Cette affirmation fait partie d’un document de travail préparé sous l’égide des Nations Unies en vue d’une réunion à Bangkok, du 10 au 16 octobre 1990, sur le thème “Communication pour l’environnement”.
Cette rencontre réunit des journalistes spécialistes de l’écologie et des représentants d’organisations non gouvernementales (ONG) venus de toute l’Asie.
Le même document explique : “La religion et les traditions culturelles profondes jouent un rôle important presque partout en Asie … La religion contient de puissants messages sur l’interdépendance des hommes et leur responsabilité vis-à-vis de la terre et de ses trésors vivants. Si l’on fait les recherches nécessaires, si l’on rassemble les résultats pour les mettre à la disposition des éducateurs, ces enseignements traditionnels pourront aider grandement à la conservation (de la nature)”.
Le texte rappelle ensuite comment l’Evangile présente l’homme comme “intendant” de la création. Il cite également le Coran et l’enseignement de Mahomet. Il ajoute : “Le principe de la sainteté de toute vie est clairement exprimé dans la tradition religieuse hindoue. Et le bouddhisme s’appuie également sur la compassion, le respect et la tolérance à l’égard de tout être humain et de toutes les créatures qui peuplent la planète”.
Les participants à la rencontre de Bangkok se proposent donc de formuler un “code de conduite pour la protection de l’environnement” : un code qui serait adaptable à chaque société, avec les modifications appropriées, destinées à refléter les traditions culturelles et les normes éthiques de chacune.
En même temps que le séminaire ONG-journalistes, une rencontre de ministres asiatiques se déroule à Bangkok, également parrainée par les Nations Unies, sur le thème ” Environnement et développement”. On attend de cette deuxième conférence la formulation d’une stratégie régionale pour un développement sain et durable de l’environnement.