Eglises d'Asie – Inde
Un “Appel à la nation” au nom de la Conférence épiscopale
Publié le 18/03/2010
Comme il fallait s’y attendre, le texte déplore les violences et les partis pris qui empêchent de résoudre sainement et efficacement les difficultés et tensions qui peuvent surgir entre “soeurs et frères revêtus de la même dignité qui leur vient de Dieu, et disposant tous du même droit à une vie humaine décente”. Il regrette amèrement que certains dans l’Eglise n’aient pas compris la nécessité des décisions gouvernementales, et que “des souffrances supplémentaires aient affecté le pays à la suite d’efforts bien intentionnés pour améliorer le sort des pauvres”.
On explique que les mesures antérieurement prises se sont révélées insuffisantes, et qu’elles doivent donc être réajustées : tel est le but à atteindre, louable en soi, “indépendamment de la manière selon laquelle cet important changement pourra être obtenu”. Chacun doit donc s’efforcer de mieux comprendre l’autre, et là on reconnaît qu’un effort doit être entrepris pour conscientiser davantage la population chrétienne: “Tout ce qui ressemblerait à de la discrimination dans la vie et les activités de l’Eglise, tout comme dans nos relations personnelles, doit être rejeté sans délai” comme n’étant pas digne d’un chrétien.
Les autres “points chauds” qui provoquent, dans le corps épiscopal, “un profond sentiment de détresse, d’angoisse et d’inquiétude” sont aussi passés en revue, notamment le Cachemire, le Pendjab, le Tamil Nadu. Les évêques ont aussi parlé des problèmes des travailleurs indiens du Moyen-Orient.