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Des responsables religieux sud-coréens participent à un pèlerinage pour la paix près de la frontière nord-coréenne

13 March 2024
Depuis le 29 février jusqu’au 21 mars, des responsables et fidèles de quatre religions présentes en Corée du Sud, dont l’Église catholique, prennent part à un « pèlerinage de paix » afin de prier pour la paix et l’unité intercoréenne. Alors que les tensions augmentent entre les deux Corées, les pèlerins visitent plusieurs sites symboliques près de la frontière nord-coréenne. Le 1er mars, ils ont notamment sonné à sept reprises la Cloche de la Paix de Paju, dans la zone démilitarisée (DMZ) à quelques kilomètres de la frontière.


Mgr Celso Ba Shwe, évêque de Loikaw : « Il est temps de renoncer à la haine et de construire la réconciliation »

12 March 2024
L’évêque de la ville de Loikaw, dans l’État Shan, a dû fuir sa cathédrale en novembre dernier quand les troupes de la junte ont occupé les lieux pour en faire une base militaire. Malgré tout, Mgr Celso Ba Shwe continue de rendre visite aux catholiques déplacés de force par les combats entre le régime et les rebelles. Le 3 mars dans la cathédrale Saint-Joseph de l’archidiocèse de Taunggyi, près de son nouveau lieu de résidence provisoire, il a lancé un appel à la paix en invitant les catholiques birmans à « renoncer à la haine ».


Le dicastère pour le dialogue interreligieux organise deux initiatives en faveur du dialogue avec le confucianisme et le taoïsme

11 March 2024
Les 8 et 9 mars, un séminaire international a eu lieu à Nouveau Taipei, à Taïwan, à l’initiative du dicastère pour le dialogue interreligieux, en collaboration avec le département d’études religieuses de l’université catholique de Fu Jen, dans le cadre d’un programme destiné à développer un dialogue officiel avec les adeptes du confucianisme. Cette semaine, une autre initiative du dicastère doit avoir lieu : le troisième Dialogue chrétien-taoïste, un évènement organisé à Hong-Kong en présence de fidèles et d’universitaires chrétiens et taoïstes de différents pays.


À six mois du scrutin présidentiel, le Sri Lanka entre marasme économique, mauvaise gouvernance et recueillement

9 March 2024
À l’approche de Pâques, le Sri Lanka se remémore avec douleur des attaques terroristes dévastatrices du 21 avril 2019. Cinq ans après ce drame sans précédent, la population peine encore à se remettre et à comprendre les motivations derrière ces actes. Dans un contexte où les dirigeants sont critiqués pour leur inaction face aux défis structurels du pays, en particulier économiques, alors que le prochain scrutin présidentiel approche, les Sri-Lankais expriment une amertume généralisée et une attente mitigée envers les promesses électorales à venir.


Cardinal Malcolm Ranjith : « La nation doit être confiée à un nouveau gouvernement qui aime vraiment ce pays »


« Nous demandons aux dirigeants : la liberté que vous célébrez, est-ce la liberté des dirigeants ou la liberté du peuple ? » a demandé le cardinal Ranjith, le 4 février à l’occasion du 76e Jour de l’indépendance. Pour l’archevêque de Colombo, il était absurde d’organiser des fêtes aussi fastueuses et médiatisées en pleine misère économique. Une initiative peu appréciée par de nombreux groupes de la société civile qui ont rejeté un « étalage politique extravagant alors que 7 millions d’habitants ont du mal à se procurer trois repas par jour ».


L’Église sri-lankaise veut déclarer les victimes de Pâques 2019 comme « martyrs de la foi » et « Serviteurs de Dieu »


Un collaborateur du cardinal Malcom Ranjith, archevêque de Colombo, a confirmé que l’Église locale souhaite ouvrir le processus de canonisation des victimes des attentats de Pâques 2019. Sur les 269 personnes tuées le 21 avril 2019 dans trois églises et deux hôtels, on compte 216 fidèles des églises Saint-Sébastien et Saint-Antoine. Le cardinal est convaincu qu’elles sont mortes à cause de leur foi. Il estime que le don de leur vie en venant ce jour-là à l’église « est suffisant pour les reconnaître comme Serviteurs de Dieu et martyrs de la foi ».


La revue de presse de la semaine

8 March 2024
Dans l’actualité de la semaine en Asie : les « Deux Sessions », l’évènement politique le plus important de l’année en Chine, ont débuté le 4 mars à Pékin ; les Philippines accueilleront en octobre prochain le 5e Congrès apostolique asiatique de la miséricorde ; Hong-Kong a publié le texte de la nouvelle loi sur l’article 23, qui doit renforcer les règles de la sécurité nationale ; un transfuge nord-coréen a dénoncé pour la première fois le travail forcé sur les sites nucléaires de Pyongyang ; le parlement pakistanais a réélu Shehbaz Sharif comme Premier ministre le 3 mars ; malgré les difficultés économiques chinoises, Pékin a annoncé l’augmentation de 7,2 % de son budget militaire pour 2024.


La Chine vise une croissance de 5 % en 2024 : un objectif modeste mais difficile à atteindre

7 March 2024
Les « Deux Sessions », qui réunissent le Parlement chinois et l’Assemblée consultative au Palais du Peuple, sur la place Tiananmen à Pékin, se sont ouvertes le 5 mars. Le Premier ministre Li Qiang a pris la parole devant les délégués de l’Assemblée nationale populaire en fixant un objectif de croissance de 5 % pour 2024. Cet objectif est considéré à la fois comme modeste et ambitieux, étant donné la crise de l’immobilier chinois et les prévisions pessimistes du FMI, qui estime une croissance inférieure à 4 % en Chine cette année.


Andhra Pradesh : un diocèse indien célèbre le centenaire d’un sanctuaire marial dans le sud du pays


Le sanctuaire marial de Gunadala Matha, appelé le « Lourdes » de l’Andhra Pradesh, un grand État côtier du sud de l’Inde, a été fondé il y a près d’un siècle. Selon Mgr Joseph Raja Rao Thelegathoti, évêque de Vijayawada (une ville de l’Andhra Pradesh), qui a présidé une messe spéciale au cours des trois jours de célébration le mois dernier, « Marie est vénérée ici même par les non chrétiens ». Le nonce apostolique en Inde était également présent. Le sanctuaire attire près d’un million de fidèles par an au cours de son festival annuel.


Les évêques coréens réagissent à la grève des médecins : « Le caractère sacré de la vie est plus important que tout »

5 March 2024
Depuis mi-février, les médecins sud-coréens ont lancé un vaste mouvement social quand le gouvernement a décidé d’augmenter le nombre de place dans les écoles de médecine. Alors que le pays fait face à une pénurie de médecins, ceux-ci protestent contre une réforme qui affecterait leurs revenus et soutiennent d’autres mesures qui seraient plus urgentes. Mgr Matthias Ri Long-hoon, président des évêques de Corée, a réagi en évoquant « les patients les plus vulnérables » qui sont mis en danger face à l’escalade du conflit social.