C’est ce qui ressort de l’enquête menée par l’Institut coréen d’histoire moderne. Les chercheurs qui ont analysé les résultats concluent à la nécessité d’un dialogue interreligieux approfondi: bouddhisme, catholicisme et protestantisme se trouvent à peu près à égalité d’influence dans le pays et cela a mené à une société sans religion dominante. L’homogénéité sociale et culturelle du pays s’en trouve affectée, et les conflits socio-politiques pourraient être durcis par les différences de perspective religieuse.
L’enquête a en effet démontré que les différences d’attitude et d’opinion des dirigeants interrogés étaient plus influencées par leur appartenance religieuse que par leur niveau d’éducation ou leur âge.
Le sondage de l’Institut coréen d’histoire moderne a aussi montré que les catholiques étaient généralement plus actifs sur le plan social, et que leurs prêtres avaient plutôt tendance à soutenir l’opposition politique au régime, contrairement aux leaders protestants. En ce qui concerne la réunification des deux Corées, la majorité des personnes interrogées pendant l’enquête estiment qu’elle se réalisera dans les dix ans à venir. Les plus anciens jugent que le système sud-coréen devrait s’appliquer à la Corée réunifiée, mais 51% des prêtres catholiques âgés de moins de trente ans, expriment un désir de mélanger des éléments des deux systèmes.