Cette campagne est destinée aussi bien à la protection des consommateurs qu’à celle des cultivateurs. La vie de ceux-ci est en effet mise en péril par la manipulation des engrais chimiques, auxquels on attribue le décès de quelque mille fermiers par an. Beaucoup cependant restent sceptiques en ce qui concerne les résultats, et redoutent la chute de production qu’entraîne le passage de la méthode chimique à la méthode biologique.
C’est pourquoi appel est fait au public, et en particulier aux catholiques, pour que la campagne soit un succès. L’installation d’un véritable marché y contribuera certainement: jusqu’ici, ni les acheteurs ni les vendeurs n’avaient été vraiment motivés, et l’écoulement des produits écologiques ne s’était pas encore pratiqué de façon systématique et ordonnée.