Au cours de la discussion, l’un des participants raconta comment, lorsque cette pratique fut remise à l’honneur dans un diocèse des Visayas, au centre de l’archipel, les revenus annuels passèrent de 5 000 à 75 000 FF.
Certains délégués au concile ont exprimé leur inquiétude devant le fait que leurs prêtres ne reçoivent que des salaires de misère et ne peuvent se préparer une retraite. Ils ne peuvent non plus recevoir des soins médicaux normaux. Mgr Alo, évêque de Mati, dans la province de Davao, rapporte que “Les délégués laïcs ont exprimé très haut leur désir de voir leurs prêtres libérés de ce genre de soucis, afin d’être plus disponibles pour la prédication et l’évangélisation”.
Certains ont insisté pour que des conseils financiers soient installés dans les paroisses. Et le concile recommande que, dans chaque diocèse, la charge des finances soit confiée aux diacres permanents, afin que prêtres et évêques puissent s’adonner entièrement au travail d’évangélisation. Il a été proposé aussi que les diocèses riches partagent avec les autres moins favorisés.