Sur une pétition qui doit être envoyée à Mme Aquino, 200 000 signatures ont été rassemblées. Le texte demande que ce casino ne soit pas remis en service, et signale les souffrances qui peuvent découler de son existence. On cite entre autres l’augmentation de la criminalité, des suicides, des extortions d’argent, des hold-up. A tout cela, on ajoute les abandons de famille et le vagabondage.
Le casino était, jusqu’en 1986, logé dans un grand hôtel de Zamboanga. Il disparut lorsque le gouvernement de Mme Aquino confisqua l’hôtel, réputé propriété de la famille Marcos.
Le maire de la ville est lui aussi opposé à la réouverture, mais pour des raisons différentes: les gestionnaires du casino doivent, depuis des années, quelque douze millions de francs à la municipalité https://aucasinosonline.com/sa/. “Quand ils auront payé, on verra”, dit-il. Ses prédécesseurs n’avaient pu obtenir le paiement des sommes dues.