Eglises d'Asie

Un geste de bonne volonté de l’Etat

Publié le 18/03/2010




Une cinquantaine d’icônes du XIXème siècle, qui avaient été enlevées d’un lieu de culte en 1935 et confiées depuis lors à un musée du folklore, viennent de retrouver leur ancien abri à Termez, près de la frontière afghane. L’higoumène Innokenti, supérieur du monastère proche, en a remercié les autorités dans un article de presse publié le 16 février 1991.

De tels actes de bonne volonté ne sont pas isolés. Ils sont symptomatiques du changement des relations Eglise-Etat. Ceci n’est peut-être pas toujours apprécié sur place à l’est autant que par les chrétiens d’Occident. Un hebdomadaire rapporte par exemple la réaction d’un de ses lecteurs qui déplore cette « remise à la mode » de la religion – « tout cela au nom d’un renouveau de la culture et de la spiritualité populaires » – et qui craint que le clergé ne reprenne trop d’influence sur le plan politique.