Cette décision a été prise, le 14 novembre 1990, au cours d’une réunion interconfessionnelle, afin de marquer la solidarité de l’ensemble des communautés chrétiennes avec ceux de leurs membres qui appartiennent à la catégorie des « intouchables » ou « dalits ».
Ceux-ci – ils sont 14 millions à travers l’Inde – luttent, depuis des dizaines d’années, pour que leurs droits soient reconnus comme le sont ceux des autres « dalits » restés hindous ou bouddhistes (6).
Au cours de la même réunion, il a aussi été décidé que la première semaine de l’Avent serait marquée, à Delhi et dans les 25 capitales provinciales, par des « Sathyagraha »: il s’agit de « sit-in » et de résistance passive selon la méthode inaugurée par le Mahatma Gandhi au cours de sa lutte pour l’indépendance de l’Inde. « Nous voulons montrer notre engagement au service de nos frères chrétiens opprimés », explique le président de l’Union des catholiques indiens.
Dans chaque centre, le « Sathyagraha » sera organisé par l’Eglise qui y compte le plus de fidèles. « Une manière, dit un ministre protestant, d’apprendre à mieux nous connaître, en travaillant ensemble ».