Pour cela, disent-ils, il faut redécouvrir la vie des pauvres, des dalits, des aborigènes, des habitants des campagnes, des victimes du servage. « Nous devons, disent-ils, être la voix des sans-voix et nous battre avec eux pour leurs droits ». Il faut parler de droits, et non plus de concessions, passer de l’étape « travail social » à l’étape « mobilisation des forces » et « conscientisation »: ce qui impliquera un effort pour changer l’ordre social existant à travers les structures éducatives, politiques, économiques, culturelles et religieuses. « Il faut identifier les causes des injustices et non
plus se contenter d’en alléger les effets… Le changement social implique un changement politique: il sera donc nécessaire de « politiser » les problèmes des pauvres, de participer à leurs luttes et de les aider à établir une nouvelle culture politique.
Les priorités sont définies comme suit: l’apostolat social; l’apostolat éducatif; l’apostolat pastoral et religieux; l’apostolat de la santé; l’apostolat charitable.