“Nos soldats sont occupés à notre propre défense, nos finances sont entièrement engagées dans le travail de reconstruction du pays; nous n’avons pas d’arsenal que nous pourrions partager avec les autres; nous n’avons pas de nourriture en trop. Mais nous pouvons lever une armée pour la paix: des millions de Philippins, jeunes et vieux, malades ou en bonne santé, travailleurs ou employés, étudiants ou professeurs, prêtres ou laïcs: que tous élèvent leur coeur pour demander l’intercession de Marie que nous honorons aujourd’hui comme Mère de Dieu”. C’est Mme Aquino qui parle.
De son côté, le cardinal, dans son homélie du 1er janvier, a ajouté: “A l’horizon du Moyen-Orient se lèvent de lourds nuages annonciateurs de guerre. Le coeur gros, le monde se prépare à vivre des jours sombres. Mais nous avons pour armure la prière, pour armes l’esprit de fraternité et de paix: utilisons-les pour éviter ce désastre”.
Une guerre au Moyen-Orient serait, selon la présidente, la menace la plus grave qui ait jamais pesé sur l’économie des Philippines. Tout en mettant en danger un demi-million de travailleurs philippins employés au Moyen-Orient, elle couperait l’arrivée des devises nécessaires à la survie du pays.
200 docteurs et infirmières ont été envoyés en Arabie Saoudite.