La protection dont disposent les travailleurs étrangers, dans le système juridique japonais, est tellement mince qu’il arrive que des ouvriers, ignorants de leurs droits ou qui ne les font pas valoir assez rapidement, soient expulsés avant même d’avoir pu demander une compensation financière, par exemple dans le cas d’accidents de travail.
Un autre service d’assistance juridique par téléphone a été lancé dans le district de Kansai dans le même but mais pour la population chinoise et taiwanaise uniquement. Il y aurait en effet 138 000 Chinois et Taiwanais au Japon selon les statistiques officielles.
Les Eglises s’intéressent depuis longtemps aux problèmes des travailleurs immigrés au Japon. C’est ainsi qu’un séminaire avait été organisé par Mgr Shirayanagi pour discuter de leurs problèmes, en février 1990 (5).