“Il est dommage qu’un premier ministre qui, en peu de temps, avait incontestablement réussi à prouver qu’il était un homme aux principes fermes, et sincérement dévoué à la cause des pauvres et des opprimés, ait été démis de son poste… Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas bien dans le système” a déclaré, le 8 novembre 1990, le P. Lucio da Veiga Coutinho, secrétaire général adjoint de la Conférence épiscopale.
Un certain nombre de commentateurs de la presse indienne ont aussi laissé libre cours à leurs regrets pour d’autres raisons. “The Patriot”, un quotidien de New Delhi affirmait par exemple que la chute du gouvernement Singh était “un coup dur porté aux espoirs mis en lui”. D’autres expliquaient que c’était “la fin d’une expérience” et “la fin d’une espérance” , celle d’en finir un jour avec la domination d’un seul parti et d’une seule famille.
M. Singh, quant à lui, a promis de continuer son combat pour un Etat “séculier” et la justice sociale.