L’un d’eux, Somashekar, 13 ans, déclare: “Il paraît qu’il y a dans le monde un immense mouvement en faveur des enfants. Qui s’occupe de nous, alors que nous travaillons toute la journée pour vivre? Nous n’avons pas d’abri, et personne ne nous encourage à étudier comme les autres enfants. Nous aussi, nous voulons nous élever dans la vie. Mais comment y arriverons-nous, avec un seul repas par jour?”
Dans le mémorandum qu’ils ont remis au ministre, les enfants se plaignent du manque de sécurité dont ils souffrent dans leur travail, ainsi que des conditions misérables dans lesquelles ils sont obligés de vivre. La police et la population en général ne manquent d’ailleurs pas une occasion de leur rendre la vie encore plus difficile.
C’est la deuxième fois qu’une telle manifestation a lieu à Bangalore. Déjà, l’année dernière, les religieux salésiens en avaient organisé une semblable.
Selon le P. Georges Kollashany, responsable de l'”Institut national pour les enfants des rues et les enfants au travail”, dans la seule ville de Bangalore, sur 40 000 enfants qui vivent dans la rue, 4 000 se droguent.