Les participants, en se fondant sur des données historiques, ont, à tour de rôle, rappelé la présence bimillénaire du christianisme dans le pays, et la contribution des chrétiens à la culture indienne, en soulignant leurs réalisations dans les domaines éducatif et social, ainsi que la part prédominante prise par eux dans le mouvement national qui devait conduire l’Inde à l’indépendance. Un des intervenants fit notamment comprendre à l’assemblée qu’une religion ayant un palmarès aussi remarquable, tout au long d’une période aussi étendue, ne peut être restée fermée sur elle-même, et qu’elle a dû fatalement avoir des contacts fréquents, pour ne pas dire permanents, avec la culture ambiante qui, tout naturellement, a dû s’en trouver quelque peu influencée. En conclusion donc, le christianisme a bien été, et reste toujours, partie prenante dans la construction de la nation indienne.
Une petite liturgie de circonstance en cinq langues – syriaque, malayali, sanscrit, anglais et hindi -mit en relief l’apport de l’Eglise orientale syro-malabare au cours des différentes époques de l’histoire de l’Inde.