIRE EN COREE DU NORD AVEC LA COORDINATRICE DE L’AIDE DU RESEAU CARITAS


Far Eastern Economic Review : Pouvez-vous mettre en perspective la pauvreté en Corée du Nord – sur un plan régional ou général ? Pour parler simplement, à quel point les Nord-Coréens sont-ils pauvres ?