Eglises d'Asie

L’impact du christianisme

Publié le 18/03/2010




Ceux qui lui sont opposés ont plaisir à présenter le christianisme comme complètement étranger à la culture indienne. C’est là “un conte à dormir debout” dont on rebat les oreilles de ceux qui n’ont pas eu l’occasion de prendre contact avec les chrétiens eux-mêmes; ces derniers ont pourtant participé, particulièrement dans le sud du pays, et singulièrement au Kerala, puis plus tard au Tamil Nadu, au déroulement de l’histoire de l’Inde. C’est ce qu’a voulu mettre en valeur le symposium qui, le 14 août 1990, se tint au centre de la YMCA – association chrétienne des jeunes gens – à l’occasion de l’ouverture, à Delhi, d’un bureau de liaison du collège épiscopal syro-malabar.

Les participants, en se fondant sur des données historiques, ont, à tour de rôle, rappelé la présence bimillénaire du christianisme dans le pays, et la contribution des chrétiens à la culture indienne, en soulignant leurs réalisations dans les domaines éducatif et social, ainsi que la part prédominante prise par eux dans le mouvement national qui devait conduire l’Inde à l’indépendance. Un des intervenants fit notamment comprendre à l’assemblée qu’une religion ayant un palmarès aussi remarquable, tout au long d’une période aussi étendue, ne peut être restée fermée sur elle-même, et qu’elle a dû fatalement avoir des contacts fréquents, pour ne pas dire permanents, avec la culture ambiante qui, tout naturellement, a dû s’en trouver quelque peu influencée. En conclusion donc, le christianisme a bien été, et reste toujours, partie prenante dans la construction de la nation indienne.

Une petite liturgie de circonstance en cinq langues – syriaque, malayali, sanscrit, anglais et hindi -mit en relief l’apport de l’Eglise orientale syro-malabare au cours des différentes époques de l’histoire de l’Inde.