Terme(s) recherché(s) : Chapdelaine


Conférence de Françoise Buzelin à l’occasion de la journée de la mission

10 octobre 2019
Des Instructions aux vicaires apostoliques (1659) à l’encyclique Maximum Illud (1919): permanence et inflexions de la stratégie missionnaire du Saint-Siège


LA RESISTANCE CHINE

17 avril 2019
  Une femme, la catéchiste Agnès Cao, a accompagné Auguste Chapdelaine dans le martyre. Elle est morte le 1er mars 1856, dans une cage suspendue auprès de celle du missionnaire. Une autre femme, la vierge Lucie Yi Zhenmein expirera aux côtés du troisième martyr de Chine des Missions Etrangères, Jean Pierre Néel. Toutes deux incarnent, […]


Les documents de la salle des martyrs

21 février 2019
LA SALLE DES MARTYRS Le 3 août 1843 arrivaient au Séminaire de la rue du Bac un coffre hermétique contenant les restes de Pierre Borie, décapité au Vietnam le 24 novembre 1838, ainsi que d’autres souvenirs du martyr dont son immense cangue. En faisant cet envoi au cœur de la première persécution à outrance affrontée […]


Conférence : La Société des Missions étrangères à travers les siècles

20 novembre 2018
Je commencerai par une remarque un peu paradoxale : La Société des Missions Étrangères a connu sa plus grande heure de gloire dans les deux derniers tiers du XIXesiècle, à l’époque des grandes persécutions asiatiques. On appelait alors la maison mère de la rue du Bac, à Paris, le Séminaire des Martyrs, et même l’École polytechnique du martyre. Mais un autre fait est moins connu : contrairement à ce que pourraient laisser croire ces appellations quelque peu pompeuses, la Société des Missions Étrangères n’a pas été créée au XIXesiècle pour fabriquer des martyrs, mais au XVIIesiècle dans le but inverse, pour former un clergé autochtone afin d’éviter ou du moins limiter les effets des persécutions. Cette société n’est pas non plus due à l’inspiration d’un fondateur doué d’un charisme particulier comme la plupart des congrégations religieuses mais constitue la réponse élaborée par les autorités romaines à un besoin urgent de réforme de la politique missionnaire catholique. Nous allons donc d’abord voir sur quoi portait ce besoin de réforme puis suivre l’évolution de la Société des Missions étrangères au cours des siècles jusqu’à aujourd’hui. Au long des trois cent soixante ans de son histoire elle a en effet traversé de multiples crises provoquées par les bouleversements politiques et sociaux qui ont secoués tant l’Europe que l’Asie, et a connu de profondes mutations qui lui ont permis de s’adapter pour poursuivre sa mission


Musée et activités culturelles

20 août 2018
  FERMETURE du mardi 1er août au jeudi 31 août 2023   La Salle des Martyrs, la chapelle et la crypte sont ouvertes au public du mardi au samedi de 10h à 18h00.   Visite guidée, tous les mardis à 15h pour les adultes Entrée gratuite, réservation recommandée Réserver sa visite : ICI    Visite […]


Au Guangxi, un musée dénigre un saint missionnaire français du XIXe siècle

12 juillet 2016
Saint Auguste Chapdelaine, envoyé en 1854 par les Missions Etrangères de Paris (MEP) dans la province du Guangxi (sud de la Chine) et qui y est mort martyr, est actuellement critiqué par le gouvernement chinois qui l’accuse d’avoir été …


La béatification de 17 martyrs du Laos : un acte avant tout religieux mais politiquement sensible

10 juin 2015
A ce jour, les autorités laotiennes – habituellement discrètes – n’ont pas réagi à l’annonce par Rome de la signature, le 5 juin dernier, par le pape François de la promulgation des décrets relatifs au martyre de 17 prêtres et laïcs laotiens et missionnaires étrangers, tués au Laos entre 1954 et 1970. C’est pourtant la première fois que l’Eglise catholique s’aventure à béatifier des martyrs tués en Asie par des organisations communistes dont les héritiers directs sont toujours au pouvoir.


Y-A-T-IL UN CHRISTIANISME CHINOIS ?

18 mars 2010
En cette fin du deuxième millénaire, les communications se multiplient et se précipitent entre des mondes culturels autrefois étanches. Tandis que le bouddhisme tend à s’acclimater en Europe et en Amérique, on peut se demander dans quelle mesure le christianisme a pu s’acclimater en Chine. Les préjugés véhiculés par une missiologie encore récente tendraient à accréditer la thèse d’un christianisme demeurant religion étrangère faute… 


Supplément EDA 3/2008 : Le parcours douloureux de la flamme olympique


Lors de la fête de Pâques, les chrétiens du monde entier se sont assemblés autour du cierge pascal pour célébrer la résurrection du Christ et la vie nouvelle qu’il apporte au monde. A la même heure, la flamme des exploits sportifs était allumée à Olympie par une prêtresse d’Apollon symbolisant le lever d’un soleil nouveau sur l’humanité en progrès. Cette flamme née de la Grèce antique allait parcourir le monde pour rayonner sur la Chine d’aujourd’hui, un vaste pays pressé de tenir sa place parmi les nations développées.


CANONISATION DE MARTYRS DE L’EGLISE EN CHINE


Dans la tradition chinoise, l’empereur, fils du ciel, avait pouvoir de conférer des titres honorifiques aux personnages illustres qui s’étaient distingués par leur bravoure, leur savoir ou leur sens de la justice. C’est ainsi que le héros des Royaumes combattants GuanYu, s’étant rendu célèbre pour son loyalisme au IIIe siècle, fut ennobli sous les Song en 1120 du titre de « Duc fidèle et loyal » et, huit ans plus tard, du titre de « Prince magnifique de la paix ».