A la différence de son prédécesseur catholique, M. Hoang affirme n’être « associé à aucune religionmais il est tenu en haute estime par Mgr Adriano Bernardini, conseiller-chargé d’affaires à la nonciature, en l’absence – depuis 1971 – de nonce à Taiwan
(8). Et déjà la presse salue en lui le dernier ambassadeur du pays près le Saint-Siège.
Un certain nombre d’observateurs avaient pensé au cours de l’année dernière que le Vatican, dans l’espoir d’établir des relations avec Beijing, demanderait à Taiwan de remplacer M. Chow par un simple chargé d’affaires (9). Mais M. Ho Kuo-chi, secrétaire pour l’Europe aux Affaires étrangères, a clairement indiqué que rien n’était changé, du moins pour cette fois-ci, « dans les fermes relations existant entre la République de Chine (c’est à dire Taiwan) et le Saint-Siège », surtout après les dernières arrestations de catholiques en Chine continentale où, précisa-t-il, « le gouvernement communiste n’est pas prêt à reconnaître le pape comme chef suprême de l’Eglise catholique universelle ».
M. Hoang compte remettre ses lettres de créance au Vatican dans les premiers jours du mois de mai.